Alfa Romeo Disco Volante OVNI sur le départ
Exposé au dernier salon de Genève, le concept Alfa Romeo Disco Volante vient de se transformer en modèle de (toute petite) série. Mieux encore, le premier exemplaire de cette création du carrossier Touring s'aligne au Concours d'élégance de la Villa d'Este.
Avec les seules MiTo et Giulietta pour garnir son catalogue, Alfa Romeo n'est pas à la fête. Heureusement, la marque centenaire peut compter sur les carrossiers, aussi fidèles qu'inventifs. Touring, spécialiste des coques faites d'aluminium, vient d'enrichir le patrimoine automobile italien de sa Disco Volante, basée sur feue l'Alfa Romeo 8C . Et le moins qu'on puisse dire, c'est que la "soucoupe volante" porte bien son nom. À peine sorti du moule, le premier exemplaire de série n'a rien perdu de ses rondeurs, enrichies de quelques aspérités qui attirent irrémédiablement le regard. Le surnom et les proportions de cet OVNI de la route sont des clins d'œil à une autre étude du carrossier milanais, datant de 1952. Avec son look aérodynamique à tout prix et sa carrosserie très légère, l'ancêtre nommé C52 Disco Volante impressionnait déjà. Mais la nouvelle mouture y ajoute une mécanique puissante, déclinée d'un bloc Ferrari. Le V8 4.7 développe ainsi 450 ch, retransmis aux roues arrière via une boîte 6 séquentielle, installée juste devant le train arrière.
Touring ne modifie pas la technologie du Trèfle, mais la cache sous une robe taillée sur mesure, mêlant aluminium et plastiques renforcés de fibres de carbone. Un procédé innovant pour le carrossier, qui annonce un délai de six mois pour livrer sa soucoupe, si le client lui apporte une 8C comme donneuse d'organes. Le coût de l'opération n'est communiqué que sur demande, et la transformation entraîne, bien entendu, la disparition définitive d'une 8C. Ce qui est, en soi, un triste évènement. N'empêche, trois aficionados ont déjà craqué, et signé des chèques pour s'approprier une Alfa encore plus exclusive
L’Alfa Romeo 4C à Paris
Quand elle arrive en ville
Véritable star du dernier salon de Genève, l’Alfa Romeo 4C débarque à Paris. L’occasion pour ceux qui n’ont pu se rendre dans la capitale helvétique de faire connaissance avec la belle. Lorsqu’elle est descendue du camion, nous étions là.
C’est sous bonne escorte que l’Alfa Romeo 4C a quitté l’anonyme camion, qui la transportait depuis Turin, pour son écrin de verre auMotorVillage du 2, rond-point des Champs-Elysées. Car la belle italienne fait escale pour un week-end prolongé à Paris (jusqu’au premier avril), et c’est à L’Automobile Magazine qu’elle a accepté de faire les yeux doux pour quelques photos façon paparazzi.
Véritable star du dernier salon de Genève, l’Alfa Romeo 4C débarque à Paris. L’occasion pour ceux qui n’ont pu se rendre dans la capitale helvétique de faire connaissance avec la belle. Lorsqu’elle est descendue du camion, nous étions là.
C’est sous bonne escorte que l’Alfa Romeo 4C a quitté l’anonyme camion, qui la transportait depuis Turin, pour son écrin de verre auMotorVillage du 2, rond-point des Champs-Elysées. Car la belle italienne fait escale pour un week-end prolongé à Paris (jusqu’au premier avril), et c’est à L’Automobile Magazine qu’elle a accepté de faire les yeux doux pour quelques photos façon paparazzi.
Les artisans au salon de Genève 2013
Le cousu-main se porte bien
À Genève comme dans tous les principaux salons internationaux, les grands constructeurs ont tendance à tirer la couverture à eux. Mais le rendez-vous suisse demeure incontournable pour les artisans et carrossiers. Tour d'horizon.
Bertone, Touring Superleggera, Spyker, Alpina... s'il est un salon qui fait la part belle aux artisans de l'automobile, c'est bien celui deGenève . Proximité géographique oblige, les principaux carrossiers italiens y sont notamment représentés. Avec, bien souvent, des créations inédites. C'est le cas pour Pininfarina, qui expose sa spectaculaire barquette Sergio sur base de Ferrari 458 , ou de Bertone, auteur de l'étude Jet II, un break sportif dérivé de l'Aston MartinRapide . Désormais propriété du groupe Volkswagen, Giugiaro a pu révéler son dernier concept, dénommé Parcour , en deux carrosseries, coupé et spyder. Alors que Touring a revisité son évocation moderne de l'Alfa Romeo Disco Volante (ci-contre) : présente sous forme de maquette il y a un an, elle est désormais pleinement fonctionnelle, grâce aux organes de la 8C . Elle peut même être fabriquée à la demande pour des clients fortunés.
Un privilège que ne connaît pas encore la Peugeot RCZ cabriolet (en bas) de Magna Steyr : avec son toit en toile qui coulisse le long d'arches fixes, elle sert surtout à rappeler le savoir-faire de l'équipementier autrichien. Mais Genève , c'est aussi le salon de la résurrection pour de petites marques qui ont frôlé la disparition. Après avoir failli sombrer en rachetant le navire Saab, le néerlandais Spyker compte sur la "petite" B6 Venator pour séduire un public plus large qu'auparavant. Pas d'actualité pourFisker et Gumpert , mais ces deux constructeurs ont tenu à rappeler leur existence, même s'ils traversent une période tourmentée. Quant à Koenigsegg, la petite firme suédoise fête ses dix ans et sa centième voiture produite avec la Hundra, une Agera à la robe carbone et or, alors que la spectaculaire Pagani Huayra (ci-contre) se contente d'adopter une nouvelle sono haut de gamme Sonus Faber.
L'Allemagne n'est pas en reste, avec le préparateur-constructeur Alpina , qui s'est penché sur le berceau moteur des BMW X3 et Série 3 , ou Wiesmann, qui propose la radicale GT MF4-CS (25 exemplaires, 1.320 kg, V8 420 ch de M3 , image 4). Même la France et l'Espagne sont représentées : la première grâce à Exagon et sa séduisante sportive électrique Furtive e-GT (voir numéro 799 de L'Automobile Magazine, la seconde grâce à GTA qui ambitionne de produire la première supercar espagnole, la Spano (ci-contre), animée par un V10 de Viper dopé par deux turbos pour atteindre 900 ch. En revanche, l'Angleterre ne fait pas vraiment honneur à la diversité de son paysage automobile. Certes, McLaren donne la réplique à LaFerrari grâce à sa P1 de 916 ch, et Aston Martin dévoile sa Rapide S, forte de 558 ch. Mais Morgan et Noble se dispensaient de nouveautés, alors que Lotus était encore absent, comme au Mondial . Inquiétant pour l'avenir de la firme créée par Colin Chapman.
À Genève comme dans tous les principaux salons internationaux, les grands constructeurs ont tendance à tirer la couverture à eux. Mais le rendez-vous suisse demeure incontournable pour les artisans et carrossiers. Tour d'horizon.
Bertone, Touring Superleggera, Spyker, Alpina... s'il est un salon qui fait la part belle aux artisans de l'automobile, c'est bien celui deGenève . Proximité géographique oblige, les principaux carrossiers italiens y sont notamment représentés. Avec, bien souvent, des créations inédites. C'est le cas pour Pininfarina, qui expose sa spectaculaire barquette Sergio sur base de Ferrari 458 , ou de Bertone, auteur de l'étude Jet II, un break sportif dérivé de l'Aston MartinRapide . Désormais propriété du groupe Volkswagen, Giugiaro a pu révéler son dernier concept, dénommé Parcour , en deux carrosseries, coupé et spyder. Alors que Touring a revisité son évocation moderne de l'Alfa Romeo Disco Volante (ci-contre) : présente sous forme de maquette il y a un an, elle est désormais pleinement fonctionnelle, grâce aux organes de la 8C . Elle peut même être fabriquée à la demande pour des clients fortunés.
Un privilège que ne connaît pas encore la Peugeot RCZ cabriolet (en bas) de Magna Steyr : avec son toit en toile qui coulisse le long d'arches fixes, elle sert surtout à rappeler le savoir-faire de l'équipementier autrichien. Mais Genève , c'est aussi le salon de la résurrection pour de petites marques qui ont frôlé la disparition. Après avoir failli sombrer en rachetant le navire Saab, le néerlandais Spyker compte sur la "petite" B6 Venator pour séduire un public plus large qu'auparavant. Pas d'actualité pourFisker et Gumpert , mais ces deux constructeurs ont tenu à rappeler leur existence, même s'ils traversent une période tourmentée. Quant à Koenigsegg, la petite firme suédoise fête ses dix ans et sa centième voiture produite avec la Hundra, une Agera à la robe carbone et or, alors que la spectaculaire Pagani Huayra (ci-contre) se contente d'adopter une nouvelle sono haut de gamme Sonus Faber.
L'Allemagne n'est pas en reste, avec le préparateur-constructeur Alpina , qui s'est penché sur le berceau moteur des BMW X3 et Série 3 , ou Wiesmann, qui propose la radicale GT MF4-CS (25 exemplaires, 1.320 kg, V8 420 ch de M3 , image 4). Même la France et l'Espagne sont représentées : la première grâce à Exagon et sa séduisante sportive électrique Furtive e-GT (voir numéro 799 de L'Automobile Magazine, la seconde grâce à GTA qui ambitionne de produire la première supercar espagnole, la Spano (ci-contre), animée par un V10 de Viper dopé par deux turbos pour atteindre 900 ch. En revanche, l'Angleterre ne fait pas vraiment honneur à la diversité de son paysage automobile. Certes, McLaren donne la réplique à LaFerrari grâce à sa P1 de 916 ch, et Aston Martin dévoile sa Rapide S, forte de 558 ch. Mais Morgan et Noble se dispensaient de nouveautés, alors que Lotus était encore absent, comme au Mondial . Inquiétant pour l'avenir de la firme créée par Colin Chapman.
Alfa Romeo 4C
En livrée de série
Au printemps 2011, Alfa Romeo avait créé la surprise au salon de Genève, en dévoilant son concept de coupé sportif 4C. Une étude de style qui s'apprête à prendre la route, puisque sa version de production nous dévoile sa puissance et de nouvelles images, dont son habitacle.
Une compacte et une citadine : à l'heure actuelle, la gamme Alfa Romeo manque de glamour et de diversité. Heureusement, un troisième modèle sera disponible dès cette année, le coupé 4C. Présentée également à Genève , cette nouveauté se montre globalement fidèle aux promesses du concept homonyme, révélé deux ans auparavant. Même si quelques détails ont été édulcorés, comme les rétroviseurs, on retrouve des lignes galbées, des feux arrière ronds, des hanches marquées. Sans oublier des dimensions remarquablement compactes : moins de 4 m de long et 1,18 m de haut. Seule la largeur contraste, puisqu'elle approche les 2 m. Associé à un châssis un carbone, fabriqué dans l'usine Maserati de Modène, ce gabarit contenu devrait aider à annoncer un poids inférieur à une tonne, même si Alfa ne communique aucune valeur pour l'instant.
Elle préfère mettre en avant un autre chiffre cher aux amateurs de performances, celui du rapport poids-puissance, ici inférieur à 4 kg/ch. C'est mieux qu'une Porsche 911 Carrera, ce qui laisse présager de belles accélérations. Comme le quatre-cylindres 1750 Turbo à injection directe, qui sera installé en position centrale arrière, est ici fort de 240 ch, on peut affirmer que la masse totale reste inférieure à la tonne. Sorte de LotusElise S à l'Italienne, la 4C se démarque tout de même de sa rivale anglaise par sa boîte à double embrayage TCT, seule transmission proposée. Elle aura également droit à une évolution du système DNA, qui agit sur la progressivité de l'accélérateur, la direction et d'autres paramètres. Il se dote ici d'un quatrième mode, "Race". Un appel à poser les pneus sur circuit, un exercice que cette biplace promet d'affectionner.
Alfa Romeo au salon de Francfort 2011
Au printemps 2011, Alfa Romeo avait créé la surprise au salon de Genève, en dévoilant son concept de coupé sportif 4C. Une étude de style qui s'apprête à prendre la route, puisque sa version de production nous dévoile sa puissance et de nouvelles images, dont son habitacle.
Une compacte et une citadine : à l'heure actuelle, la gamme Alfa Romeo manque de glamour et de diversité. Heureusement, un troisième modèle sera disponible dès cette année, le coupé 4C. Présentée également à Genève , cette nouveauté se montre globalement fidèle aux promesses du concept homonyme, révélé deux ans auparavant. Même si quelques détails ont été édulcorés, comme les rétroviseurs, on retrouve des lignes galbées, des feux arrière ronds, des hanches marquées. Sans oublier des dimensions remarquablement compactes : moins de 4 m de long et 1,18 m de haut. Seule la largeur contraste, puisqu'elle approche les 2 m. Associé à un châssis un carbone, fabriqué dans l'usine Maserati de Modène, ce gabarit contenu devrait aider à annoncer un poids inférieur à une tonne, même si Alfa ne communique aucune valeur pour l'instant.
Elle préfère mettre en avant un autre chiffre cher aux amateurs de performances, celui du rapport poids-puissance, ici inférieur à 4 kg/ch. C'est mieux qu'une Porsche 911 Carrera, ce qui laisse présager de belles accélérations. Comme le quatre-cylindres 1750 Turbo à injection directe, qui sera installé en position centrale arrière, est ici fort de 240 ch, on peut affirmer que la masse totale reste inférieure à la tonne. Sorte de LotusElise S à l'Italienne, la 4C se démarque tout de même de sa rivale anglaise par sa boîte à double embrayage TCT, seule transmission proposée. Elle aura également droit à une évolution du système DNA, qui agit sur la progressivité de l'accélérateur, la direction et d'autres paramètres. Il se dote ici d'un quatrième mode, "Race". Un appel à poser les pneus sur circuit, un exercice que cette biplace promet d'affectionner.
Alfa Romeo au salon de Francfort 2011
Le stand Alfa Romeo comme si vous y étiez
A Francfort comme à Genève, c'est la sportive 4C qui devrait aimanter les regards sur le stand Alfa Romeo. Mais la diva laissera de la place aux Mito et Giulietta, qui ont quelques nouveautés à présenter.
Au salon de Francfort , le hall 8 est archi-dominé par le groupe Fiat, simplement accompagné de Hyundai. Alfa Romeo y figure en bonne place, avec un stand de 900 m2, soit à peine 100 m2 de moins que celui de la maison-mère. Et ceux qui n'ont pu se rendre à Genève y auront droit à une séance de rattrapage, puisque la vedette sera à nouveau la 4C (ci-dessous), une étude de sportive à moteur central. Toujours aussi aguichante, elle a revêtu une robe grise avant de se rendre en Allemagne, mais apporte également une mauvaise nouvelle : le report de sa commercialisation à 2013.
Pour se consoler, les Alfistes devront se tourner vers des nouveautés plus concrètes et plus raisonnables. La petite MiTo (ci-dessous) profitera ainsi de deux nouvelles motorisations, un original bicylindre 0.9 turbo essence de 85 ch, emprunté à la Fiat 500 , et un diesel 1.3 JTDm de 85 ch. La compacte Giulietta aura droit une boîte à double embrayage TCT, en combinaison avec le 1.4 Multiair essence de 170 ch et le diesel 2.0 JTDm de même puissance. En revanche, pas de trace de la familiale Giulia : comme la 4C, la remplaçante de la 159 devrait se faire attendre jusqu'en 2013.
A Francfort comme à Genève, c'est la sportive 4C qui devrait aimanter les regards sur le stand Alfa Romeo. Mais la diva laissera de la place aux Mito et Giulietta, qui ont quelques nouveautés à présenter.
Au salon de Francfort , le hall 8 est archi-dominé par le groupe Fiat, simplement accompagné de Hyundai. Alfa Romeo y figure en bonne place, avec un stand de 900 m2, soit à peine 100 m2 de moins que celui de la maison-mère. Et ceux qui n'ont pu se rendre à Genève y auront droit à une séance de rattrapage, puisque la vedette sera à nouveau la 4C (ci-dessous), une étude de sportive à moteur central. Toujours aussi aguichante, elle a revêtu une robe grise avant de se rendre en Allemagne, mais apporte également une mauvaise nouvelle : le report de sa commercialisation à 2013.
Pour se consoler, les Alfistes devront se tourner vers des nouveautés plus concrètes et plus raisonnables. La petite MiTo (ci-dessous) profitera ainsi de deux nouvelles motorisations, un original bicylindre 0.9 turbo essence de 85 ch, emprunté à la Fiat 500 , et un diesel 1.3 JTDm de 85 ch. La compacte Giulietta aura droit une boîte à double embrayage TCT, en combinaison avec le 1.4 Multiair essence de 170 ch et le diesel 2.0 JTDm de même puissance. En revanche, pas de trace de la familiale Giulia : comme la 4C, la remplaçante de la 159 devrait se faire attendre jusqu'en 2013.
Alfa Romeo MiTo TwinAir Turbo
La première Alfa bipède
La citadine sportive d’Alfa Romeo adopte un moteur bicylindre emprunté à la Fiat 500. Une hérésie pour les traditionalistes, certes, mais l'italienne s'annonce très sobre.
La petite MiTo sacrifie deux de ses quatre cylindres sur l'autel de la chasse au CO2. Sa cousine Fiat 500 lui lègue son "deux-pattes" de 85 ch, un petit 0.9 TwinAir Turbo qui n'émet que 98 g/km, correspondant à une consommation de 4,3 litres aux 100 km. Ce bicylindre est muni d'un dispositif Stop & Start et développe un couple de 145 Nm… quand le mode Dynamique du système DNA, installé de série, est activé. Sinon, en mode Normal, il plafonne à 100 Nm pour mieux contenir sa soif. Un procédé qui se soldera sûrement par une perte de vigueur notable. L’arrivée de ce bicylindres turbo pose aussi la question de la pertinence des quatre-cylindres essence de 78 et 105 ch, moins coupleux et plus gourmands, au moins sur le papier. À terme, ces deux variantes pourraient, en effet, disparaître du catalogue, d'autant que le TwinAir sera bientôt porté à 105 ch.
À l'autre extrémité de la gamme, la MiTo 1.4 TB 170 Quadrifoglio Verdea droit à une suspension pilotée développée en commun avec Magneti Marelli. Ce système est censé allier le confort à l'efficacité, en adaptant en permanence les lois d'amortissement, la gestion moteur, l'antidérapage électronique et la direction. Toutefois, les diesels ne sont pas en reste : la MiTo du cru 2012 propose également une nouvelle déclinaison du 1.3 JTDm, délivrant 85 ch et 200 Nm de couple. Il est, lui aussi, équipé de série d'un Stop & Start et d'une nouvelle injection. Avec 90 g de CO2/km, il bénéficie du bonus fiscal. Par ailleurs, l'intérieur de la petite Alfa se drape de nouveaux garnissages.
La citadine sportive d’Alfa Romeo adopte un moteur bicylindre emprunté à la Fiat 500. Une hérésie pour les traditionalistes, certes, mais l'italienne s'annonce très sobre.
La petite MiTo sacrifie deux de ses quatre cylindres sur l'autel de la chasse au CO2. Sa cousine Fiat 500 lui lègue son "deux-pattes" de 85 ch, un petit 0.9 TwinAir Turbo qui n'émet que 98 g/km, correspondant à une consommation de 4,3 litres aux 100 km. Ce bicylindre est muni d'un dispositif Stop & Start et développe un couple de 145 Nm… quand le mode Dynamique du système DNA, installé de série, est activé. Sinon, en mode Normal, il plafonne à 100 Nm pour mieux contenir sa soif. Un procédé qui se soldera sûrement par une perte de vigueur notable. L’arrivée de ce bicylindres turbo pose aussi la question de la pertinence des quatre-cylindres essence de 78 et 105 ch, moins coupleux et plus gourmands, au moins sur le papier. À terme, ces deux variantes pourraient, en effet, disparaître du catalogue, d'autant que le TwinAir sera bientôt porté à 105 ch.
À l'autre extrémité de la gamme, la MiTo 1.4 TB 170 Quadrifoglio Verdea droit à une suspension pilotée développée en commun avec Magneti Marelli. Ce système est censé allier le confort à l'efficacité, en adaptant en permanence les lois d'amortissement, la gestion moteur, l'antidérapage électronique et la direction. Toutefois, les diesels ne sont pas en reste : la MiTo du cru 2012 propose également une nouvelle déclinaison du 1.3 JTDm, délivrant 85 ch et 200 Nm de couple. Il est, lui aussi, équipé de série d'un Stop & Start et d'une nouvelle injection. Avec 90 g de CO2/km, il bénéficie du bonus fiscal. Par ailleurs, l'intérieur de la petite Alfa se drape de nouveaux garnissages.
Alfa Romeo Test Drive Tour
Centre d'essais itinérant
Pouvoir essayer les dernières nouveautés de la gamme Alfa Romeo :C'est ce que vous propose le Test Drive Tour 2011, organisé par le constructeur dans 20 villes différentes.
L'Alfa Romeo Test Drive Tour reprend du service. Jusqu'à la fin de l'année, la marque italienne va se déplacer dans 20 villes françaises, pour faire essayer ses principaux modèles, du vendredi après-midi au dimanche soir. Avec trois versions différentes au programme, dont la sportive QV de 235 ch, la compacte Giuliettaest la star de cette édition 2011. Mais la familiale 159 est également de la partie, en berline comme en break, et vous pourrez vérifier si la dernière mise à jour apportée aux suspensions et à la direction de la petite MiTo donne enfin satisfaction. Chaque essai dure une trentaine de minutes et se déroule en présence d'un pilote instructeur. Pour vous inscrire ou obtenir davantage de renseignements : www.alfatestdrivetour.fr
Alfa Romeo Zagato TZ3
La TZ3 s'aligne au départ
À défaut de pouvoir espérer un avenir rayonnant, l'industrie automobile italienne célèbre son passé. Pour preuve, cet hommage rendu à Alfa Romeo par le carrossier Zagato.
Ferrari mis à part, l'industrie automobile cisalpine ne va pas bien. Malmenée par des choix stratégiques qui se sont révélés désastreux – on se souvient de l'alliance entre Fiat et General Motors – et souffrant d'un manque de moyens pour développer des voitures compétitives, elle vit une crise qui s'installe dans la durée. Heureusement, les passionnés de voitures italiennes peuvent compter sur les petites enseignes ! Pininfarina procède ainsi au massage cardiaque de Lancia avec sa New Stratos , tandis que Zagato insuffle de l'originalité à Fiat avec une 500 Coupé , et de la sportivité à Alfa Romeo, grâce à sa TZ3.
Ce duo composé par la Corsa, une bête de course, et la Stradale, sa sœur destinée à la route, sort des salons mondains pour prendre la route. La TZ3 restera toutefois un plaisir très exclusif. La Corsa se réserve même à un seul collectionneur, l'Allemand Martin Kapp, qui aura le plaisir de cravacher son V8 crédité de 420 ch. La Stradale, en revanche, s'apprête à donner naissance à une petite série de neuf exemplaires. Elle emprunte une plate-forme éprouvée bien en harmonie avec sa ligne bestiale, qui évoque les Giulia TZ des années 60 (voir en bas), des coupés à la poupe tronquée dédiés à la compétition : c'est en effet la Dodge Viper en personne qui prête ses entrailles à la Stradale, dont le fameux V10 initialement développé pour un utilitaire.
La plus américaine des Alfa Romeo prend toutefois soin d'envelopper cette énorme mécanique faite en fonte d'une robe légère portée près du corps, cousue de fibres de carbone qui plus est. En tout état de cause, un éventuel embonpoint devrait être effacé par les 600 ch et le couple de ce 8,4 litres. Il va de soi que le carrossier n'ait pas communiqué le prix des six unités qui restent à vendre
Alfa Romeo GT Cabrio
Découverte avortée
Cette GT Cabriolet n'est pas passée sous la scie-sauteuse d'un talentueux artisan-carrossier. Elle est bel et bien signée Bertone, comme le coupé. Mais Alfa Romeo lui a refusé le passage à la série.
Depuis quelques mois déjà, il n'y a plus de cabriolet chez Alfa, hormis les derniers exemplaires de l'exclusive 8C. Dérivée de la Brera , la dernière mouture du Spider s'est éclipsée l'an passé, après quatre années d'une carrière effacée. Et la firme italienne nourrit peut-être quelques remords, car elle a enterré un autre projet de découvrable, qui aurait pu s'avérer plus profitable. Signé Bertone, cette GT Cabriolet reprend une base plus âgée, celle de la 156. Un handicap qui n'a pas empêché le coupé d'obtenir des ventes plus honorables que celles de la Brera, pourtant élaborée sur une plate-forme de 159 . Ses tarifs plus serrés n'y étant sans doute pas étrangers.
Autre avantage sur le Spider, qui n'était qu'une stricte biplace : cette découvrable aurait été capable d'accueillir jusqu'à cinq passagers, du moins en dépannage. Un argument supplémentaire pour contrer les BMWSérie 3 , Audi A5 , Mercedes Classe E Cabriolet et autres décapotables quatre-places. Tout cela, en conservant une ligne plutôt fine et personnelle. Mais au final, c'est bien le Spider qui a été préféré. Au grand dam de la Carrozzeria Bertone, qui n'avait pas besoin de cette nouvelle, alors qu'elle traversait déjà de graves turbulences financières. Pour revoir un cabriolet Alfa, il faudra sans doute désormais patienter jusqu'au lancement d'une version Spider du coupé 4C (en bas), dévoilé à Genève au printemps dernier.
Mise à jour Alfa Romeo MiTo
Alfa décidé à rectifier le tir
Vous allez acheter une MiTo ? Il est urgent d’attendre ! La marque italienne refait (pour la deuxième fois !) les suspensions de sa citadine, afin de faire face aux critiques incessantes.
Au détour d’une conversation au salon de Genève , Harald Wester, le nouveau patron d’Alfa Romeo, d’Abarth et de Maserati, nous a avoué que, depuis mars, des évolutions étaient appliquées aux suspensions et à la direction de la MiTo . Enfin une réponse à nos critiques … Les suspensions qui souffraient jusqu’alors d’un amortissement à la fois trop sec sur les petites déformations, et trop mou sur les gros défauts, laissant l’avant doté de ressorts trop souples se râper le spoiler au moindre ralentisseur, reçoivent désormais des amortisseurs à deux clapets, dont le typage se rapproche de celui de la Giulietta , offrant un bien meilleur confort sans sacrifier l’efficacité.
Quant à la direction à assistance électrique, ses nouveaux réglages visent à diminuer le flou autour du point zéro et atténuer les variations de consistance lors des braquages, qui rendaient impossible la perception de l’adhérence et dégradaient fortement l’agrément de conduite. Toutefois, Harald Wester nous a avoué que pour obtenir une direction totalement satisfaisante, il aurait fallu changer davantage de chose qu’un simple logiciel. Ce qui sera fait sur la prochaine génération de MiTo. Nous attendons donc avec impatience de pouvoir essayer au plus vite ces modifications. Conclusion : si vous commandez une MiTo avant nos nouveaux essais, assurez-vous au moins que celle qui vous sera livrée est bien une version fabriquée après le 1er mars 2011.
Alfa Romeo au Mondial 2010
Qui va piano, va sano
Chahuté par le rapprochement entre le groupe Fiat et de Chrysler, Alfa Romeo affiche un certain retard dans le développement de sa gamme. Le stand sera placé sous le signe de la rationalité.
Les projecteurs seront braqués sur la Giulietta qui accueille un nouveau bloc diesel 2.0 JTDM-2 de 140 ch, ainsi qu'une boîte de vitesses automatique à double embrayage Alfa TCT. Pour l'heure, ce mode de transmission reste l'apanage du 1.4 MultiAir, puis il s'associera aussi à la Giulietta 2.0 JTDM de 170 ch et à la MiTo Distinctive. Là, les alfistes ne manqueront pas non plus d'admirer la 159 du millésime 2011, dont la dotation est enrichie. Pour l'occasion, elle se montrera dans sa livrée Rouge Competizione, ainsi que dans sa nouvelle déclinaison 2.0 JTDM-2 à 136 ch.
Hall 1 – Allée A – Stand 140 (voir plan en bas)
Alfa Romeo MiTo TCT
Le cercle s'élargit
Les citadines du groupe VW ne sont plus les seules à profiter d'une boîte à double embrayage, car l'Alfa Romeo MiTo peut désormais aussi recevoir une telle transmission, baptisée TCT.
Apparue en 2003, sur la première génération d'Audi TT , la technologie de la boîte à double embrayage continue à se généraliser. Elle arrive désormais dans le groupe Fiat, sur l'Alfa Romeo MiTo 1.4 MultiAir 135. baptisée TCT (Twin Clutch Technology), cette transmission à double embrayage se "contente" de six rapports, contrairement à la DSG des Volkswagen Polo , Seat Ibiza et Skoda Fabia . En revanche, elle profite également d'un système Stop & Start et d'embrayages à sec, moins gourmands en énergie que des systèmes à bain d'huile. Les consommations sont ainsi inférieures à celle de la version à boîte manuelle : 5,5 l/100 km au lieu de 5,6, ce qui correspond à 126 g/km de CO2 au lieu de 129. La MiTo TCT rate cependant le bonus de 100 €, in extremis.
Supportant un couple supérieur (206 au lieu de 230 Nm en mode Dynamic), cette variante serait aussi plus performante que la déclinaison dotée d'une boîte mécanique à cinq rapports. Le 0 à 100 km/h est ainsi effectué en 8,2 s au lieu de 8,4. Des progrès qui se font payer : disponible dès maintenant, l'Alfa Romeo MiTo 1.4 MultiAir 135 TCT réclame 1.750 € de plus que la version manuelle. Un surcoût légèrement supérieur à ceux pratiqués dans le groupe VW, mais les palettes au volant sont ici fournies de série. En finition Selective, le prix débute dès lors à 20.550 € au lieu de 18.800 €. Cette transmission débarquera ensuite sur les Giulietta et FiatPunto Evo .
Prix Alfa Romeo Giulietta
Aux portes du premium
Au bout de dix ans de carrière, la 147 s'est enfin trouvée une remplaçante. Si le nom Giulietta est une évocation d’un modèle qui fit sensation dans les années 50, son tarif rappelle les productions allemandes, Audi A3 et BMW Série 1 en tête.
Dès le mois de mai, l'Alfa Romeo Giulietta envahit les concessions aux quatre coins de la république. Sa production est fixée à 100.000 exemplaires par an. Autant dire qu’Alfa Romeo France compte beaucoup sur ce modèle pour relancer ses ventes, actuellement portées à bout de bras par l’unique MiTo . Mais si la 147 s’est vendue à raison de 110.000 exemplaires par an, en Europe, au début des années 2000, les temps ont changé, et l’offre de compactes est aujourd’hui plus que pléthorique. Les prix de la Giulietta, qui débutent à 21.500 € en essence et 23.750 € en diesel (voir tableaux en bas), sont un peu supérieurs à ceux des constructeurs généralistes. Reste à espérer que le petit parfum de premium qu’elle distille fera passer la pilule.
Version
Prix
Puis.
admin.
Emissions
CO2
Bonus/
malus (2010)
Essence
Prix Alfa Romeo Giulietta
1.4 Tjet 120 ch Start&Stop Impulsive
21.500 €
7 CV
149 g/km
0
Prix Alfa Romeo Giulietta
1.4 Tjet 120 ch Start&Stop Distinctive
23.250 €
7 CV
149 g/km
0
Prix Alfa Romeo Giulietta
1.4 MultiAir 170 ch Start&Stop Distinctive
26.000 €
9 CV
137 g/km
0
Prix Alfa Romeo Giulietta
1.4 MultiAir 170 ch Start&Stop Selective
28.500 €
9 CV
137 g/km
0
Prix Alfa Romeo Giulietta
1750 TBi Quadrifoglio Verde
32.500 €
14 CV
177 g/km
+750 €
Diesel
Prix Alfa Romeo Giulietta
1.6 JTDM 105 ch Start&Stop Impulsive
23.750 €
5 CV
114 g/km
-500 €
Prix Alfa Romeo Giulietta
1.6 JTDM 105 ch Start&Stop Distinctive
25.500 €
5 CV
114 g/km
-500 €
Prix Alfa Romeo Giulietta
1.6 JTDM 105 ch Start&Stop Selective
28.000 €
5 CV
114 g/km
-500 €
Prix Alfa Romeo Giulietta
2.0 JTDM 170 ch Start&Stop Distinctive
29.250 €
9 CV
128 g/km
0
Prix Alfa Romeo Giulietta
2.0 JTDM 170 ch Start&Stop Selective
31.750 €
9 CV
128 g/km
0
Version
|
Prix
|
Puis.
admin. |
Emissions
CO2 |
Bonus/
malus (2010) | |
Essence
|
Prix Alfa Romeo Giulietta
1.4 Tjet 120 ch Start&Stop Impulsive |
21.500 €
|
7 CV
|
149 g/km
|
0
|
Prix Alfa Romeo Giulietta
1.4 Tjet 120 ch Start&Stop Distinctive |
23.250 €
|
7 CV
|
149 g/km
|
0
| |
Prix Alfa Romeo Giulietta
1.4 MultiAir 170 ch Start&Stop Distinctive |
26.000 €
|
9 CV
|
137 g/km
|
0
| |
Prix Alfa Romeo Giulietta
1.4 MultiAir 170 ch Start&Stop Selective |
28.500 €
|
9 CV
|
137 g/km
|
0
| |
Prix Alfa Romeo Giulietta
1750 TBi Quadrifoglio Verde |
32.500 €
|
14 CV
|
177 g/km
|
+750 €
| |
Diesel
|
Prix Alfa Romeo Giulietta
1.6 JTDM 105 ch Start&Stop Impulsive |
23.750 €
|
5 CV
|
114 g/km
|
-500 €
|
Prix Alfa Romeo Giulietta
1.6 JTDM 105 ch Start&Stop Distinctive |
25.500 €
|
5 CV
|
114 g/km
|
-500 €
| |
Prix Alfa Romeo Giulietta
1.6 JTDM 105 ch Start&Stop Selective |
28.000 €
|
5 CV
|
114 g/km
|
-500 €
| |
Prix Alfa Romeo Giulietta
2.0 JTDM 170 ch Start&Stop Distinctive |
29.250 €
|
9 CV
|
128 g/km
|
0
| |
Prix Alfa Romeo Giulietta
2.0 JTDM 170 ch Start&Stop Selective |
31.750 €
|
9 CV
|
128 g/km
|
0
|
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