Sport Automobile


Vidéo Grand Prix d'Australie 2013

Compte-à-rebours enclenché


Pour les pilotes de F1, la trêve hivernale est bientôt terminée. Dès ce week-end, ils vont de nouveau pouvoir s'affronter en piste. Et comme de coutume, c'est le Grand Prix d'Australie qui donne le coup d'envoi de la saison.

Hors-série F1 2013
Après une saison 2012 riche en rebondissements, l'année 2013 se présente sous les meilleurs auspices pour la Formule 1. La stabilité règlementaire laisse en effet augurer des performances similaires dans les principales écuries. De plus, l'aileron variable DRS et le KERS (système de récupération de l'énergie cinétique) sont toujours là pour faciliter les dépassements. Enfin, il est plus que jamais permis de pousser un cocorico. Le V8 Renault est en lice pour un quatrième titre consécutif et quatre français figurent au départ, une première depuis 19 ans : outre Romain Grosjean chez Lotus, Jean-Eric Vergne chez Toro Rosso et Charles Pic, désormais chez Caterham, on pourra en effet suivre les prestations de Jules Bianchi chez Marussia. Seuls bémols, la diffusion télévisée de de la F1 s'effectue désormais sur une chaîne payante , et la première course, à Melbourne, en Australie, exigera d'être matinal : elle s'élance dimanche à 7 h, heure de Paris. En attendant le départ, n'hésitez pas à vous préparer, en vous plongeant dans notre hors-série annuel  et dans son indispensable guide.



F1 2013

Fini la gratuité

Il va falloir s'y habituer : cette saison, pour regarder la Formule 1, il faudra passer à la caisse. Canal+ vient de reprendre les droits de diffusion du sport mécanique roi, qui sera désormais retransmis en crypté.
F1 2013
Depuis 1992, en France, c'est TF1 qui avait l'exclusivité sur les grands prix de Formule 1. Mais cette année, les droits de diffusion de cette discipline changent de main. Ils deviennent la propriété de Canal+. Avec une conséquence de taille : l'obligation de prendre un abonnement pour suivre la saison 2013, qui débute le 17 mars, à Melbourne, en Australie. Les courses, les qualifications et les essais seront en effet retransmis en crypté. Seul un magazine en clair sera proposé le jour de l'épreuve. Voilà qui contraste avec la gratuité des précédentes années. Mais TF1 n'avait pas caché son intention de débourser moins d'argent pour conserver la F1, ce qui a permis à Canal+ de faire une offre plus intéressante.

Pescarolo Team

Clap de fin


Imaginer les 24 Heures du Mans sans Henri Pescarolo ? Quasiment inconcevable. Mais le célèbre pilote-chef d'équipe ne sera vraisemblablement pas présent à la prochaine édition, car son écurie vient d'être mise en liquidation judiciaire.
Pescarolo Team
Après 33 participations aux 24 Heures du Mans en tant que pilote, Henri Pescarolo a entamé une reconversion comme patron d'équipe, en 2000. Une aventure qui risque malheureusement d'arriver à son terme. L'écurie Pescarolo Team vient d'être mise en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce du Mans. Lâchée par ses principaux sponsors, après une saison 2012 décevante, elle n'a pas pu fournir de solution de continuation au terme de sa procédure de sauvegarde. Un coup dur pour une équipe qui avait été sauvée des eaux en 2010, lorsque deux amis d'Henri avaient racheté les deux prototypes mis aux enchères à l'occasion d'une première liquidation judiciaire. Mais si c'est vraisemblablement la fin du Pescarolo Team, le célèbre pilote-manager ne baisse pas les bras : il compte bien écrire d'autres pages de l'histoire de l'endurance. Reste à savoir sous quelle forme...

Trophée Andros 2013

L'ambiance se réchauffe


L'an passé, le Trophée Andros s'était terminé sur une polémique. Mais pour l'instant, rien de tel pour la saison 2012-2013, qui continue à proposer un spectacle de qualité, malgré le départ d'Alain Prost et des deux constructeurs officiellement engagés.
Trophée Andros 2013
Le dernier Trophée Andros avait laissé un goût amer. Skoda scandalisé par les "magouilles", Jacques Villeneuve raillant une compétition devenue "Trophée Alain Prost", les références aux traitements de faveur envers le "Professeur" et son fils Nicolas pleuvaient. Eliminé après une sortie, le père avait en effet pu réparer sa monture durant un drapeau rouge avant de prendre un nouveau départ. Une opération interdite, mais qui permettait à Prost de s’imposer et de célébrer son titre, entre huées et stupeur générale. Touchés dans leurs orgueils, les Prost laissent place nette tandis que des jeunes loups apparaissent. Et si le plateau réuni à Val Thorens, pour la première manche, ne cachait pas sa déception de ne pas courir aux côtés du quadruple champion du monde de F1, l’organisation travaille d’arrache-pied pour ramener des invités de luxe avant la clôture. Jacques Villeneuve est revenu à partir de la troisième épreuve, à l'Alpe d'Huez. Mais on parle aussi à mots-couverts d’un retour d’Yvan Muller, parti il y a quelques années en raison de la politique entourant Alain Prost, ou d’une apparition de Sébastien Loeb.
Trophée Andros 2013
De quoi repartir sur de nouvelles bases pour cette 24ème édition du célèbre Trophée. Du nouveau ? En façade du moins. Si Skoda est parti et Dacia n'est plus représenté que par une équipe privée, Citroën fait son apparition avec la  DS3 , rivalisant avec les DaciaLodgy , Renault Clio , Toyota Auris  et autres BMW Série 1 . Sans oublier les Mini Countryman , une monture pilotée par Jean-Philippe Dayraut, qui domine actuellement la saison. Malgré les apparences, le règlement technique demeure très strict pour contrôler les coûts, avec de fortes contraintes sur les éléments du véhicule : dimensions précises du châssis tubulaire, quatre roues motrices et directrices, caractéristiques moteurs figées (V6 3.0 d'environ 340 chevaux, limité règlementairement par le taux de compression, la levée d’arbres à cames et un régime moteur maximal fixé à 7.500 tours/minute), etc. La différence repose alors sur les carrosseries, de type Silhouette et moins restreintes techniquement.
Trophée Andros 2013
Le format monotype est assumé dans le Trophée Andros électrique, qui se court à part et possède depuis cet hiver un format de qualifications et de course similaire au Trophée thermique. Pionnière dans les courses électriques, l’Andros Car développée par Exagon Engineering évolue peu malgré une nouvelle gestion électronique, un nouveau convertisseur (Haute/Basse tension) et l’ajout d’un nouveau spoiler avant. Les autres caractéristiques demeurent inchangées : moteur Siemens de 122 ch (90 kW) et 200 Nm, 2 roues arrière motrices avec différentiel autobloquant et batterie Li-Ion Saft 320 V. Des batteries identiques à celles de 2010, première année du challenge électrique, offrant un laboratoire à grande échelle pour Exagon et Saft, liés dans la fiabilisation de la Furtive eGT aperçue au Mondial  de Paris.
Trophée Andros 2013
Critiqué durant l’intersaison, le patriarche du Trophée Andros, Max Mamers (ci-contre avec Franck Lagorce), restait droit dans ses boots et se réjouissait, à l'ouverture de la nouvelle saison, entre deux assiettes de tartiflette, de pouvoir réunir un plateau de qualité dans un paddock décontracté et unique. Et s'il semblait exclure tout retour à l’un des évènements les plus populaires du Trophée lors de la dernière décennie, une manche au Stade de France, Mamers n’a pas caché sa nouvelle priorité : faire courir les Andros Car dans les rues d’une capitale après les deux éditions du GP électrique de Pau. Un clin d'œil appuyé aux divers projets électriques. Du changement dans la continuité, mot d’ordre du 24e Trophée Andros.

Grand Prix du Brésil 2012

Finale à rebondissements


Vettel champion du monde ? Voilà qui n'a rien d'une surprise. Mais le couronnement du pilote allemand ne s'est pas vraiment apparenté à une promenade de santé : le Grand Prix du Brésil a plutôt ressemblé à un parcours du combattant.
Grand Prix du Brésil 2012
Avec une avance confortable de 13 points et une voiture au mieux de sa forme, Sebastian Vettel pouvait espérer un Grand Prix du Brésil plutôt tranquille. Mais dès le premier tour, il a dû déchanter : collision avec Bruno Senna, tête à queue, voiture endommagée... le voilà relégué en dernière position, et obligé de cravacher pour s'assurer le titre. Un objectif d'autant plus difficile à atteindre que la météo s'est montré incertaine tout au long de la course, alternant entre averses et accalmies, et obligeant à de multiples changements de pneus, handicapés par un micro défaillant qui plus est. D'un bout à l'autre, le suspense a donc été de mise, et Fernando Alonso s'est retrouvé en situation de gagner le titre à plusieurs reprises. Mais finalement, sa deuxième place, derrière Jenson Button, n'a pas suffi. En terminant sixième de la course, Vettel est parvenu à décrocher son troisième sacre au championnat du monde des pilotes. Avec à peine quatre points d'avance !

Vidéo Grand Prix du Brésil 2012

L'heure de vérité


Cette année, le suspense aura duré jusqu'au bout. Mais dimanche, la Formule 1 consacrera un nouveau champion du monde. Derniers prétendants en lice, Sebastian Vettel et Fernando Alonso vont devoir se départager au Brésil, sur le circuit d'Interlagos.
Vidéo Grand Prix du Brésil 2012
Oubliée, la domination implacable de Sebastian Vettel en 2011 et le titre attribué à quatre courses de la fin. Alors qu'il ne reste plus qu'une seule épreuve à disputer, le double champion du monde allemand n'est toujours pas assuré de garder sa couronne. Mais le jeune pilote se présente au Brésil avec un bel avantage : il possède 13 points d'avance sur Fernando Alonso, son dernier rival. Même si l'Espagnol l'emporte, Vettel peut donc se contenter d'une quatrième place. Il va néanmoins devoir se méfier, car le tracé d'Interlagos, dans la banlieue sud de Sao Paulo, fait partie des plus exigeants de la saison : montées et descentes abruptes, enchainements rapides, sans oublier une météo encore incertaine. Voilà donc un rendez-vous à ne pas manquer pour les amateurs de Formule 1. Rendez-vous ce dimanche, à 17 h, pour le départ de cet ultime duel.

Grand Prix des États-Unis 2012

Red Bull couronné, Vettel touche au but


Pas besoin d'attendre la dernière course de la saison pour connaître le nouveau champion du monde des constructeurs en F1 : Red Bull s'est assuré le titre dès ce week-end. Contrairement à Sebastian Vettel, qui s'est contenté d'accroître son avance sur Fernando Alonso.
Grand Prix des États-Unis 2012
En signant la pole position, sur le tout nouveau circuit d'Austin, aux États-Unis, Sebastian Vettel semblait bien parti pour remporter le championnat avant terme. D'autant que son grand rival, Fernando Alonso, était relégué à la septième place sur la grille. Mais finalement, le suspense perdurera jusqu'à la dernière course, le week-end prochain, au Brésil. Parti deuxième, Lewis Hamilton a en effet réussi à remporter l'épreuve. Alors que, dans le même temps, Fernando Alonso limitait les dégâts, en se hissant sur la troisième marche du podium, juste derrière Vettel. L'espagnol peut donc conserver quelques espoirs, même si la partie ne sera pas facile : avec 13 points d'avance, Vettel peut se contenter d'une quatrième place à Sao Paulo. En revanche, la cause est entendue dans le championnat des constructeurs, adjugé à Red Bull pour la troisième fois d'affilée.

Vidéo Grand Prix des États-Unis 2012

Premier tour de piste


Après quatre années d'absence, la Formule 1 revient aux États-Unis. Elle investit un circuit complètement nouveau, à Austin, au Texas. Embarquez à bord de la Lotus-Renault de Jérôme d'Ambrosio pour découvrir ce tracé.
Vidéo Grand Prix des États-Unis 2012
Fini Indianapolis et son appellation prestigieuse : aux États-Unis, la Formule 1 se donne désormais rendez-vous à Austin, au Texas. Un circuit fraîchement sorti de terre, qui servira de théâtre pour l'avant-dernière épreuve du championnat. Pour les pilotes, c'est un sacré challenge. Alors que les enjeux redoublent en cette fin de saison, ils vont devoir s'habituer à un tracé qu'ils ne connaissent pas. Avant le début des essais, ils n'ont en effet pas pu rouler sur cette piste. Une consigne qui ne s'applique pas au Belge Jérôme d'Ambrosio : le troisième pilote de Lotus-Renault a pu découvrir le circuit d'Austin bien avant, en embarquant des caméras avec lui. Disputée le dimanche 18 novembre à 20 h, heure de Paris, cette course ne sera visible en direct que sur Eurosport. Il faudra attendre 00 h 30 pour découvrir une rediffusion sur TF1, qui a préféré donner la priorité à son journal télévisé et à sa traditionnelle soirée cinéma.

Vidéo Grand Prix d'Abu Dhabi 2012

Crépuscule de la saison


Disputé à la tombée de la nuit, le Grand Prix d'Abu Dhabi est l'un des derniers Grand Prix de la saison 2012. L'une des dernières occasions pour freiner l'irrésistible ascension de Sebastian Vettel vers un troisième titre mondial.
Vidéo Grand Prix d'Abu Dhabi 2012

Après un début de saison assez difficile, Sebastian Vettel vient de remporter quatre Grand Prix d'affilée. Le pilote allemand a ainsi pris une belle avance sur son second, l'Espagnol Fernando Alonso. Le Grand Prix d'Abu Dhabi va-t-il lui permettre de confirmer ? En dominant la seconde séance d'essais libres, le double champion du monde en titre prouve en tout cas qu'il faudra compter sur lui. Mais les McLaren de Lewis Hamilton et Jenson Button semblent avoir retrouvé leur compétitivité. Elles ont pris les deuxièmes et troisièmes places, après avoir réalisé le meilleur temps dans la première session. De quoi espérer une belle bagarre pour la course, qui se déroule dimanche à 14 h, heure de Paris... et au coucher de soleil en horaire local, ce qui donne lieu à des images d'une rare beauté.

Vidéo Grand Prix d'Inde 2012

Vettel tente le doublé


Le Grand Prix d’Inde fait partie des nouvelles épreuves du Championnat du Monde. Il n’en est qu’à sa seconde édition.
Après la Chine et la Corée, l’Inde. Avec de tels pays à son calendrier, la Formule 1 a pris une nouvelle dimension. Au plan médiatique, elle bénéficie d’une audience supplémentaire considérable et évolue dans des nations où l’automobile est en plein essor. Les constructeurs impliqués ne peuvent que se féliciter de cette exposition planétaire. Rebaptisée Buddh International Circuit, la piste indienne, située à une cinquantaine de kilomètres de New Delhi, accueille cette année son deuxième Grand Prix. En 2011, la première édition était revenue à l’insatiable Vettel, qui se montre aussi dominant lors de la première séance des essais.
Retransmission de la course : dimanche, dès 10h30 (heure de Paris).

Vidéo Grand Prix de Corée 2012

Troisième essai


Disputé depuis 2010, sur un circuit créé pour l'occasion, le Grand Prix de Corée a connu deux premières éditions assez mitigées. La troisième offrira-t-elle enfin le spectacle escompté ? Verdict ce week-end.
Vidéo Grand Prix de Corée 2012

Après un début de saison un peu poussif, la fusée Sebastian Vettel est lancée. Il y a moins d'une semaine, le double champion du monde a remporté le Grand Prix du Japon, revenant à quatre points du leader Fernando Alonso. En Corée, sur le jeune circuit de Yeongam, le pilote allemand semble bien parti pour récidiver. Il a en effet dominé la seconde séance d'essai libre, disputée ce vendredi, en devançant son équipier Mark Webber... et son adversaire espagnol de Ferrari. Reste à confirmer en qualifications, puis lors de la course, qui sera diffusée ce dimanche à 8 h, heure de Paris.

Vidéo Grand Prix de Suzuka 2012

Prêts pour le grand huit


Avec sa piste en forme de huit et sa grande roue placée à proximité, Suzuka est un tracé atypique en Formule 1. Mais c'est surtout l'un des rendez-vous préférés des pilotes.

Départ à la retraite de Michael Schumacher , transfert de Lewis Hamilton chez Mercedes, sans parler d'un éventuel Grand Prix dans une Grèce en faillite... ces derniers jours, la Formule 1 a fait beaucoup parler de son avenir. On en oublierait presque que la saison actuelle est encore loin d'être jouée. Ce week-end, pour tenter de se départager, 

Lewis Hamilton, britannique, né le 7 janvier 1985. McLaren Mercedes.

les pilotes sont conviés sur l'un de leurs circuits favoris, celui de Suzuka. Rapide et technique, cette piste est même souvent préférée à Spa-Francorchamps ! Seul bémol : il faudra programmer le réveil pour 8 h du matin (heure de Paris), dimanche prochain, si vous souhaitez suivre ce Grand Prix du Japon en direct.

Formule 1

Michael Schumacher raccroche pour de bon


C'est déjà la deuxième fin de carrière pour le septuple champion de Formule 1. Mais cette fois, la retraite de Michael Schumacher semble définitive.
Michael Schumacher, allemand, né le 3 janvier 1969. Mercedes AMG.
En annonçant la signature avec Lewis Hamilton pour les trois saisons à venir, l'écurie Mercedes Grand Prix a quelque peu précipité les choses. Logiquement, apparemment sans proposition alternative intéressante, Michael Schumacher raccroche les gants, le casque, et la combinaison ignifugée à la fin 2012. De plus, dans la déclaration qu'il a faite en présence des têtes pensantes de Mercedes GP, Norbert Haug et Ross Brawn, il exclut un éventuel retour. En effet, en expliquant qu'il manque de motivation pour prolonger sa carrière d'une ou deux saisons, l'Allemand ne risque pas d'être engagé par un autre chef d'écurie sain d'esprit. "Schumi" dit donc bien Adieu, et pas Au revoir.
Cette décision met le point final à une carrière exceptionnelle, couronnée de sept titres mondiaux. Un record qui semble aujourd'hui impossible à battre. Et ce parcours n'est pas déshonoré par son retour en compétition peu fructueux. Depuis 2010, Schumacher court derrière les résultats, malmené par son fougueux coéquipier Nico Rosberg et une voiture qui se montre rarement compétitive. Âgé de 43 ans, avec 91 victoires en Formule 1 à son actif, Michael Schumacher prend donc sa retraite dorée. Pour l'instant, il n'a pas précisé ce qu'il va faire dans les années à venir. Mais il ne nous étonnerait guère qu'il enfourche à nouveau une moto, pour faire des étincelles sur circuit, comme il l'avait fait pendant la parenthèse 2007-2010.

Grand Prix F1 de Singapour 2012

La (longue) dernière ligne droite


Encore sept épreuves à disputer, loin, très loin, des bases européennes des équipes de Formule 1. Singapour, le premier Grand Prix disputé de nuit, véritable spectacle "son et lumière" ouvre ce long sprint final. Bien malin celui qui, aujourd’hui, peut avancer un pronostic crédible tant les postulants au titre mondial se tiennent dans un mouchoir de poche.
Fernando Alonso (Ferrari) attaque le dernier tiers du championnat du monde en tête mais c’est un leader fragile. Certes, son compteur affiche 179 points mais, derrière lui, Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes), Kimi Raikkonen (Lotus-Renault) et Sebastian Vettel (Red Bull-Renault), vainqueur l’an passé à Singapour, sont de redoutables chasseurs qui totalisent respectivement 142, 141 et 140 points  ! L’Espagnol a, bien malgré lui, joué son joker à Spa (il fut victime de l’accrochage provoqué par Romain Grosjean) et devra être aussi régulier qu’il l’a été depuis le début de la saison en marquant à chaque occasion.
Fernando Alonso, espagnol, né le 29 juillet 1981. Ferrari

 En effet, sa marge de 39 points, quand une victoire en vaut 25, est loin de le mettre à l’abri. Pour Vettel, double champion en titre, la saison est plus compliquée que les deux précédentes et les soucis de fiabilité (alternateur) rencontrés en Italie l’ont lourdement pénalisés. Nul doute aussi que ces pannes ont troublé les relations entre Red Bull et Renault. Invité surprise de cette fin de saison, Raikkonen a les moyens de jouer les trouble-fête jusqu’au bout. Et ce ne serait que justice qu’il remporte au moins une course, tant il a fait étalage de son pilotage exceptionnel : rapidité, gros cœur, régularité. Comme les McLaren ne sont jamais battues et que Webber n’a pas l’intention de faire de la figuration, la tâche d’Alonso s’avère extrêmement ardue. 
Quant à Romain Grosjean, il ne joue pas le titre, mais certainement la suite de sa carrière dans ce marathon de sept Grands Prix qui s’achèvera le 25 novembre à Abu Dhabi.
Classement avant le GP de Singapour, retransmis dimanche, 23 septembre, à 14 h  (heure de Paris) :
1. Alonso, 179 pts ; 2. Hamilton, 142 ; 3. Raikkonen, 141 ; 4. Vettel, 140 ; 5. Webber, 132 ; 6. Button, 101 ; 7. Rosberg, 83 ; 8. Grosjean, 76 ; … 17. Vergne, 8.

Grand Prix d’Italie 2012

Rendez-vous avec la légende


Depuis 1950, et sans interruption, à une année près, Monza accueille le GP d’Italie. Parmi les pilotes encore en activité, seuls Schumacher, Alonso et Vettel ont déjà gagné sur l’Autodromo.
Grand Prix d’Italie 2012
Le championnat du monde de Formule 1 ne serait pas le même sans les escales belge et italienne programmées à une semaine d’intervalle. Ces deux rendez-vous disputés sur des circuits mythiques, Spa-Francorchamps et Monza, ont en commun la vitesse et la légende : 45 ont eu lieu dans les Ardennes et 61 sur l’Autodromo de la banlieue milanaise ! Seuls trois des pilotes du plateau 2012 ont gagné au pays des "Tifosi", Michael Schumacher (5 fois), Fernando Alonso et Sebastian Vettel (2 chacun). Ce dernier, vainqueur en 2011, avait acquis son premier succès prometteur en F1 sur cette piste en 2008 au volant d’une Toro Rosso. Si la moyenne du GP d’Italie est supérieure d’une dizaine de km/h à celle du GP de Belgique (environ 220 contre 210), il n’en demeure pas moins que la vitesse de pointe reste déterminante dans les deux cas. Dimanche dernier, le carambolage du départ n’a pas permis de vérifier que la plupart des occupants des premières lignes étaient en mesure de confirmer leurs performances en courses. Une chose est sûre, il faudra donc compter sur les McLaren-Mercedes et les Lotus-Renault (avec Jérôme d’Ambrosio dans la voiture de Romain Grosjean). Les Sauber seront-elles aussi rapides ? Et quid des Ferrari avec Alonso dont la position au championnat est nettement moins favorables depuis dimanche dernier ? Et pourquoi pas la victoire pour super Raikkonen ? Autant de bonnes raisons pour rendre Monza incontournable. Il faut regarder et vivre cette course, la dernière apparition européenne de la F1 en 2012. Le Grand Prix se déroule le dimanche 9 septembre, à 14 h.

Grand Prix de Belgique 2012

La pluie gâche la rentrée


Une météo exécrable a perturbé la première journée d’essais du Grand Prix de Belgique à Spa. De nombreux pilotes ont préféré attendre à l’abri plutôt que prendre des risques inutiles sur cette piste à hauts risques. Alonso, leader du championnat, n’a jamais gagné cette épreuve, douzième des vingt rendez-vous de la saison et avant-dernière en Europe.
Charles Pic, français, né le 15 février 1990. Marussia



Dans les Ardennes belges, largement en avance sur le calendrier, la météo s’est mise en mode automnal. Résultat, le retour en piste des F1 après la pause estivale n’a pas vraiment eu lieu. Après une matinée des plus maussades, l’après-midi ne se prêtait guère à un retour des monoplaces sur le splendide circuit de Spa-Francorchamps qui, en de telles circonstances, devient un toboggan à hauts risques. Il faudra donc attendre samedi matin pour qu’une hiérarchie se dégage, les meilleurs chronos de Kobayashi (Sauber-Ferrari), dans la première séance d’essais matinale, et de Charles Pic (Marussia-Cosworth), dans la seconde n’ont aucune valeur. Ils rappellent simplement que les pilotes de F1 sont des hommes au gros cœur : s’élancer à l’assaut de cette piste détrempée est un acte héroïque. D’ailleurs, beaucoup ont préféré miser sur le retour d’un ciel plus clément et sont restés à l’abri, dans leurs motor-homes.
Grand Prix de Belgique 2012
Cette journée blanche a laissé la vedette à Michael Schumacher qui fête à Spa, le circuit de ses débuts en F1 en 1991 sa 300e apparition en Grand Prix. Même si les statistiques n’attribuent, avant le GP de Belgique 2012, "que" 298 départs au septuple champion du monde allemand. Pourquoi ? Parce qu’en 1996, à Magny-Cours, Schumi, auteur de la pole-position, avait été victime d’une casse moteur dans le tour de formation et n’a donc pas pris le départ. N’empêche, 299 ou 300, cela ne change rien au palmarès du "Kaiser" qui, la semaine prochaine à Monza sera le seul, avec Rubens Barrichello (323) à atteindre ce palier. Les rendez-vous belge et italien sont les deux dernières courses européennes avant les sept lointains Grands Prix de fin de saison. C’est loin d’être joué pour Fernando Alonso...

Vidéo Grand Prix de Hongrie 2012

L’importance de la pole-position


Bien qu’il ne s’agisse pas d’un tracé urbain, l’Hungaroring est l’un des circuits où il est le plus difficile de dépasser. Autant dire que la pole-position est un atout majeur pour tenter de prendre la direction des opérations d’emblée. Si la chaleur sera de mise dans la région de Budapest, il n’est pas exclu qu’un orage vienne perturber la course dimanche.
Vidéo Grand Prix de Hongrie 2012
Pas moins de sept anciens vainqueurs seront au départ du Grand Prix de Hongrie dimanche : Michael Schumacher (ci-contre), le recordman de l’Hungaroring avec 4 victoires, Jenson Button (2), Lewis Hamilton (2), Fernando Alonso (1), Kimi Raïkkonen (1), Mark Webber (1) et Heikki Kovalainen (1). A l’exception de ce dernier, dont l’équipe Caterham est toujours à la recherche de son premier point, les six autres peuvent prétendre signer le meilleur chrono, sans oublier Sebastian Vettel, "poleman" en 2011 et deuxième à l’arrivée, derrière Button et devant Alonso. L’exercice de la conquête de la pole-position sera donc déterminant : celui qui le réussira sera en bonne place pour augmenter son capital de points, tant il est difficile de doubler sur le tourniquet hongrois long de 4,381 km.
Vidéo Grand Prix de Hongrie 2012
Enfin, souvenons-nous que l’an passé, Felipe Massa (ci-contre) avait signé le quatrième temps des essais et le meilleur tour en course sur ce circuit où, en 2009, il avait été blessé en recevant un écrou perdu par la Brawn de son compatriote Rubens Barrichello. Comme c’est fréquemment le cas, la chaleur sera au rendez-vous. Dimanche, des orages pourraient s’inviter dans la région de Budapest. Si la pluie survient en course, tout est possible. Sinon, le risque de voir des positions figées est grand. Quel que soit le résultat, Alonso est assuré de partir en vacances en tant que leader du championnat du monde puisqu’il compte 154 points contre 120 à Webber et 110 à Vettel, alors qu’une victoire en rapporte 25. Le rendez-vous hongrois est le onzième de la saison et débouche sur la trêve estivale de quatre semaines en août. Le Grand Prix de Hongrie a lieu le dimanche 29 juillet à 14 heures. Reprise le 2 septembre à Spa-Francorchamps, en Belgique.

Grand Prix d'Allemagne 2012

Alonso super héros


Irrésistible sous la pluie durant les essais, magistral par beau temps en course, le pilote espagnol a totalement dominé ses adversaires lors du Grand Prix avec une Ferrari, qui malgré d’indéniables progrès, n’est pas totalement à la hauteur des McLaren, en regain de forme, et de la Red Bull de Vettel.
Grand Prix d'Allemagne 2012
Au niveau du spectacle, par rapport aux neuf Grands Prix précédents, celui d’Allemagne n’est pas en pole-position. En revanche, la maestria avec laquelle Fernando Alonso s’est imposé est bluffante. Du premier au dernier tour, le patron, c’était lui. Et comme la veille sous la pluie, il avait également été le meilleur, l’Espagnol est plus que jamais le favori pour le titre 2012. D’autant plus que sa Ferrari, même si elle a incontestablement progressé, n’est pas l’arme absolue. Alonso, déjà double champion du monde, est un très grand ! "Je n’ai pas eu le moindre moment de répit, a-t-il déclaré après l’arrivée, mais je pense que j’étais bien moins stressé que tous les membres de l’équipe et que nos supporteurs devant leurs écrans de télévision. Quand je me souviens à quel niveau nous étions lors des essais hivernaux à Jerez ou lors du premier Grand Prix en Australie, je mesure le travail accompli par tout le monde à Maranello."
Grand Prix d'Allemagne 2012
La trentième victoire d’Alonso est la 219e de la Scuderia Ferrari et la 21e en Allemagne. Ce qui permet au patron de la marque italienne, Luca di Montezemolo, de déclarer : "Voir Ferrari gagner dans ce pays qui compte tant de constructeurs prestigieux est une grande satisfaction. Je suis fier du travail effectué par notre équipe, nous devons continuer comme ça." Dès dimanche prochain en Hongrie avant la trêve estivale ? Si Alonso réussit la pole-position sur le tourniquet hongrois où il est quasiment impossible de doubler, il sera intouchable. Et en cas de victoire, son option sur le titre ne mériterait presque plus l’usage du conditionnel.
En forme
  • Fernando Alonso est le patron de la F1. Sa science de la course, sa combativité, son pilotage irrésistible font de lui l’incontestable favori du championnat du monde, même si neuf Grands Prix restent à disputer. 
  • Jenson Button retrouve des couleurs. Transparent après un début de championnat prometteur (victoire en Australie), le champion du monde 2009 a enfin retrouvé le chemin du podium.
  • Grand Prix d'Allemagne 2012
    Kimi Räikkönen, quatrième, est finalement troisième après la pénalité infligée à Vettel. Une belle constance pour le Finlandais qui a marqué des points dans neuf des dix GP disputés !
  • Sauber, vingt points de plus au compteur grâce aux 4e et 6e places de Kobayashi et Perez. Logiquement, avec 80 points, l’équipe suisse motorisée par Ferrari est la meilleure des "petites" écuries derrière Red Bull-Renault (230), Ferrari (177), McLaren-Mercedes ( 160), Lotus (159) et Mercedes (105). 
En panne
  • Romain Grosjean n’a jamais été dans le coup, aux essais comme en course. Une déception à faire oublier au plus vite.
  • Mark Webber, l’ombre de lui-même à Hockenheim. Surprenant ! 
  • Pastor Maldonado laisse entrevoir de belles performances mais depuis son succès en Espagne, il n’a plus marqué un seul point.
  • Toro Rosso n’a marqué que six points depuis le début de saison... Les temps sont durs pour Jean-Eric Vergne et Daniel Ricciardo. 
Prochain grand Prix : Hongrie, dimanche 29 juillet à 14 heures


Vidéo Grand Prix d'Allemagne 2012

Le réveil de McLaren


Globalement décevantes malgré deux victoires en neuf Grand Prix, les Mclaren doivent se ressaisir lors du GP d’Allemagne qui marque la mi-saison. Entre les gouttes, Jenson Button a réussi une performance qui laisse espérer des jours meilleurs.
L'Allemagne a fait le choix de l'alternance: organisé au Nürburgring l'an pas...
Vidéo Grand Prix d'Allemagne 2012
Certes, Jenson Button et Lewis Hamilton ont gagné chacun un Grand Prix cette saison (le premier en Australie, le second au Canada), mais il n’en demeure pas moins que leurs positions respectives au championnat du monde (Lewis 4e et Jenson 8e) sont bien loin de ce qu’on pouvait attendre des McLaren en début de saison. Si Hamilton peut encore espérer bien figurer en fin de saison, puisqu’il ne compte "que" 37 points de retard sur le leader, Fernando Alonso, la cause semble entendue pour Button : son déficit de 79 points, soit trois victoires et une huitième place, ne pourra pas être comblé. Lors de la première journée d’essais du Grand Prix d’Allemagne, disputé cette année à Hockenheim, ce dernier s’est mis en évidence en étant le seul à descendre sous la barre des 1’17’’ au tour. Et derrière lui, son équipier confortait le regain de forme des McLaren. Pas question de confirmer lors de la seconde séance d’essais, la météo capricieuse empêchant toute amélioration des chronos.
Vidéo Grand Prix d'Allemagne 2012
Si samedi s’annonce également humide, il semblerait que la course doive se dérouler sur une piste sèche dimanche. Il y a deux ans, sur ce même circuit, les duettistes anglais avaient terminés quatrième et cinquième, loin derrière les deux Ferrari (Alonso et Massa) et Vettel. Après Webber et Alonso, cette course sera-t-elle l’occasion pour un troisième larron de gagner un deuxième Grand Prix cette saison ? Les deux pilotes Lotus-Renault, Kimi Raïkkonen et Romain Grosjean rêvent eux de s’imposer, tout simplement. Ce sera cependant dur pour le Français qui, en raison d’un changement de boîte de vitesses (la même doit servir pendant quatre GP consécutifs) sera pénalisé de cinq places sur la grille de départ. La course allemande marque la mi-saison. La semaine prochaine, la F1 a rendez-vous en Hongrie avant de marquer une pause de quatre semaines en août. Reprise le 2 septembre à Spa-Francorchamps, en Belgique. Le Grand Prix d’Allemagne se déroule quant à lui le dimanche 22 juillet à 14 heures.

Gymkhana 5

Ken à Block


Ken Block dépense sans compter. Pour réaliser son "Gymkhana 5", il a fait boucler plusieurs quartiers de San Francisco. Le résultat : une visite "touristique" très sportive des lieux marquants de la ville, des emblématiques Cable-Car jusqu'à Lombard Street, en traversant le port de San Francisco…
Si vous trouvez que sa voiture a des allures de panneau publicitaire, c’est avant tout parce que c’en est un. Peu le savent, mais en plus d’être un cascadeur et rallyman confirmé, Ken Block est aussi le directeur et co-fondateur de la marque DC Shoes. D’où le nombre important de plans sur son logo. Le coût de ces vidéos se compte sûrement en millions, mais cela permet à DC de s’offrir une campagne de publicité de grande envergure. Au lendemain de sa sortie, le Gymkhana 5 affiche déjà près de 4 millions de vues sur Youtube tandis que l’ensemble des Gymkhana comptabilise plus de 100 millions de vues. La voiture utilisée pour l’événement est la même que celle utilisée pour les X-Games (où il s’est classé 2e , derrière Sébastien Loeb), une Ford Fiesta HFHV, dotée d'un quatre-cylindres 2.0 de 600 chevaux et 900 Nm de couple.

Grand Prix d’Europe 2012

Alonso fait le break


Fernando Alonso, déjà victorieux en Malaisie, a mis un terme à la série record de sept vainqueurs différents en sept courses en enlevant son second Grand Prix, à Valence. Alors qu’il semblait imbattable, Vettel, auteur de la pole position, a dû renoncer, alors que son équipier Webber finit au pied du podium sur lequel monte Michael Schumacher, pour la première fois depuis son retour en 2010.
Grand Prix d’Europe 2012
Waouh ! Quatre voitures à l’amorce de certains virages, des petits pelotons en pleine bataille, des accrochages, des abandons en tête de la course (Vettel, Grosjean), des rêves de victoire pour les supporters français et un vainqueur exceptionnel, Alonso, qui termine devant deux autres champions du monde, Raïkkonen et Schumacher, le Grand Prix d’Europe s’est inscrit dans la lignée des sept précédents. Seule différence, le vainqueur avait déjà une victoire à son actif. La manière avec laquelle le pilote Ferrari l’a conquise est spectaculaire : une fois la voiture de sécurité rentrée aux stands, l’Espagnol a bondi lors d’un "restart", comme c’est classique à Indianapolis, et "croqué" Grosjean. Maîtrise, assurance, vista, le double champion du monde a offert une 218e victoire à la Scuderia qui peut lui dresser un tapis rouge. Les deux autres hommes forts de la manche européenne, Vettel et Grosjean, ont été trahis par leur mécanique. Vraiment dommage. 
Grand Prix d’Europe 2012
En forme
  • Fernando Alonso est un fantastique compétiteur. Jamais il ne baisse les bras ! Aux anges, il s’est laissé porter par l’enthousiasme du public dans son tour d’honneur et a pleuré de bonheur au moment de l’hymne national espagnol. Un grand moment d’émotion pour ce géant de la F1, qui a, selon ses propres déclarations, réussi la plus belle course de sa carrière. Avec 111 points, il est en tête du championnat avec 10 points d’avance sur Webber.
  • Mark Webber, parti 19e, termine 4e. Voilà qui donne une idée de la remontée de l’Australien, toujours âpre au combat. Ce résultat lui permet de passer devant son équipier Vettel et de conserver toutes ses chances dans la course au titre. 
  • Michael Schumacher enfin sur le podium. Le "kaiser" mérite cette troisième place même si les circonstances l’ont favorisé.
  • Grand Prix d’Europe 2012
    Sebastian Vettel n’est pour rien dans son abandon (panne d’alternateur). Parti en pole-position, ce qui lui permet de rejoindre Jim Clark et Alain Prost (33), il maîtrisait la situation. Comme sa déception manifestée sans retenue l’a immédiatement laissé entrevoir, ses 25 points perdus vont peser lourd pour la suite de la saison.
  • Romain Grosjean aurait pu gagner ce Grand Prix. Une panne d’alternateur, comme pour Vettel, a mis fin à ses espoirs, mais il est plus que jamais un vainqueur potentiel. Il s’est battu avec les champions du monde et seul Alonso a pu se mettre en travers de sa chevauchée. Chapeau !
  • Nico Hulkenberg, 5e, et Paul di Resta, 7e, convaincants au volant de leurs Force India-Mercedes.
Décevants
  • Jenson Button, transparent pendant toute la course.
  • Jean-Eric Vergne s’accroche avec Kovalainen et abandonne tandis que son équipier Ricciardo se met en évidence.
Prochain Grand Prix :  Grande-Bretagne, à Silverstone le 8 juillet.

Vidéo Grand Prix d'Europe 2012

Retour au port


Un circuit de Formule 1 tracé en ville, en bord de Méditerranée ? Vous pensez sans doute à Monaco. Pourtant, la piste de Valence correspond également à cette définition.
S'il est un circuit qui ne fait pas l'unanimité dans le calendrier de la Formule 1, c'est bien celui de Valence. Peu propice aux dépassements, ce tracé nous a souvent imposé des courses pas vraiment palpitantes. Est-ce une raison pour boycotter son petit écran cette année ? Pas forcément. Avec sept vainqueurs différents en sept épreuves, la saison 2012 nous a réservé de multiples surprises, et le classement du championnat est plus serré que jamais. Cette neuvième manche est donc loin d'être dénuée d'enjeux. Elle a également l'avantage d'être diffusée à un horaire conforme aux habitudes : ce Grand Prix d'Europe sera visible dimanche, à partir de 13 h 55.




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