dimanche 30 juin 2013

2,7 millions de Jeep rappelées aux USA

2,7 millions de Jeep rappelées aux USA


C'est la fin d'un bras de fer de plusieurs semaines opposant Chrysler à la NHTSA, l'agence américaine chargée de la sécurité routière : quelque 2,7 millions de Jeep seront finalement rappelées.

La NHTSA exhortait Chrysler à rappeler plusieurs millions de Jeep (des Grand Cherokee produits entre 1993 et 2004 et des Liberty mises sur le marché entre 2002 et 2007) à cause d'un risque d'incendie. L'agence américaine invoquait des cas d'accidents graves ou mortels suite à l'inflammation du réservoir d'essence après un choc arrière.

Mais Chrysler contestait le rapport de la NHTSA, refusant d'admettre un éventuel problème sur les modèles incriminés, et donc de lancer le rappel. Le constructeur américain fait maintenant marche arrière, indiquant vouloir « répondre aux inquiétudes de ses clients ». Tout en refusant le terme de « rappel », préférant évoquer une « campagne volontaire ». Les apparences sont-elles sauves pour autant ?

Plus de mille Tesla Model S rappelées


Plus de mille Tesla Model S rappelées


On est bien sûr loin des 2,7 millions de Jeep rappelées par Chrysler, mais Tesla rappelle tout de même 1 228 Model S produites en mai et juin.

Cette campagne porte sur un problème de fixation du siège arrière gauche de la berline électrique, à cause d'une soudure pas assez solide. Même si Elon Musk, le patron de Tesla, assure que le constructeur n'a enregistré aucune plainte et n'a pas été informé d'incidents causés par cette faiblesse de la soudure, la marque américaine préfère orchestrer cette campagne de rappel, car le siège pourrait se détacher en cas de collision. 

Cette annonce n'entache cependant pas l'actuelle bonne santé de Tesla, symbolisée par une forte capitalisation boursière. Elon Musk vient également de communiquer sur la présentation imminente d'un système d'échange de batterie. On devrait disposer de plus d'informations d'ici demain. 

Stand 56 : le projet de Nissan pour 2014

Stand 56 : le projet de Nissan pour 2014

Bien qu'il soit inoccupé cette année - la Green GT n'était pas encore assez avancée pour subir les rigueurs de la course mancelle -, le stand 56 reste bien au programme des 24 heures du Mans pour les prochaines éditions. En 2014, ce sera ainsi Nissan qui occupera le fameux box réservé aux projets expérimentaux.

Et c'est d'ailleurs au concepteur de l'engin qui a occupé pour la première fois le stand 56 que l'on doit ce nouveau projet. Le Nissan ZEOD RC (pour Zero Emission On Demand Racing Car - voiture de course zéro émission à la demande) est en effet l'oeuvre de Ben Bowlby, l'homme derrière la Deltawing. Une parenté que l'on ressent au premier regard sur la voiture : avec son museau effilé et son allure d'engin plus à l'aise sur le sel de Bonneville que le tarmac des Hunaudières, la ZEOD RC évoque indéniablement la petite batmobile ayant eu les faveurs du public en 2012.

Mais comme son nom l'indique, la Nissan ZEOD RC va plus loin que la Deltawing. Il s'agit en effet d'une voiture reposant pour le moment sur un système similaire à l'hybride en série (Chevrolet Volt, Fisker Karma…). L'objectif de Nissan est donc d'avoir les capacités pour réaliser plusieurs tours en 100% électrique (et dépasser les 300 km/h, afin d'en faire la voiture électrique de course la plus rapide du monde). Mais la technologie de batterie actuelle ne permet cependant pas d'envisager une participation aux 24h sans la moindre once d'essence. Le système pour l'instant à l'étude ajoute donc un moteur thermique faisant office de générateur permettant à l'engin d'effectuer des relais complets.

Les premiers tests, réalisés avant la fin de l'année, permettront à Nissan de valider ce type de chaîne cinématique et d'essayer d'autres options reposant sur ce choix entre électrique et thermique. L'objectif du projet est de développer une motorisation électrique compétitive pour, à terme, un retour en LMP1.

Entre cet engin électrique et l'obligation d'utiliser des motorisations hybrides pour les constructeurs en LMP1, l'édition 2014 des 24h du Mans sera clairement sous le signe de l'innovation technologique.



La Lotus Esprit de 007 aux enchères

La Lotus Esprit de 007 aux enchères


Si la performance de Roger Moore dans « l'espion qui m'aimait » vous a laissé indifférent, il est une séquence que vous n'aurez sans doute pas oubliée : celle de la Lotus Esprit Série I se transformant en sous-marin dans les eaux turquoises des Bahamas. Un véhicule exceptionnel que la maison RM Auctions proposera aux enchères de Battersea Park, à Londres, le 8 septembre 2013.

Cet exemplaire unique, conçu spécialement pour la célèbre séquence sous-marine, fut préparé par Perry Oceanographic à Rivieira Beach, en Floride, et coûta à l'époque la bagatelle de 76 500 € - 380 000 € aujourd'hui -. La voiture est depuis demeurée en parfait état de fonctionnement malgré les années et sera présentée à la vente « officiellement » pour la première fois en septembre prochain.

Au lendemain du clap de fin de « l'espion qui m'aimait », en 1977, celle que l'on surnommait sur le tournage « Wet Nellie » fut en effet stockée pour un bail de dix ans à Long Island, dans l'état de New York, avant d'être sortie de son hivernage en 1989 pour défaut de paiement… et d'être vendue « à l'aveugle » à un enchérisseur pour le moins surpris par son acquisition. 

Depuis cette Lotus Esprit S1 n'a fait que quelques rares apparitions publiques, et son retour sur le devant de la scène devrait être suivi attentivement par les fans et collectionneurs de l'agent 007. En 2010, l'Aston Martin DB5 conduite par Sean Connery dans « Goldfinger » et « Opération tonnerre » avait été vendue à Londres pour 3 380 000 €.


La Lotus Esprit de 007 aux enchères

La Lotus Esprit de 007 aux enchères

Le Team G-Drive déclassé des 24h du Mans

Le Team G-Drive déclassé des 24h du Mans


Roman Rusinov, John Martin et Mike Conway n'auront pas profité longtemps de leur troisième place acquise en catégorie LMP2 lors des dernières 24 Heures du Mans. L'équipage de l'Oreca 03-Nissan engagée par le Team G-Drive Racing by Delta-ADR a en effet été déclassé suite à la non conformité du réservoir d'essence de leur prototype LMP2, laissant de fait à la Zytek Z11SN-Nissan du Greaves Motorsport la troisième marche du podium manceau.

Le trio composé de Jann Mardenborough, Lucas Ordonez et Michael Krumm, qui avait terminé dans le même tour que l'Oreca 03-Nissan n°26, hérite ainsi des points de la troisième place et pointe désormais en quatrième position au classement LMP2 du Championnat du Monde d'Endurance derrière les deux Morgan-Nissan du OAK Racing Team et l'Oreca 03-Nissan du Pecom Racing.

Un déclassement qui, s'il fait bien évidemment les affaires de l'équipe Greaves Motorsport, aura toutefois privé l'équipe britannique des joies du podium. L'équipe G-Drive Racing by Delta-ADR devrait quant à elle faire appel de cette décision.

Prix de l'Infiniti Q50

Prix de l'Infiniti Q50


Infiniti dévoile les prix du Q50, la berline conçue pour concurrencer les Allemandes : la version équipée d'un moteur diesel s'affiche à 34 800 euros.

Développée avec Sebastian Vettel, le directeur de performance de la marque, l'Infiniti Q50 s'attaque donc au secteur de la berline premium, trusté par les marques allemandes (neuf berlines premium sur dix viennent d'outre-rhin). Ses arguments sont, selon le directeur exécutif du design de la marque nipponne, la modernité, la puissance et un côté plus naturel que ses concurrentes allemandes. Le bloc diesel 2.2l abrité par la version d'entrée de gamme développe une puissance de 170 ch et un couple de 400 Nm, pour des émissions de CO2 de 115 g au kilomètre. Le Q50 est équipé de série du système InTouch doté de deux écrans tactiles, le système Stop/Start, de la caméra de recul ou du volant et du levier de vitesses gainés de cuir. 

La version hybride du Q50 s'offre un moteur 3,5 l de 364 ch qui franchit le 0 à 100 km/h en 5,3 secondes et émet 155 g de CO2 au km. Comme pour la version diesel, elle est disponible en deux et quatre roues motrices. Le Q50 hybride affiche un prix de 53 540 euros. Infiniti dévoilera l'ensemble des finitions, des packs et des options la semaine prochaine. La berline japonaise est disponible à la commande et les premiers modèles seront livrés en septembre 2013.

Jaguar présente son prototype C-X75

Jaguar présente son prototype C-X75


Alors que le projet de mise en production de la C-X75 était tombé aux oubliettes en décembre dernier, Jaguar n'a pas pour autant stoppé le développement de ce concept hybride présenté en 2011 pour commémorer les 75 ans de la marque britannique. La preuve avec cette vidéo que nous propose aujourd'hui le constructeur de Coventry.

Équipé d'un bloc 1.6 litre 4 cylindres, conçu par Williams F1 en collaboration avec Cosworth et jumelé à deux motorisations électriques, le prototype C-X75 Hybride est capable de performances impressionnantes et avale le 0 à 100 km/h en 2.8 secondes pour une vitesse de pointe supérieure à 320 km/h.

Le C-X75 associe le meilleur de la technologie moderne en combinant « les performances d'une Bugatti Veyron et la production de CO2 d'une Prius », ses deux types de motorisations garantissant plus de 850 ch sous le capot – 500 ch pour le moteur essence, 350 ch pour les moteurs électriques - pour des émissions de CO2 équivalentes à 89 grammes au kilomètre.

Et si l'avenir de ce prototype n'est pas clairement défini, Jaguar entend exploiter les différentes technologies embarquées sur les futurs modèles de la marque à commencer par la F-Type, qui pourrait être déclinée prochainement en une version R-S si l'on en croit certaines rumeurs.

Reste que ce prototype C-X75 dispose à lui seul de quelques atouts à faire valoir, et on ne serait pas contre un petit face à face avec les McLaren P1 et autres LaFerrari.



Webber pilote officiel Porsche en 2014

Webber pilote officiel Porsche en 2014


Les rumeurs allaient bon train depuis quelques semaines et l'information est aujourd'hui confirmée : le pilote australien Mark Webber quittera en fin de saison le paddock de la Formule 1 et son Team Red Bull Racing pour rejoindre Porsche et son programme LMP1 en Championnat du Monde d'Endurance.

Depuis le Grand Prix de Malaisie et la crise ouverte qui l'opposa à son co-équipier Sebastian Vettel, les rumeurs ne cessaient d'enfler quant au départ de Mark Webber du Team Red Bull Racing et, après dix années de carrière sanctionnées par neuf victoires en course et 36 podiums, Webber quittera bien la Formule 1 à la fin de cette saison.

L'Australien deviendra en 2014 pilote officiel Porsche et disputera le Championnat du Monde d'Endurance et les 24 Heures du Mans sur le prototype LMP1 de la marque de Stuttgart aux côtés de Romain Dumas, Timo Bernhard et Neel Jani. 

« C'est un honneur pour moi de rejoindre Porsche pour son retour dans le Championnat du Monde d'Endurance et au Mans », a confié l'intéressé. « J'ai hâte de me lancer dans ce nouveau challenge après toutes ces années de F1 ». 

Webber retrouvera une discipline qu'il connait bien pour avoir disputé le championnat FIA GT (1998) ainsi que les 24 Heures du Mans (1998 et 1999) en tant que pilote officiel Mercedes au volant de la CLK GT1.

Loeb domine les qualifs à Pikes Peak

Loeb domine les qualifs à Pikes Peak


Les qualifications du 91ème Pikes Peak Hillclimb ont vu Sébastien Loeb et sa 208 T16 dominer la concurrence et confirmer son statut de grandissime favori à la victoire, vingt-cinq ans après le succès d'Ari Vatanen et sa 405 T16.

On n'en attendait pas moins de Peugeot Sport et de son nonuple Champion du Monde de pilote. Sébastien Loeb a dominé son sujet lors de chacune de ses sorties sur les premiers secteurs chronométrés de cette « course vers les nuages », et signé hier le meilleur temps des qualifications en 3'26.153. Un résultat qui place l'Alsacien en excellente position en vue de l'épreuve qui se disputera dimanche.

« Le plus rapide à l'issue des qualifications s'élancera le premier de la catégorie Unlimited le jour de la course et nous considérons que c'est un avantage car la météo est généralement plus favorable le matin et a tendance à se dégrader un peu plus tard », a ainsi expliqué Jean-Christophe Pallier, chef du projet Pikes Peak de Peugeot Sport. « Plus tôt on passera dimanche, meilleures devraient être les conditions ».

Loeb a devancé son compatriote Romain Dumas, récent vainqueur des 24 Heures du Mans en catégorie GTE-Pro et deuxième de l'épreuve américaine en 2012, crédité d'un chrono en 3'43.556 au volant de sa Norma. L'Alésien devance le tenant du titre Rhys Millen, auteur de son meilleur secteur en 3'51.814.

Des essais libres sont prévus jusqu'à vendredi sur les parties hautes du tracé, le coup d'envoi de l'épreuve étant donné ce dimanche à 9h, heure locale.

Une Mercedes W196 à vendre à Goodwood


Une Mercedes W196 à vendre à Goodwood


La vente aux enchères organisée par la maison Bonhams le 12 juillet 2013 dans le cadre du 20ème Festival of Speed de Goodwood promet d'attirer nombre de collectionneurs. Une rarissime Mercedes-Benz W196 de 1954 y sera en effet proposée à la vente pour un prix qui devrait voir s'envoler bien des records.

Ce châssis 00006/54 doté du bloc 2.5 litres 8 cylindres en ligne est en effet célèbre à plus d'un titre. Aux mains de Juan-Manuel Fangio, celle-ci a remporté coup sur coup les Grand Prix d'Allemagne et Grand Prix de Suisse pour sa première apparition en piste en 1954, offrant ainsi à Mercedes son premier doublé de l'après-guerre.

Après avoir manqué les deux premières manches du championnat en Argentine et en Belgique, la marque allemande avait débuté la saison 54 avec ses modèles « Stromlinienwagen » - avec une carrosserie couvrant les roues – et Fangio s'était imposé au GP de France disputé sur le circuit de Reims.

Moins à l'aise à Silverstone lors du GP suivant, l'Argentin avait réclamé une voiture plus agile et Mercedes-Benz avait répondu à ses attentes en amenant les châssis 0005 et 0006 « einsitzer » - avec roues découvertes - au GP d'Allemagne, avec le succès que l'on sait. Quelques jours plus tard, grâce à sa victoire en Suisse, l'Argentin décrochera son deuxième titre mondial des pilotes.

Si cette « flèche d'argent » ne fait l'objet d'aucune estimation de la part de Bonhams, on peut penser que les enchères devraient s'envoler sans mal au-delà des 10 000 000 €.

11 légendes pour les 90 ans du Mans

11 légendes pour les 90 ans du Mans


Il ne fait aucun doute que les 24 Heures du Mans sont parmi les trois courses les plus légendaires du monde automobile. Seules des mythes tels que les Mille Miglia ou les 500 Miles d’Indianapolis peuvent prétendre à une aura aussi internationale et à une histoire aussi riche en émotions que l’épreuve mancelle. Et l’une des forces de cette course est d’avoir rassemblé à quelques exceptions près la plupart des modèles les plus mythiques de l’histoire de l’automobile. De Bentley à Audi en passant par Ferrari, Porsche ou Jaguar, le circuit de la Sarthe a vu défiler tout ce que le monde compte comme voitures de sport et a servi de terrain de développement pour une grande partie des technologies utilisées sur route aujourd’hui. Pour plus d’infos à ce sujet, je vous invite d’ailleurs à jeter un œil au blog de Vincent (Motorshift), qui a réalisé une rétrospective des avancées techniques réalisées au Mans.

Mais lorsqu’on a servi de terrain de jeu à des centaines de voitures mythiques, comment faire pour n’en choisir qu’une poignée représentative ? Pour célébrer les 90 ans de la course, l’ACO a décidé de confier ce choix aux internautes, qui eurent à sélectionner une voiture phare par décennie. Le résultat de ce vote est une sélection de 11 modèles (les années 90 ont eu le droit à 2 modèles) tous plus symboliques les uns que les autres. Mais le véritable exploit des organisateurs est ailleurs : durant toute la semaine des 24 Heures, le village accueillait une exposition regroupant ces voitures. Et sur les 11 engins exposés, pas moins de 8 gagnantes de l’épreuve étaient présentes aux côtés de 2 voitures ayant terminé en seconde place. Seule l’Alfa Romeo 8C 2300 n’avait pas fini l’épreuve lors de sa participation en 1931. Il a donc fallu un travail de fourmi aux organisateurs pour dénicher et faire venir sur place ces modèles dont certains appartiennent aujourd’hui à des particuliers soucieux de préserver en bon état ces œuvres d’art quasiment inestimables. La Ford GT40 pourrait ainsi probablement prétendre au statut d’Américaine la plus chère du monde si elle passait en vente aux enchères.

Cerise sur le gâteau, ces engins ont rejoint la piste pour deux tours de parade le samedi. Bien qu’effectués à faible allure, ils ont permis de faire à nouveau résonner dans la ligne droite des stands les accords magiques du rotatif de la Mazda 787B ou du V10 de la Peugeot 905... et à la nouvelle génération de découvrir ces fantômes d’un passé légendaire. Assurément, il s’agissait là d’une belle façon de célébrer 90 ans d’une épreuve qui n’a pas fini de nous faire rêver. Et de placer la barre très haute pour le centenaire, en 2023 !

Deux Ferrari ex-Schumacher à vendre

Deux Ferrari ex-Schumacher à vendre


Si vous êtes fan de Michael Schumacher, que vous cherchez un véhicule haut de gamme et que vous êtes en fonds, nous avons peut être la voiture qu'il vous faut. Le concessionnaire Garage Zénith, spécialiste de la voiture de luxe, propose en effet à la vente deux superbes Ferrari ayant appartenu au septuple Champion du Monde allemand !

Durant le long bail qui le vit associé à Ferrari, Michael Schumacher ne s'est pas contenté d'enchaîner les titres mondiaux au volant des F1 de Maranello, il en a aussi profité pour faire l'acquisition de quelques uns des plus beaux modèles produits par la marque au cheval cabré. 

Deux de ces modèles, une Enzo et une FXX, se retrouvent aujourd'hui sur le marché de l'occasion. Et si la première, affichant 8 500 km au compteur, vaut surtout par les nombreux autographes visibles sous son capot – dont celui de Luca di Montezemolo -, la seconde est relativement plus rare.

Équipée du bloc V12 6.3l développant 790 ch, cette FXX est en effet le seul des 30 exemplaires produits à arborer une livrée noire. Par ailleurs utilisée quasi exclusivement sur circuit, d'où son faible kilométrage (900 km), on a pu l'apercevoir dans l'émission britannique Top Gear en 2009 aux mains du « Stig ».

Si vous êtes intéressés par l'un ou l'autre de ces modèles, sachez qu'il vous faudra débourser 1 120 000 € pour faire l'acquisition de la Ferrari Enzo, et 2 034 000 € pour disposer de la FXX.


Deux Ferrari ex-Schumacher à vendre

Le Centenary Alpine Trial à mi-parcours

Le Centenary Alpine Trial à mi-parcours


Célébrant les cent ans du périple effectué par quatre Silver Ghost dans les Alpes autrichiennes en 1913, le « Centenary Alpine Trial » organisé par Rolls-Royce a atteint vendredi le cap de la mi-parcours et posé ses valises dans la ville de Riva del Garda où une soirée de Gala et un feu d'artifice attendaient les 150 protagonistes de ce rallye commémoratif. 

Parti de Vienne le 14 juin dernier, le « Centenary Alpine Trial » est ensuite passé par Salzburg, Lienz, Seefeld et Solda, avant d'arriver à Riva del Garda, en Italie, pour cette étape de prestige. Réunissant quelques 48 modèles Silver Ghost, ce cortège suit les traces des quatre Rolls-Royce Silver Ghost qui, en 1913, ont bouclé un périple de 3000 km et obtenu en retour le titre de « meilleure voiture du monde ».

Cette étape a été marquée notamment par la présence du Duc de Gloucester, Président honorifique du « 20-Ghost Club », venu saluer les participants et admirer le modèle « Ghost Alpine Trial Edition » développé spécialement par le constructeur pour cette occasion, ou encore la Silver Ghost de 1913 alors pilotée par James Radley.

L'arrivée de ce « Centenary Alpine Trial » sera jugée à Vienne samedi prochain, après avoir sillonné les routes alpestres sur plus de 2500 km.


Le Centenary Alpine Trial à mi-parcours

Pikes Peak : Loeb bon pour le service

Pikes Peak : Loeb bon pour le service


Sébastien Loeb et sa Peugeot 208 T16 Pikes Peak ont passé avec succès les vérifications techniques de l'épreuve américaine dont le départ sera donné dimanche 30 juin prochain.

Engagé en catégorie « unlimited », le nonuple Champion du Monde des Rallyes a dû montrer patte blanche devant les commissaires techniques de « la course vers les nuages », et sa 208 T16 donner tous les gages de sécurité attendus par le règlement en vigueur. Loeb a par ailleurs assisté au briefing des « rookies » aux côtés de tous les nouveaux venus sur la classique américaine.

« On commence à rentrer dans le vif du sujet », a déclaré l'Alsacien. « Pikes Peak est une toute nouvelle expérience pour moi et, même si nous avons effectué des essais, je ne sais pas à quoi m'attendre pour la course. Il n'y a qu'une montée et pas de deuxième chance ! Heureusement, jusque là, la voiture est fantastique ».

Depuis les derniers essais menés la semaine dernière sur le parcours officiel, l'équipe Peugeot Sport a intégralement démonté puis remonté la 208 T16 avec laquelle Loeb a effectué quelques tours de contrôle hier sur le circuit de Colorado Springs.

L'Alsacien reprendra le volant dès mercredi pour les premiers essais libres de la 91ème édition du Pikes Peak Hillclimb, avant de s'attaquer à la séance qualificative qui se déroulera mercredi de 5h30 à 9h00, heure locale.

Essai LAND ROVER Range Rover V8 Supercharged


Le Range Rover s'est mis au régime en passant à l'aluminium. Pour autant, il ne perd rien en matière de confort ou d'efficacité hors-piste... et pourra même en surprendre plus d'un dans cette surpuissante version V8 Supercharged !


Prix de la nouvelle Caterham Seven


Prix de la nouvelle Caterham Seven
On savait déjà que Caterham envisageait de lancer la nouvelle version de la Seven à moins de 17 000 livres, soit environ 20 000 euros. Le prix de la nouvelle Caterham Seven sera en fait de 15 000 livres (17 500 euros). 

Caterham, qui a augmenté ses tarifs ces dernières années, veut désormais séduire de nouveaux clients, en proposant un modèle sportif abordable. « Le prix ne devrait pas être une barrière pour le consommateur, explique Graham Macdonald, le patron de Caterham. On voit des personnes qui ont une Ford parce que c'est ce qu'ils ont toujours possédé. Ils commencent par une Fiesta, puis passent à une Focus et montent de plus en plus en gamme. Notre philosophie, particulièrement lorsqu'on est en concurrence avec d'autres marques sympas, est d'amener le consommateur au point de départ et de lui donner les moyens de monter en gamme ». 

Le constructeur anglais, qui fête cette année ses quarante ans, commercialisera en septembre cette nouvelle Seven, dotée d'un nouveau moteur et qui sera plus économe en carburant. Mais, prévient Mcdonald, « elle sera conçue pour les gens qui aiment conduire mais aussi pour ceux qui n'ont pas besoin de puissance extrême ». On verra, avec le nombre de commandes, si cette philosophie a été payante.

Une Ferrari 275 GTB/4 Spyder aux enchères

Une Ferrari 275 GTB/4 Spyder aux enchères
La maison de vente aux enchères RM Auctions proposera en juillet prochain, à l'occasion du Concours d'Élégance de Pebble Beach, en Californie, une rare Ferrari 275 GTB/4 N.A.R.T Spyder dont les bénéfices de la vente reviendront, et c'est assez rare pour le souligner, à des associations caritatives.

Ce châssis n°10709 est l'un des dix exemplaires produits de la GTB/4 N.A.R.T Spyder et figure parmi les plus prisés avec son faible kilométrage et son histoire unique. Son propriétaire, l'homme d'affaires américain Eddie Smith Sr, se déplaça à Maranello en 1967 pour en prendre possession en compagnie de son ami et pilote Luigi Chinetti.

Depuis, cette GTB/4 N.A.R.T Spyder équipée d'un V12 de 330 ch n'a jamais quitté la famille de Mr Smith Sr, dont l'héritier a récemment décidé de procéder à sa vente et de reverser les bénéfices à différentes associations caritatives, marchant ainsi dans les pas d'un père rendu célèbre pour sa philanthropie.

« En prenant la décision de vendre la GTB/4 N.A.R.T, nous voulions faire quelque chose qui aurait donné le sourire à mon père », a expliqué Eddie Smith Jr. « Il a possédé nombre de Ferrari et pour de bonnes raisons, il les a aimées et a aimé en faire profiter les amateurs de belles voitures ».

Aucune estimation n'a été avancée pour cette GTB/4 N.A.R.T Spyder.

Neel Jani nouveau pilote officiel Porsche

Neel Jani nouveau pilote officiel Porsche


Le pilote suisse Neel Jani, 29 ans, prendra dès le 1er juillet 2013 les commandes du nouveau prototype Porsche LMP1 dont il sera chargé du développement aux côtés de l'Allemand Timo Bernhard et du Français Romain Dumas. 

Dévoilé il y a quelques jours, le prototype Porsche LMP1 sera engagé en 2014 dans le Championnat WEC et au Mans, et poursuivra son développement après un premier shakedown réussi sur la piste d'essai de Weissach.

Excellent metteur au point, Neel Jani a souvent tenu le rôle de pilote d'essai notamment en Formule 1 où il officia pour le compte de Sauber (2003/2004) et de la Scuderia Toro Rosso (2005/2006). Depuis 2010 Jani occupe le baquet d'une Lola B12/60-Toyota du Rebellion Racing Team avec lequel il s'est classé quatrième aux 24 Heures du Mans 2012 associé à Nicolas Prost et Nick Heidfeld, avant de remporter « Petit Le Mans » cette fois aux côtés du Français et d'Andrea Belicchi.

« Piloter pour Porsche dans le Championnat du Monde d'Endurance et au Mans est un rêve qui devient réalité », a-t-il expliqué. « J'ai hâte de m'installer au volant et de faire profiter l'équipe de mon expérience. Porsche est une marque à part dans le monde des voitures de sport et je suis fier de faire partie de l'équipe d'usine. Mon but est de gagner Le Mans et le Championnat WEC avec Porsche. Je ne veux pas construire sur l'histoire de Porsche, je veux y ajouter un nouveau chapitre ».

En parallèle de ce nouveau programme, Neel Jani terminera la saison WEC au volant de la Lola B12/60-Toyota LMP1 du Rebellion Racing.

24 Heures du Mans 2013

 GTE Pro et Am : un sprint de 24h

On le dit chaque année, le GT est la catégorie la plus compétitive des 24h du Mans. Et cette édition 2013 n’a pas dérogé à la règle. Pensez donc : jusqu’à la 23ème heure, les seuls moments où le trio de tête en GTE Pro a été séparé par plus d’une minute, c’est durant les interventions du Safety Car ! Et à 4 heures de l’arrivée, seulement 6 secondes séparaient la Porsche #92 pilotée par Marc Lieb de l’Aston #97 emmenée par Darren Turner. Mais la pression était sur le Britannique, désormais seul à défendre les couleurs d’Aston Martin après le crash de la #99 dimanche matin.

Puis à 13h, un tête à queue de la Porsche officielle semblait offrir un peu de répit à l’Aston qui s’offrait une vingtaine de secondes supplémentaires. Mais la météo et la chance en ont décidé autrement. Peu avant 14h, une violente averse se déclenche sur la piste. La plupart des teams donnent pour consigne de rentrer aux stands pour passer en pneus pluie. Mais Richard Lietz, au volant de la Porsche officielle, ne reçoit l’info qu’après son passage devant l’entrée des stands. Et durant le tour qui a suivi, la sortie du Safety Car impose de reconsidérer les variations de météo à venir. Le Manthey Racing décide alors de rester en slicks, afin de protéger son avance sur l’Aston #97 obligée de repartir après le peloton, et désormais en 3ème position derrière la seconde Porsche du Manthey. Au final, la ligne de course s’assèche et le coup de chance de Lietz permet à Porsche AG de s’offrir un doublé pour son retour officiel dans la Sarthe. Une victoire méritée, ne serait-ce que pour le spectacle fabuleux que les 991 et les V8 Vantage ont offert aux spectateurs.

En GTE Am, le spectacle a été assuré par la bataille entre Porsche et Ferrari. Jusqu’à tard dans la nuit, les Porsche #88 du Proton Competition et #77 du Dempsey Del Piero Proton se sont livré une lutte interne. Mais la nuit mancelle est sans pitié. Un accrochage a couté plus de 20 minutes dans les stands à la #88. Voilà qui arrangeait la #77, la Porsche IMSA #76 et les deux Ferrari (#55 et#61) de l’AF Corse. Mais alors qu’il était en tête en milieu de nuit, Dempsey faisait un tour dans les graviers de Dunlop et devait repasser par les stands. Un retard que la 997 ne parviendra jamais à combler.

Le champ était ainsi libre pour la Porsche #76 qui parvint à conserver à environ un demi tour derrière les deux Ferrari jusqu’à l’arrivée. D’une façon générale, le trophée vient ici récompenser une course « avec un peu de chance, et zéro faute », comme l’expliquait Raymond Narac en conférence de presse. On peut ainsi noter l’excellente performance du jeune Jean-Karl Vernay, qui signe ainsi sa première victoire pour sa première participation dans l’épreuve (et qui confirme le nez de Porsche qui a choisi de le soutenir en Porsche Cup), et celle de Christophe Bourret qui ne terminait ici que ses 3ème 24h du Mans après seulement 7 ans de sport auto.

Le GTE n’a donc pas failli à sa réputation en offrant aux spectateurs un véritable sprint de 24h, où la moindre erreur était sanctionnée immédiatement.