Salon de Genève 2013 : les Stars du salon
En juillet 2012 disparaissait Sergio Pininfarina, fondateur du célèbre studio de design italien. Au salon de Genève, ses héritiers ont décidé de lui rendre hommage avec un concept qui porte son nom. Et comme le veut la tradition, c’est à Ferrari que le studio s’est associé pour mettre au point les dessous du Sergio.
Ce petit roadster compact hérite en effet des trains roulants et de la mécanique d’une Ferrari 458 Spider, installés sur une structure en carbone. Il revendique ainsi 570 ch, un 0 à 100 km/h en 3,4 secondes et une vitesse de pointe supérieure à 300 km/h. Le pare-brise étant remplacé par un frêle saute-vent, on apprécie qu’une paire de casques soit fournie !
Ces derniers sont assortis à la superbe peinture, qui met en valeur les lignes élancées du Pininfarina Sergio. D’un point de vue stylistique, les designers de la marque se sont inspirés des créations les plus mythiques du fondateur, principalement celles des années 60 et 70. On retrouve au premier coup d’œil la filiation avec les Modulo, Mythos et Dino Berlinetta Speciale. Le museau aplati intégrant les optiques rappelle en particulier cette dernière. Plus organique, la partie arrière se multiplie elle aussi les clins d’œil au Ferrari des années 70.
Aucune production n’est pour l’instant prévue. Mais les exemples de modèles réalisés sur base Ferrari par le carrossier de Cambiano pour des clients fortunés ne manquent pas. Ce superbe roadster pourrait donc un jour prendre vie.
Salon de Genève 2013 : les Concept-cars
Les constructeurs japonais affectionnent les concept-cars explorant de nouvelles voies en matière de mobilité. À Genève, Toyota présente l'étonnant i-Road, un engin ultra-compact à la technologie avancée.
Le Toyota i-Road ne mesure que 2,35 mètres de long et 85 centimètres de large, ce qui lui permet de braquer dans un mouchoir de poche (3 mètres de rayon de braquage). Pour autant, l'i-Road peut embarquer deux passagers en tandem.
Ital Design Parcour
Avec le Parcour, Ital Design Giugiaro célèbre rien moins que le mariage entre le 4X4 et la sportive. Présenté à l'occasion des 45 ans du carrossier, ce concept-car se veut en effet le pendant automobile du Parkour, cette discipline sportive popularisée par le film Yamakasi. Le Giugiaro Parcour se veut donc ultra-efficace sur tous les terrains, en ville comme en hors piste.
Les nostalgiques reconnaîtront peut être dans le Parcour les gènes de la Mega Track, supercar tout-terrain française commercialisée à une poignée d'exemplaires dans les années 90. Comme cette dernière, le Giugiaro Parcour affiche des lignes acérées, des énormes roues de 22 pouces et une garde au sol ajustable de 21 à 33 centimètres.
Mais le Parcour se distingue par sa motorisation : il adopte un V10 Lamborghini de 550 chevaux, implanté en position centrale et associé à une boîte à double embrayage et 7 rapports. Giugiaro revendique des performances de haut niveau, avec une vitesse maxi de 320 km/h et un 0 à 100 km/h expédié en 3,6 secondes.
Avec ses porte-à-faux réduits au minimum et sa transmission intégrale, le Giugiaro Parcour est taillé pour le hors-piste. La coque est réalisée en carbone et aluminium pour contenir le poids et optimiser la rigidité. Les portes papillon s'ouvrent vers le haut et vers l'avant pour améliorer l'accès à bord.
Reste à déterminer quel sera l'avenir de ce concept-car. Italdesign Giugiaro faisant désormais partie du groupe Volkswagen, il n'est pas totalement exclu que son style puisse inspirer un futur 4X4 Lamborghini...
Spyker B6 Venator Concept
A Genève, Spyker dévoile un concept qui devrait lui permettre d'attirer une nouvelle clientèle. La B6 Venator se positionne en effet sous la C8 Aileron, aussi bien en matière de performances qu’en terme de tarifs. Pour autant, celle dont le nom signifie en latin « Chasseur » ne sera pas une sportive au rabais.
Elle repose en effet sur une structure en aluminium recouverte d’une carrosserie en fibre de carbone. L’ensemble cache un V6 en position centrale arrière développant plus de 375 ch, et associé à une boîte automatique à 6 rapports. Avec un poids annoncé inférieur à 1 400 kg, la Spyker B6 Venator devrait donc revendiquer des performances très correctes, même si la marque n’annonce aucun chiffre pour le moment.
Reste que les Spyker ont toujours été plus réputées pour leur esthétique baroque que pour leurs prouesses sur circuit. La B6 ne devrait pas faire exception à la règle : ce petit coupé de 4,34 m reprend les codes stylistiques développés sur la C8, avec quelques formes inspirées de l’aéronautique (comme les feux arrière évoquant des réacteurs d’avions de chasse) et les courbes élancées désormais caractéristiques. L’habitacle joue également sur la même partition en mêlant clins d’œil rétro et détails technologiques, le tout dans une ambiance de cuir et d’aluminium brossé.
Les mauvaises langues ne pourront s’empêcher de noter que l’ensemble évoque l’habitacle d’une Pagani Huayra, mais sans en avoir le parfum unique. Quoi qu’il en soit, la Spyker B6 Venator devrait voir le jour d’ici 2014 et sera commercialisée à un tarif compris entre 80 000 et 120 000 €.
Salon de Genève 2013 : les Nouveautés
KOENIGSEGG Agera S Hundra
KOENIGSEGG Agera S Hundra
Le monde des constructeurs d’hypercars est un petit milieu très fermé, où la concurrence est féroce et les élus peu nombreux. De nombreux rêveurs se sont lancés dans la course, mais rares sont ceux qui existent encore aujourd’hui. Christian von Koenigsegg fait partie de ceux-là.
En 1994, alors qu’il n’est âgé que de 22 ans, il se lance dans la fabrication de ce qu’il souhaite être la supercar ultime. En 2002, la CC8S de série est commercialisée. Et en à peine plus de 10 ans, 100 exemplaires des différentes versions de Koenigsegg ont été vendues. Un accomplissement célébré par la marque au Salon de Genève avec l’Agera S Hundra (qui signifie « 100 » en suédois). Un modèle unique vendu à un client de Hong-Kong pour la modique somme de 1,6 million de dollars.
Pour ce prix, l'heureux homme profitera des dessous de la dernière création du constructeur, l’Agera S. Un monstre dont le V8 5 litres biturbo central arrière développe la bagatelle de 1 016 ch (il s’agit d’une version sans-plomb, le modèle à l’E85 ou à l’E100 peut grimper à 1 155 ch dans l'Agera R). La Hundra affiche des performances d’un autre monde, avec un 0 à 100 km/h en moins de 3 secondes et une vitesse de pointe approchant les 400 km/h.
Mais le plus impressionnant reste sans conteste la partie extérieure. Comme toutes les Agera, la Hundra s’habille de fibre de carbone. Mais celle-ci est ici totalement mise à nu, et décorée d’or 24 carats véritable ! On note également les jantes en fibre de carbone « Air Core Technology » ne pesant que 4,5 et 6,5 kilos respectivement à l’avant et à l’arrière.
Bref, l'Agera S Hundra est un sacré morceau. Mais que nous prépareront-ils donc pour célébrer la 200e Koenigsegg ?
Salon de Genève 2013 : les Nouveautés
Depuis 2010, l’engin le plus extrême produit à Modene est la Maserati GranTurismo MC Stradale. Une version encore plus sportive du coupé italien, inspiré des modèles de course « Trofeo ». Mais ce modèle avait un léger problème : il ne pouvait être savouré qu’à deux. A Genève, le constructeur dévoile donc la MC Stradale 2+2 qui, comme son nom l’indique, reçoit une paire de sièges supplémentaires à l’arrière. Des assises qui pourront accueillir deux personnes de petite taille, ou des enfants.
Outre cette addition, la GranTurismo subit de menues modifications. On note notamment le capot qui intègre une nouvelle entrée d’air et adopte la fibre de carbone afin de compenser la prise de poids liée aux sièges arrière. La Maserati GranTurismo affiche ainsi 1 700 kg sur la balance, la même valeur que la version biplace. Identique également, le V8 atmosphérique de 4,7 litres annonce donc 460 ch. Lié à la boîte de vitesse robotisée « Mc Race Shift », il permet de catapulter le grand coupé de 0 à 100 km/h en 4,5 secondes et jusqu’à 303 km/h. Le freinage est assuré par des disques en carbone-céramique de 380 mm à l’avant et 360 mm à l’arrière. Ceux-ci prennent place dans de nouvelles jantes 20 pouces.
En somme, les modifications restent légères pour le vaisseau amiral de Maserati. Un choix logique pour la marque, qui ne souhaitait pas trop brouiller sa communication au moment du lancement européen de la Quattroporte. Mais on ne peut s’empêcher de regretter que le constructeur n’en ait pas profité pour offrir quelques chevaux en plus à la GranTurismo...
En 1994, alors qu’il n’est âgé que de 22 ans, il se lance dans la fabrication de ce qu’il souhaite être la supercar ultime. En 2002, la CC8S de série est commercialisée. Et en à peine plus de 10 ans, 100 exemplaires des différentes versions de Koenigsegg ont été vendues. Un accomplissement célébré par la marque au Salon de Genève avec l’Agera S Hundra (qui signifie « 100 » en suédois). Un modèle unique vendu à un client de Hong-Kong pour la modique somme de 1,6 million de dollars.
Pour ce prix, l'heureux homme profitera des dessous de la dernière création du constructeur, l’Agera S. Un monstre dont le V8 5 litres biturbo central arrière développe la bagatelle de 1 016 ch (il s’agit d’une version sans-plomb, le modèle à l’E85 ou à l’E100 peut grimper à 1 155 ch dans l'Agera R). La Hundra affiche des performances d’un autre monde, avec un 0 à 100 km/h en moins de 3 secondes et une vitesse de pointe approchant les 400 km/h.
Mais le plus impressionnant reste sans conteste la partie extérieure. Comme toutes les Agera, la Hundra s’habille de fibre de carbone. Mais celle-ci est ici totalement mise à nu, et décorée d’or 24 carats véritable ! On note également les jantes en fibre de carbone « Air Core Technology » ne pesant que 4,5 et 6,5 kilos respectivement à l’avant et à l’arrière.
Bref, l'Agera S Hundra est un sacré morceau. Mais que nous prépareront-ils donc pour célébrer la 200e Koenigsegg ?
Salon de Genève 2013 : les Nouveautés
MASERATI GranTurismo MC Stradale 2+2
Depuis 2010, l’engin le plus extrême produit à Modene est la Maserati GranTurismo MC Stradale. Une version encore plus sportive du coupé italien, inspiré des modèles de course « Trofeo ». Mais ce modèle avait un léger problème : il ne pouvait être savouré qu’à deux. A Genève, le constructeur dévoile donc la MC Stradale 2+2 qui, comme son nom l’indique, reçoit une paire de sièges supplémentaires à l’arrière. Des assises qui pourront accueillir deux personnes de petite taille, ou des enfants.
Outre cette addition, la GranTurismo subit de menues modifications. On note notamment le capot qui intègre une nouvelle entrée d’air et adopte la fibre de carbone afin de compenser la prise de poids liée aux sièges arrière. La Maserati GranTurismo affiche ainsi 1 700 kg sur la balance, la même valeur que la version biplace. Identique également, le V8 atmosphérique de 4,7 litres annonce donc 460 ch. Lié à la boîte de vitesse robotisée « Mc Race Shift », il permet de catapulter le grand coupé de 0 à 100 km/h en 4,5 secondes et jusqu’à 303 km/h. Le freinage est assuré par des disques en carbone-céramique de 380 mm à l’avant et 360 mm à l’arrière. Ceux-ci prennent place dans de nouvelles jantes 20 pouces.
En somme, les modifications restent légères pour le vaisseau amiral de Maserati. Un choix logique pour la marque, qui ne souhaitait pas trop brouiller sa communication au moment du lancement européen de la Quattroporte. Mais on ne peut s’empêcher de regretter que le constructeur n’en ait pas profité pour offrir quelques chevaux en plus à la GranTurismo...
Salon de Genève 2013 : les Nouveautés
CHEVROLET Corvette C7 Stingray Cabriolet
Après avoir été dévoilée à Détroit début janvier, la Corvette C7 Stingray fait à Genève sa rentrée sur le vieux continent. Et Chevrolet en profite pour présenter la première déclinaison de sa mythique sportive : le cabriolet.
Le salon est donc l’occasion de découvrir enfin en personne la C7. Et de constater que malgré ses 60 ans la Corvette n’a rien perdu de son charisme. Son nouveau look, plus anguleux et plus musclé, lui va à ravir malgré les optiques arrière carrées qui pourront choquer les puristes. Ces derniers devraient cependant apprécier les progrès considérables réalisés dans l’habitacle, qui donne enfin une impression de qualité et de modernité.
Sur le cabriolet, le toit amovible est donc remplacé par une capote souple. Réalisée en toile à triple épaisseur et intégrant une lunette en verre, celle-ci peut se replier jusqu’à 50 km/h. La nouvelle structure en aluminium permet de minimiser les besoins en renforts. Du coup, seul le mécanisme de la capote et quelques modifications légères viennent modifier la fiche technique de la Stingray. On nous promet du coup un poids très proche de celui du coupé.
Cela signifie que le V8 de 6,2 litres développant 450 ch et 610 Nm de couple pourra s’exprimer aussi librement que dans la version fermée. En clair, on attend un 0 à 100 km/h effectué en moins de 4 secondes.
Le sélecteur de mode de conduite est toujours au programme, ainsi que le choix entre boîte automatique et manuelle avec double débrayage automatique « Active Rev Matching ». Les amateurs de circuit pourront également opter pour le pack Performance, intégrant notamment le différentiel autobloquant électronique et la lubrification par carter sec. Le tarif français n’est pas encore connu.
Le salon est donc l’occasion de découvrir enfin en personne la C7. Et de constater que malgré ses 60 ans la Corvette n’a rien perdu de son charisme. Son nouveau look, plus anguleux et plus musclé, lui va à ravir malgré les optiques arrière carrées qui pourront choquer les puristes. Ces derniers devraient cependant apprécier les progrès considérables réalisés dans l’habitacle, qui donne enfin une impression de qualité et de modernité.
Sur le cabriolet, le toit amovible est donc remplacé par une capote souple. Réalisée en toile à triple épaisseur et intégrant une lunette en verre, celle-ci peut se replier jusqu’à 50 km/h. La nouvelle structure en aluminium permet de minimiser les besoins en renforts. Du coup, seul le mécanisme de la capote et quelques modifications légères viennent modifier la fiche technique de la Stingray. On nous promet du coup un poids très proche de celui du coupé.
Cela signifie que le V8 de 6,2 litres développant 450 ch et 610 Nm de couple pourra s’exprimer aussi librement que dans la version fermée. En clair, on attend un 0 à 100 km/h effectué en moins de 4 secondes.
Le sélecteur de mode de conduite est toujours au programme, ainsi que le choix entre boîte automatique et manuelle avec double débrayage automatique « Active Rev Matching ». Les amateurs de circuit pourront également opter pour le pack Performance, intégrant notamment le différentiel autobloquant électronique et la lubrification par carter sec. Le tarif français n’est pas encore connu.
Salon de Genève 2013 : les Nouveautés
KIA Provo
Dans un salon de Genève assez pauvre en concept-cars inspirés, le Kia Provo fait figure de bouffée d'air frais ! Ce proto qui défrise préfigure une future citadine qui viendrait concurrencer les Mini et autres Citroën DS3. Autant dire qu'on en salive d'avance !
Côté look, le Kia Provo est tout en muscles ! La face avant verticale lui donne une allure de bouledogue, avec une calandre « Tiger Nose » réduite à sa plus simple expression, et abritée derrière une vitre fumée. Deux optiques à diodes viennent l'encadrer, parachevant un faciès franchement martial !
Le profil est dominé par les roues de 19 pouces, les ailes bodybuildées et les flancs creusés. La surface vitrée est réduite à sa plus simple expression, tandis que le toit contrasté donne l'illusion d'avoir affaire à un coupé targa. L'arrière, quasiment symétrique de la face avant, est marqué par l'imposant diffuseur en carbone. L'ensemble est incroyablement râblé, avec seulement 3,88 mètres de long et 1,35 mètre de hauteur.
L'habitacle n'est pas en reste, avec une dominante noire rehaussée par quelques touches d'aluminium. La sellerie cuir capitonnée est magnifique, à la fois cossue et sportive. Le carbone est omniprésent, tandis que les boutons et commutateurs ont un look délicieusement rétro-moderne.
Sur le plan technique, le Kia Provo fait appel à un moteur 1.6 turbo à injection directe de 204 chevaux, assisté par un moteur électrique de 45 chevaux entraînant les roues arrière. Un groupe motopropulseur réaliste, qui permet d'espérer un avenir pour ce beau concept-car. Croisons les doigts
Salon de Genève 2013 : les Nouveautés
MERCEDES A 45 AMG
Lorsque la Classe A était un monospace à papa, Mercedes s'était bien gardé de lui offrir le traitement AMG : trop risqué pour l'image de sa division sportive. Mais maintenant que la Classe A est une compacte primée pour son élégance, les sorciers d'Affalterbach ont enfin pu se lâcher !
Pas tellement du côté du style : la Mercedes A 45 AMG conserve en effet une grande discrétion. À part ses jantes spécifiques, sa calandre à barre centrale double et ses jupes remaniées, elle se distingue peu des versions normales... Sauf à opter pour les nombreuses options de personnalisation, qui incluent stickers, aileron XXL, kit carbone, etc...
Sur le plan technique, en revanche, c'est une autre musique : l'auto adopte un moteur du genre petit mais costaud ! Elle se contente en effet d'un quatre cylindres de 2 litres, mais dopé par deux turbos. La puissance atteint du coup 360 chevaux (contre « seulement » 340 pour sa grande rivale, l'Audi RS3), tandis que le couple culmine à 450 Nm.
La Mercedes A 45 AMG est uniquement livrable avec une boîte à double embrayage et 7 rapports, ainsi qu'avec une transmission intégrale. Celle-ci privilégie cependant les roues avant, et ne renverra au maximum que 50 % du couple sur l'essieu arrière. On risque donc d'être bien loin du caractère joueur habituel des autres modèles AMG... ! Côté performances, en revanche, l'A 45 AMG n'aura pas à rougir. Elle accélère de 0 à 100 km/h en 4,6 secondes, et sa vitesse est électroniquement limitée à 250 km/h... comme sur les « grandes » !
Dernier détail, mais qui a son importance : la « petite » AMG respectera le principe « un homme, un moteur » cher au spécialiste d'Affalterbach. Chaque moteur sera en effet assemblé par un seul mécanicien, qui apposera son nom sur le couvre culasse. En revanche, ce 4 cylindres ne sera pas construit dans les ateliers d'AMG, mais dans une usine Mercedes à Kölleda, en Thuringe.
Salon de Genève 2013 : les Nouveautés
BMW Série 3 Gran Turismo
Dans un salon de Genève assez pauvre en concept-cars inspirés, le Kia Provo fait figure de bouffée d'air frais ! Ce proto qui défrise préfigure une future citadine qui viendrait concurrencer les Mini et autres Citroën DS3. Autant dire qu'on en salive d'avance !
Côté look, le Kia Provo est tout en muscles ! La face avant verticale lui donne une allure de bouledogue, avec une calandre « Tiger Nose » réduite à sa plus simple expression, et abritée derrière une vitre fumée. Deux optiques à diodes viennent l'encadrer, parachevant un faciès franchement martial !
Le profil est dominé par les roues de 19 pouces, les ailes bodybuildées et les flancs creusés. La surface vitrée est réduite à sa plus simple expression, tandis que le toit contrasté donne l'illusion d'avoir affaire à un coupé targa. L'arrière, quasiment symétrique de la face avant, est marqué par l'imposant diffuseur en carbone. L'ensemble est incroyablement râblé, avec seulement 3,88 mètres de long et 1,35 mètre de hauteur.
L'habitacle n'est pas en reste, avec une dominante noire rehaussée par quelques touches d'aluminium. La sellerie cuir capitonnée est magnifique, à la fois cossue et sportive. Le carbone est omniprésent, tandis que les boutons et commutateurs ont un look délicieusement rétro-moderne.
Sur le plan technique, le Kia Provo fait appel à un moteur 1.6 turbo à injection directe de 204 chevaux, assisté par un moteur électrique de 45 chevaux entraînant les roues arrière. Un groupe motopropulseur réaliste, qui permet d'espérer un avenir pour ce beau concept-car. Croisons les doigts
Salon de Genève 2013 : les Nouveautés
MERCEDES A 45 AMG
Lorsque la Classe A était un monospace à papa, Mercedes s'était bien gardé de lui offrir le traitement AMG : trop risqué pour l'image de sa division sportive. Mais maintenant que la Classe A est une compacte primée pour son élégance, les sorciers d'Affalterbach ont enfin pu se lâcher !
Pas tellement du côté du style : la Mercedes A 45 AMG conserve en effet une grande discrétion. À part ses jantes spécifiques, sa calandre à barre centrale double et ses jupes remaniées, elle se distingue peu des versions normales... Sauf à opter pour les nombreuses options de personnalisation, qui incluent stickers, aileron XXL, kit carbone, etc...
Sur le plan technique, en revanche, c'est une autre musique : l'auto adopte un moteur du genre petit mais costaud ! Elle se contente en effet d'un quatre cylindres de 2 litres, mais dopé par deux turbos. La puissance atteint du coup 360 chevaux (contre « seulement » 340 pour sa grande rivale, l'Audi RS3), tandis que le couple culmine à 450 Nm.
La Mercedes A 45 AMG est uniquement livrable avec une boîte à double embrayage et 7 rapports, ainsi qu'avec une transmission intégrale. Celle-ci privilégie cependant les roues avant, et ne renverra au maximum que 50 % du couple sur l'essieu arrière. On risque donc d'être bien loin du caractère joueur habituel des autres modèles AMG... ! Côté performances, en revanche, l'A 45 AMG n'aura pas à rougir. Elle accélère de 0 à 100 km/h en 4,6 secondes, et sa vitesse est électroniquement limitée à 250 km/h... comme sur les « grandes » !
Dernier détail, mais qui a son importance : la « petite » AMG respectera le principe « un homme, un moteur » cher au spécialiste d'Affalterbach. Chaque moteur sera en effet assemblé par un seul mécanicien, qui apposera son nom sur le couvre culasse. En revanche, ce 4 cylindres ne sera pas construit dans les ateliers d'AMG, mais dans une usine Mercedes à Kölleda, en Thuringe.
Salon de Genève 2013 : les Nouveautés
BMW Série 3 Gran Turismo
Chez BMW, le label Gran Turismo tient de la douche écossaise : franchement froide avec la massive Série 5 GT, déjà beaucoup plus agréable avec cette nouvelle Série 3 Gran Turismo !
Comme sa grande sœur, la BMW Série 3 GT est plus haute et plus longue. Elle gagne 20 centimètres en longueur hors tout et 11 centimètres en empattement. Un agrandissement tous azimuts qui permet de conserver une certaine harmonie dans les proportions, même si le porte-à-faux arrière important pourra déplaire. Outre sa partie arrière dotée d'un hayon, la BMW Série 3 Gran Turismo se distingue de la berline par un bouclier avant remanié et une petite virgule animant les ailes avant.
Dans l'habitacle, on retrouve la planche de bord des autres Série 3, mais les assises ont été rehaussées de 59 millimètres. L'allongement de l'empattement profite pour sa part aux passagers arrière, qui disposent d'un espace aux jambes accru et de dossiers de sièges inclinables.
Côté coffre, la Série 3 GT affiche un volume de 520 litres, soit davantage que les versions break Touring. La banquette est pour sa part rabattable en trois parties pour faciliter les courses chez les antiquaires !
Sur le plan technique, la BMW Série 3 Gran Turismo sera disponible avec 6 moteurs essence et diesel, de 143 à 306 ch. La transmission intégrale xDrive sera proposée en série ou en option suivant les versions. Comme sur la Série 5 équivalente, les réglages de suspensions privilégieront le confort. Mais un pack sport M sera disponible, avec un amortissement raffermi pour davantage de sportivité.
Comme sa grande sœur, la BMW Série 3 GT est plus haute et plus longue. Elle gagne 20 centimètres en longueur hors tout et 11 centimètres en empattement. Un agrandissement tous azimuts qui permet de conserver une certaine harmonie dans les proportions, même si le porte-à-faux arrière important pourra déplaire. Outre sa partie arrière dotée d'un hayon, la BMW Série 3 Gran Turismo se distingue de la berline par un bouclier avant remanié et une petite virgule animant les ailes avant.
Dans l'habitacle, on retrouve la planche de bord des autres Série 3, mais les assises ont été rehaussées de 59 millimètres. L'allongement de l'empattement profite pour sa part aux passagers arrière, qui disposent d'un espace aux jambes accru et de dossiers de sièges inclinables.
Côté coffre, la Série 3 GT affiche un volume de 520 litres, soit davantage que les versions break Touring. La banquette est pour sa part rabattable en trois parties pour faciliter les courses chez les antiquaires !
Sur le plan technique, la BMW Série 3 Gran Turismo sera disponible avec 6 moteurs essence et diesel, de 143 à 306 ch. La transmission intégrale xDrive sera proposée en série ou en option suivant les versions. Comme sur la Série 5 équivalente, les réglages de suspensions privilégieront le confort. Mais un pack sport M sera disponible, avec un amortissement raffermi pour davantage de sportivité.
Salon de Genève 2013 : les Nouveautés
FERRARI LaFerrari
FERRARI LaFerrari
Ferrari LaFerrari : un nom difficile à porter ! Celle que l'on appelait jusqu'à présent par son nom de code F150 a déchaîné les passions à Genève. De mémoire de ferrariste, on n'avait pas vu autant de monde agglutiné autour d'une supercar au cheval cabré depuis bien longtemps !
Cette LaFerrari ne sera donc produite qu'à 499 exemplaires, bien évidemment déjà tous vendus aux aficionados de la marque. Des heureux élus qui auront la fierté de rouler dans un bolide d'allure extra-terrestre, aux formes dictées par les nécessités de l'aérodynamique. Le siège conducteur, taillé sur mesure pour son propriétaire, est fixe : seul le volant et les pédales sont réglables. Inspirée des monoplaces, la position de conduite a été conçue en collaboration avec Fernando Alonso et Felipe Massa, les pilotes de la Scuderia.
Mais, signe des temps, Ferrari communique d'abord sur... les émissions de CO2 de sa supercar : seulement 330 g/km, grâce à l'adoption du système hybride Hy-Kers. Et le constructeurde préciser aussitôt que la LaFerrari ne fonctionnera jamais en mode tout électrique, contrairement à sa future rivale, la Porsche 918. Le couple abondant du moteur électrique ne viendra donc que compléter la puissance du V12 6,3 litres Ferrari, capable de tourner à plus de 9 000 tr/min. Combinés, les deux moteurs revendiquent 963 chevaux !
Avec une telle cavalerie, la LaFerrari accélère de 0 à 200 km/h en moins de 7 secondes, et boucle un tour du circuit de Fiorano 5 secondes plus vite que la Ferrari Enzo. Son prix ? 1,3 million d'euros.
Salon de Genève 2013 : les Nouveautés
Mercedes CLA
Oubliez la Classe A de papa : la nouvelle petite Mercedes va multiplier les variantes ! La plus étonnante d'entre elles est sans doute cette Mercedes CLA, version 4 portes mais très stylée de la Classe A.
Le principe marketing est le même que pour la CLS, succès majeur des années 2000 : reprendre une plateforme et des moteurs largement diffusés, les habiller d'une carrosserie aux courbes suggestives... et en profiter pour corser les tarifs ! La Mercedes CLA ne fait pas exception.
Reconnaissons que la Mercedes CLA bénéficie d'un joli coup de crayon. Si elle reprend les lignes de la Classe A jusqu'au pied milieu, elle se distingue par ses portières arrière spécifiques, sa ligne de toit plongeante et sa malle bien intégrée. La Mercedes CLA est 34 centimètres plus longue que sa cousine, soit 4,63 mètres au total.
Dans l'habitacle, la parenté est évidente : on retrouve dans la CLA la planche de bord, l'instrumentation ou encore les sièges de la Classe A. La Mercedes CLA est homologuée pour 5 passagers, mais la place centrale arrière a été sacrifiée au profit de ses voisines. Le coffre propose pour sa part un volume généreux : 470 dm3.
La Mercedes CLA est d'ores et déjà disponible à la commande : ses tarifs débutent à 28 700 €. Quatre moteurs figurent au catalogue : 3 essence de 122, 156 et 211 chevaux, et un diesel de 170 ch. D'autres variantes seront proposées ultérieurement, dont une CLA 45 AMG qui partagera sa chaîne cinématique avec la Classe A 45 AMG.
Salon de Genève 2013 : les Nouveautés
Lamborghini Veneo
On attendait un coup d’éclat, cela ressemble à un coup de massue ! Pour célébrer son cinquantenaire,Lamborghini s’est lâché avec la Veneno, l’engin le plus dément de tout le salon, concept-cars compris.
La Veneno – nom repris d’un taureau de combat – représente autant la quintessence que la caricature de l’esprit de la marque. Sur le plan esthétique, on retrouve donc quelques gènes de l’Aventador sur laquelle elle est basée. Mais le résultat ultra-torturé et exubérant semble être le fruit d’un travail à la hache sur un dessin réalisé par un enfant de 6 ans !
Diffuseur gigantesque, aileron de requin inspiré des protos d’endurance, aileron massif, prises d’air à gogo : la ligne est tellement chargée que l’on peut douter de l’efficacité aérodynamique réelle de l’ensemble. Mais cette folie furieuse correspond parfaitement à l’esprit actuel de la marque.
Fort heureusement, la Lamborghini Veneno n’est pas qu’un effet de style. Entièrement conçue en carbone, elle gagne 125 kg par rapport à l’Aventador et affiche ainsi 1 450 kg malgré ses 4 roues motrices. Le V12 de 6,5 litres passe quant à lui de 700 à 750 ch. Une cavalerie transmise à la route par la boîte manuelle robotisée ISR. Ces facteurs combinés lui permettent de revendiquer une vitesse maximale de 355 km/h et un temps de 2,8 secondes pour le 0 à 100.
Seuls 4 exemplaires de la Lamborghini Veneno seront produits. Celui du salon, arborant les bandes aux couleurs du drapeau italien, restera entre les mains de la marque, tandis que les 3 autres s’échangeront contre un chèque de 3,5 millions d’euros !
La Veneno – nom repris d’un taureau de combat – représente autant la quintessence que la caricature de l’esprit de la marque. Sur le plan esthétique, on retrouve donc quelques gènes de l’Aventador sur laquelle elle est basée. Mais le résultat ultra-torturé et exubérant semble être le fruit d’un travail à la hache sur un dessin réalisé par un enfant de 6 ans !
Diffuseur gigantesque, aileron de requin inspiré des protos d’endurance, aileron massif, prises d’air à gogo : la ligne est tellement chargée que l’on peut douter de l’efficacité aérodynamique réelle de l’ensemble. Mais cette folie furieuse correspond parfaitement à l’esprit actuel de la marque.
Fort heureusement, la Lamborghini Veneno n’est pas qu’un effet de style. Entièrement conçue en carbone, elle gagne 125 kg par rapport à l’Aventador et affiche ainsi 1 450 kg malgré ses 4 roues motrices. Le V12 de 6,5 litres passe quant à lui de 700 à 750 ch. Une cavalerie transmise à la route par la boîte manuelle robotisée ISR. Ces facteurs combinés lui permettent de revendiquer une vitesse maximale de 355 km/h et un temps de 2,8 secondes pour le 0 à 100.
Seuls 4 exemplaires de la Lamborghini Veneno seront produits. Celui du salon, arborant les bandes aux couleurs du drapeau italien, restera entre les mains de la marque, tandis que les 3 autres s’échangeront contre un chèque de 3,5 millions d’euros !
Salon de Genève 2013 : les Nouveautés
Rolls Royce Wraith
Difficile de rester indifférent devant la Rolls-Royce Wraith ! Avec ce coupé, la respectable firme britannique ose bousculer ses codes. Notamment avec ce profil « fastback », jamais vu chez Rolls auparavant. Le porte à faux avant réduit et l'arrière étiré composent une allure très dynamique, que renforce la découpe des vitres latérales. Dans les détails aussi, la Rolls Wraith joue la rupture. Comme avec cette calandre, dont les lamelles sont repoussées vers l'intérieur pour plus d'agressivité.
Mais si elle ose ruer dans les brancards, la Wraith respecte certaines traditions Rolls-Royce. Comme celle des portières « suicide », s'ouvrant d'avant en arrière. Ou celle de l'habitacle opulent, bardé de cuir, de chrome et de bois. Mais même avec ce bois, on ose bousculer les traditions : la Wraith exposée à Genève remplace la très classique ronce de noyer par un bois traité évoquant l'univers du nautisme.
Malgré son allure débonnaire, la Rolls-Royce Wraith risque d'en surprendre plus d'un au feu rouge. Dotée d'un V12 biturbo de 632 chevaux associé à une nouvelle boîte automatique à 8 rapports, elle parvient en effet à catapulter ses 2,4 tonnes de 0 à 100 km/h en 4,6 secondes. Un chrono que ne renierait pas une Porsche 911 Carrera.
Plus basse que la berline Ghost dont elle dérive, la Wraith bénéficie d'une suspension pneumatique légèrement raffermie et d'une direction moins assistée. L'objectif : en faire une Rolls-Royce que l'on conduit soi-même... et tant pis pour le chauffeur, qui devra remiser sa casquette !
Mais si elle ose ruer dans les brancards, la Wraith respecte certaines traditions Rolls-Royce. Comme celle des portières « suicide », s'ouvrant d'avant en arrière. Ou celle de l'habitacle opulent, bardé de cuir, de chrome et de bois. Mais même avec ce bois, on ose bousculer les traditions : la Wraith exposée à Genève remplace la très classique ronce de noyer par un bois traité évoquant l'univers du nautisme.
Malgré son allure débonnaire, la Rolls-Royce Wraith risque d'en surprendre plus d'un au feu rouge. Dotée d'un V12 biturbo de 632 chevaux associé à une nouvelle boîte automatique à 8 rapports, elle parvient en effet à catapulter ses 2,4 tonnes de 0 à 100 km/h en 4,6 secondes. Un chrono que ne renierait pas une Porsche 911 Carrera.
Plus basse que la berline Ghost dont elle dérive, la Wraith bénéficie d'une suspension pneumatique légèrement raffermie et d'une direction moins assistée. L'objectif : en faire une Rolls-Royce que l'on conduit soi-même... et tant pis pour le chauffeur, qui devra remiser sa casquette !
Salon de Genève 2013 : les Nouveautés
Porsche 911 GT3
Porsche prend un risque à Genève : la marque y dévoile en effet la nouvelle 911 GT3 et celle-ci effectue une petite révolution. Réputée pour être l’une des dernières super sportives « analogiques », entendez par là à l'ancienne, elle entre de plein pied dans le 21ème siècle.
Pas par son style intemporel et toujours aussi réussi. On y retrouve ainsi la ligne épurée, le gros aileron fixe ou encore de superbes jantes en aluminium avec écrou central, le tout respirant la compétition. C’est plutôt sur le plan technique que la GT3 opère un changement brutal.
Mécaniquement, tout d’abord, elle abandonne enfin le moteur « Mezger » hérité de la 911 GT1 pour passer à l’injection directe. Mais son bloc ne partage qu'une poignée d'éléments avec les 991 Carrera : tout le reste est entièrement nouveau. Ce 3,8 litres produit 475 ch et grimpe à 9 000 tr/min !
Seconde révolution, la 911 GT3 troque sa boite manuelle pour une double embrayage à 7 rapports. Un changement qui inquiète les puristes, mais Porsche assure que la programmation de sa PDK a été pensée spécifiquement pour cette version, notamment pour qu’elle procure les sensations d’une séquentielle de course.
En tous cas, les performances y gagnent, avec un 0 à 100 km/h annoncé en 3,5 secondes et une vitesse maxi atteinte en 7ème de 315 km/h.
Enfin, dernier élément du virage technologique, la Porsche 911 GT3 adopte des roues arrière directrices qui devraient la rendre encore plus vive et améliorer la tenue de cap dans les courbes rapides. Résultat, Porsche revendique un chrono inférieur à 7 minutes 30 sur le Nürburgring.
La nouvelle Porsche 911 GT3 arrivera en concessions en août 2013, au tarif de 139 042 €.
Pas par son style intemporel et toujours aussi réussi. On y retrouve ainsi la ligne épurée, le gros aileron fixe ou encore de superbes jantes en aluminium avec écrou central, le tout respirant la compétition. C’est plutôt sur le plan technique que la GT3 opère un changement brutal.
Mécaniquement, tout d’abord, elle abandonne enfin le moteur « Mezger » hérité de la 911 GT1 pour passer à l’injection directe. Mais son bloc ne partage qu'une poignée d'éléments avec les 991 Carrera : tout le reste est entièrement nouveau. Ce 3,8 litres produit 475 ch et grimpe à 9 000 tr/min !
Seconde révolution, la 911 GT3 troque sa boite manuelle pour une double embrayage à 7 rapports. Un changement qui inquiète les puristes, mais Porsche assure que la programmation de sa PDK a été pensée spécifiquement pour cette version, notamment pour qu’elle procure les sensations d’une séquentielle de course.
En tous cas, les performances y gagnent, avec un 0 à 100 km/h annoncé en 3,5 secondes et une vitesse maxi atteinte en 7ème de 315 km/h.
Enfin, dernier élément du virage technologique, la Porsche 911 GT3 adopte des roues arrière directrices qui devraient la rendre encore plus vive et améliorer la tenue de cap dans les courbes rapides. Résultat, Porsche revendique un chrono inférieur à 7 minutes 30 sur le Nürburgring.
La nouvelle Porsche 911 GT3 arrivera en concessions en août 2013, au tarif de 139 042 €.
Salon de Genève 2013 : les Nouveautés
KTM X-Bow GT
Commercialisée depuis 2008, la KTM X-Bow a désormais quasiment épuisé le marché des amateurs de sportives suffisamment fous pour se passer d’un pare-brise. Il lui était donc nécessaire d’évoluer : le constructeur autrichien a donc développé d’un côté une version R encore plus affûtée, pour les pistards les plus acharnés, et de l’autre cette version GT dévoilée sur les rives du Léman.
Comme son nom l’indique, celle-ci se veut donc plus civilisée, et plus encline à avaler les kilomètres, que le modèle traditionnel. Pour y parvenir, la KTM s’offre donc le luxe d’un pare-brise, de deux petites vitres latérales faisant office de portes ainsi que d’une capote en toile. Évidemment, le fait que ces éléments aient été adaptés tant bien que mal à l'étrange carrosserie de la X-Bow se remarque quelque peu...
Les « portes » n’aident donc absolument pas à entrer ou sortir de la baignoire en carbone qui sert toujours de structure à la voiture. La capote en toile n’est homologuée que jusqu’à 130 km/h et le pare-brise, bien qu’équipé de raffinements tels que des essuie-glaces (!), ne s’intègre pas de la façon la plus élégante qu’il soit.
Au cœur de la bête se trouve toujours un 4 cylindres Audi 2 litres turbo. Il s’agit cette fois d'une version dérivée de celle prenant place dans la X-Bow R, qui développe ici 290 ch et 420 Nm de couple. Une puissance transférée aux roues arrière via une boîte manuelle à 6 rapports. Aindi dotée, la X-Bow GT devrait accélérer de 0 à 100 km/h en un peu moins de 4 secondes. Le tarif est encore à confirmer.
Comme son nom l’indique, celle-ci se veut donc plus civilisée, et plus encline à avaler les kilomètres, que le modèle traditionnel. Pour y parvenir, la KTM s’offre donc le luxe d’un pare-brise, de deux petites vitres latérales faisant office de portes ainsi que d’une capote en toile. Évidemment, le fait que ces éléments aient été adaptés tant bien que mal à l'étrange carrosserie de la X-Bow se remarque quelque peu...
Les « portes » n’aident donc absolument pas à entrer ou sortir de la baignoire en carbone qui sert toujours de structure à la voiture. La capote en toile n’est homologuée que jusqu’à 130 km/h et le pare-brise, bien qu’équipé de raffinements tels que des essuie-glaces (!), ne s’intègre pas de la façon la plus élégante qu’il soit.
Au cœur de la bête se trouve toujours un 4 cylindres Audi 2 litres turbo. Il s’agit cette fois d'une version dérivée de celle prenant place dans la X-Bow R, qui développe ici 290 ch et 420 Nm de couple. Une puissance transférée aux roues arrière via une boîte manuelle à 6 rapports. Aindi dotée, la X-Bow GT devrait accélérer de 0 à 100 km/h en un peu moins de 4 secondes. Le tarif est encore à confirmer.
Salon de Genève 2013 : les Concept-Cars
TOYOTA FT-86 Open Concept
Officiellement, le concept-car Toyota FT-86 Open est destiné à jauger la réaction du public à l'hypothèse d'une version cabriolet du coupé GT-86. Mais on a du mal à imaginer le constructeur faire machine arrière : l'auto présentée à Genève apparaît en effet très aboutie. En outre, sa rivale numéro 1, la Mazda MX-5, n'est plus de toute première jeunesse. Il y a donc une fenêtre de tir parfaite pour un nouveau cabriolet plaisir à tarif abordable !
Sur le plan du style, pas de mauvaise surprise : le FT-86 Open reprend les lignes du coupé, avec la même face avant agressive et des porte-à-faux réduits. De profil, le cabriolet Toyota fait abstraction de tout arceau ou appendice aérodynamique, ce qui lui procure une grande pureté de lignes.
Dotée d'une lunette arrière en verre, la capote en toile se replie de façon compacte dans un réceptacle empiétant sur le coffre. Résultat : le FT-86 Open conserve les 4 places du coupé, même si les assises arrière ne serviront qu'en dépannage.
Sur le plan mécanique, le FT-86 Open reprend le 4 cylindres Boxer 200 ch du coupé, disponible avec une boîte manuelle ou automatique. En revanche, on peut craindre une altération des performances due au poids supplémentaire engendré par les renforts de structure. Rappelons que le coupé affiche déjà 1 257 kilos sur la balance.
Espérons que le GT-86 Cabriolet offrira la même agilité que le coupé. Si tout va bien, il devrait être commercialisé d'ici un an, à un tarif légèrement supérieur à celui de la version fermée.
Salon de Genève 2013 : les Stars du Salon
MCLarenP1
2013 sera une année riche en hypercars, avec l’arrivée de la Porsche 918, de la Ferrari F 150 et, évidemment, de la McLaren P1. Dévoilé sous forme de maquette à Paris, l’engin n’aura donc mis que quelques mois à prendre sa forme définitive. Il faut dire qu’entre le concept parisien et la version finale, seul un détail a changé : de nouvelles prises d’air font leur apparition sur les ailes avant.
Le style dicté par l’aérodynamique reste globalement inchangé, avec ses formes organiques surplombées par l’immense aileron mobile. Comme en Formule 1, celui-ci hérite d’un système DRS, pour « Drag Reduction System », commandé depuis le volant et permettant de diminuer la traînée aérodynamique afin d’améliorer la vitesse de pointe. Et ce n'est pas la seule technologie héritée de la F1 qu’adopte la McLaren P1 !
Outre l’emploi massif de la fibre de carbone, l'inspiration de la Formule 1 se retrouve également dans la présence d’un « Instant Power Assist System », ou « IPAS » : une version routière du KERS utilisé en compétition, qui récupère l’énergie au freinage et offre un coup de pouce supplémentaire lors des grosses sollicitations.
Il est pourtant peu probable que l'on ressente souvent un manque de puissance aux commandes de la P1. Car la super-McLaren a repris le V8 3.8 bi-turbo de sa petite sœur la MP4-12C, mais dans une version optimisée et additionnée d'un moteur électrique pour la bonne mesure. Le résultat est impressionnant : 916 ch et 900 Nm de couple. Un moteur démoniaque qui permettra de catapulter la P1 de 0 à 300 km/h en 17 secondes, pour une vitesse maximale de 350 km/h.
Reste un détail, le tarif : 866 000 livres, soit un peu plus d’un million d’euros !
Salon de Genève 2013 : les Stars du salon
BENTLEY Flying Spur
Si les grandes berlines Bentley Continental Flying Spur n'ont pas rencontré un énorme succès chez nous, elles séduisent beaucoup la clientèle asiatique. Ce qui tombe finalement plutôt bien, à l'heure où le marché européen est déprimé et où les pays émergents croissent à vitesse grand V.
Cette nouvelle Bentley Flying Spur reste dérivée des coupés et cabriolets Continental GT, mais elle abandonne l'appellation Continental, et arbore un style radicalement différent. À l'avant, le nez est subtilement différent, tandis que le profil laisse apparaître une ligne de caisse ondulante inconnue sur le coupé. Mais c'est surtout la partie arrière, avec une malle fuyante et des feux étirés sur la largeur, qui tranche ! La Bentley Flying Spur risque de ne pas faire l'unanimité...
Elle mettra en revanche tout le monde d'accord avec sa présentation intérieure d'un grand raffinement. Cuirs, boiseries et fauteuils opulents composent une atmosphère résolument haut de gamme.
Mais comme sa devancière, la Flying Spur n'est pas là que pour épater la galerie. Sous son capot, elle hérite en effet de la dernière évolution du W12 biturbo, qui atteint ici 625 chevaux. Associé à une boîte automatique à huit rapports et à la transmission intégrale, il catapulte cette limousine de 2,5 tonnes de 0 à 160 km/h en 9,5 secondes. Quant à la vitesse maxi, elle s'établit à... 322 km/h !
La Flying Spur n'en restera pas là : une version V8, un peu moins puissante, ainsi qu'une version Speed, encore plus rapide, sont également prévues au programme. La commercialisation aura lieu dans le courant de l'année, avec un premier prix aux alentours des 190 000 euros.
Cette nouvelle Bentley Flying Spur reste dérivée des coupés et cabriolets Continental GT, mais elle abandonne l'appellation Continental, et arbore un style radicalement différent. À l'avant, le nez est subtilement différent, tandis que le profil laisse apparaître une ligne de caisse ondulante inconnue sur le coupé. Mais c'est surtout la partie arrière, avec une malle fuyante et des feux étirés sur la largeur, qui tranche ! La Bentley Flying Spur risque de ne pas faire l'unanimité...
Elle mettra en revanche tout le monde d'accord avec sa présentation intérieure d'un grand raffinement. Cuirs, boiseries et fauteuils opulents composent une atmosphère résolument haut de gamme.
Mais comme sa devancière, la Flying Spur n'est pas là que pour épater la galerie. Sous son capot, elle hérite en effet de la dernière évolution du W12 biturbo, qui atteint ici 625 chevaux. Associé à une boîte automatique à huit rapports et à la transmission intégrale, il catapulte cette limousine de 2,5 tonnes de 0 à 160 km/h en 9,5 secondes. Quant à la vitesse maxi, elle s'établit à... 322 km/h !
La Flying Spur n'en restera pas là : une version V8, un peu moins puissante, ainsi qu'une version Speed, encore plus rapide, sont également prévues au programme. La commercialisation aura lieu dans le courant de l'année, avec un premier prix aux alentours des 190 000 euros.
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