Economie & politique

Vente à l'hôtel Drouot

Enchères hors normes


Deux Bugatti Veyron, une Maserati MC12, une Porsche Carrera GT, une Ferrari 599 GTO... la collection du fils du président de la Guinée Équatoriale a de quoi faire saliver. Elle se retrouve aujourd'hui en vente, pour raisons judiciaires.
Une collection de 9 supercars et limousines mise en vente à Paris, soit l'équivalent de 5.825 ch ? Voilà qui n'est pas banal, surtout que ces enchères ont lieu pour raison judiciaires, le 8 juillet prochain à 8 heures, à l'hôtel Drouot. Toutes ces voitures d'exception appartenaient en effet à Téodorin Nguema Obiang. Accusé dans l'affaire des "biens mal acquis" , le fils du président de la Guinée Équatoriale est en fuite depuis 2011. La confiscation de ses biens a donc été ordonnée, ce qui a permis de mettre la main sur toutes ses raretés. 
On y trouve notamment une Maserati MC12, cousine de la Ferrari Enzo qui n'aurait été produite qu'à 50 exemplaires, une des 599 Ferrari 599 GTO , sans oublier une Rolls Royce Phantomou deux Bugatti Veyron . Des modèles qui ont parfois très peu roulé, ce qui ne les a pas empêché d'engendrer quelques frais qui devront être réglés par l'acquéreur : malgré ses 950 km, la Porsche Carrera GT a ainsi eu droit au changement de son embrayage, accompagné d'une révision, pour la modique somme de 28.270 €. Quasiment le prix d'une Mini Cooper S neuve... Pour plus de détails : catalogue.drouot.com

Techno-Classica 2013

Voyage dans le temps


Techno-Classica : c'est le nom du plus grand salon d'automobiles anciennes au monde, organisé en Allemagne, à Essen. "L'Automobile Magazine" était au rendez-vous pour vous faire découvrir quelques-unes des perles exposées, tout en images.
Couleurs acidulées assorties pour ces DS venues de Suisse.
BMW 3.0 CSL IMSA 1974, pilotée aux USA par H.J. Stuck, B. Redman et S. Posey. Six-cylindres 24 soupapes et 430 chevaux pour 1.062 kilos. Les versions turbo les plus méchantes ont pu atteindre jusqu’à 950 ch  !
Le plus grand salon d’automobiles anciennes au monde, Techno-Classica, fête sa 25e édition. Le rendez-vous d’Essen (Allemagne) rassemble plus de 2.500 voitures en vente et 25 constructeurs y sont présents officiellement.

Les hôtesses du salon de Genève 2013

Les plus beaux visages du salon


Des concepts exubérants, des supercars aussi rares que puissantes, des modèles de série intéressants... à Genève, le paysage automobile est diversifié à souhait. Mais difficile de visiter le salon sans jeter un regard aux hôtesses, qui rivalisent toujours de charme.
En pantalon aussi, c'est très près du corps, comme ici chez Giugiaro...
Parmi les exposants au salon de Genève, les constructeurs italiens envoient traditionnellement le plus grand nombre d'hôtesses. Mais leur tenue n'est pas forcément adaptée à la vocation de baroudeuse de la Fiat 500L Trekking.
Au stand d'Alfa Romeo, réputé pour son bon café, les hôtesses sont également légion.

L'A.M" prend la parole sur France 2


Dès l'automne 2008, L'Automobile Magazine tirait la sonnette d'alarme, en révélant la pollution émise par quelques modèles grand public, souvent gratifiés d'un bonus. De quoi nous rendre incontournables aux yeux du magazine Envoyé Spécial, qui consacre ce soir une enquête aux émissions nocives du diesel.
Envoyé Spécial
De plus en plus controversé, le diesel est au cœur de l'actualité. Au point de diviser le gouvernement, qui semble avoir bien du mal à s'accorder sur le sujet très sensible de l'équilibre entre essence et gazole. Mais à L'Automobile Magazine, nous n'avons pas attendu toute cette effervescence médiatique et politique pour nous intéresser à la pollution atmosphérique. En 2008, puis 2009, deuxenquêtes exclusives  vous avaient révélé les véritables émissions nocives de la majorité des modèles du marché. Avec une conclusion explosive : nombre de voitures gratifiées d'un bonus soi-disant "écologique" figuraient en réalité parmi les plus polluantes. Voilà qui n'a pas contribué à améliorer la qualité de l'air que nous respirons. Et voilà qui a incité le magazine téléviséEnvoyé Spécial  à transformer notre journaliste Christophe Congrega en consultant privilégié, pour une enquête consacrée à ce sujet. Rendez-vous ce jeudi 7 mars, à 20 h 35, sur France 2, pour découvrir le reportage de Jennifer Deschamps et de Pierre Tailliez, intitulé "Y-a-t-il du poison dans l'air ?".

Remises

Guerre de l'ombre

Le tarif communiqué dans les catalogues et dans les publicités ? Il est bien souvent virtuel. La majorité des constructeurs pratiquent en effet des remises, plus ou moins intéressantes suivant le modèle convoité. Petit tour d'horizon pour s'y retrouver.

Même si elle n'égale pas les références, la C3 présente un comportement agile et rassurant.
La crise que traverse le secteur automobile en France n'a pas que des inconvénients. Pour continuer à séduire les acheteurs, de nombreux constructeurs ne lésinent pas sur les rabais. À commencer par Citroën : sans inclure les offres promotionnelles ponctuelles, vous pourrez aisément négocier une remise de 16 % sur une  C3 , de 11 % sur un C4 Picasso  ou de 8 % sur une  C4 . Voilà qui contraste avec la DS3 , une petite branchée sur laquelle vous pourrez difficilement espérer plus de 1 %. Chez Renault, la Clio 4  s'en tient pour l'instant à 4 %, alors que les Mégane  et Scénic  grimpent jusqu'à 9 %. Quant à Peugeot, si la  208 se limite à 5 %, la marque va jusqu'à 12 % pour sa 308 , remplacée en fin d'année. En difficulté, Opel se montre encore plus généreux. 15 % sur un Meriva , 17 % sur une Corsa ... il n'y a guère que les nouveautés Adam  et Mokka  qui échappent à cette politique agressive, ainsi que l'hybride Ampera . 

Chez Ford, pas de jaloux, même les nouveautés sont remisées. Il est ainsi possible de demander une baisse de 9 % sur le prix d'un B-Max ou d'une Fiesta  restylée. En revanche, inutile d'attendre un geste de la part de Dacia. Même les marques premium se montrent moins intransigeantes. Certes, aucun rabais au programme pour les récentes Audi  A3  et  Q3 , ainsi que pour les Mercedes Classe A  etClasse B . Mais vous pouvez profiter d'une réduction de 4 % sur un  Q5, 8 % sur une BMW Série 1 , ou 5 % sur une Série 3 . Et ne vous étonnez pas de découvrir des chiffres bien plus spectaculaires chez certains de nos confrères : nous n'avons ici inclus que les remises pérennes. Les promesses des offres promotionnelles sont en effet souvent impossibles à atteindre, car le simple choix d'une option fait baisser la proportion de remise réelle.
L'amortissement reste trépidant sur les successions de petites bosses.

Salon de Detroit 2013

C'est (vraiment) l'Amérique


Au salon de Detroit, nous avons surtout mis l'accent sur les nouveautés qui vont connaître un avenir en Europe. Mais pas de panique pour les amateurs d'exotisme, nous n'oublions pas les américaines, les vraies. Tour d'horizon en images.
Même si son remplaçant comme à pointer son museau, grâce à un concept, le F-150 actuel n'a pas dit son dernier mot. Il figure toujours en bonne place sur le stand de Ford.
La Clio  américaine ? C'est le F-150 de Ford, modèle le plus vendu aux Etats-Unis depuis 36 ans. Concept préfigurant sa prochaine génération, l'Atlas était donc l'une des vedettes du salon de Detroit . Même si ce beau bébé parait toujours aussi peu adapté à nos routes, avec son poids supérieur à deux tonnes, sa longueur de 5,42 m... sur la variante la plus courte, sans oublier ses V6 et V8 pour seules motorisations. Voilà qui rappelle que le marché américain n'a rien à voir avec le nôtre. Outre-Atlantique, les picks-up sont rois, les berlines les plus vendues possèdent une carrosserie tricorps, les SUVs jouent presque le rôle de citadines et le diesel demeure anecdotique. De nombreux modèles présentés à Detroit ne débarqueront donc jamais officiellement en Europe, et certaine marques nous sont même inconnues, comme GMC, Lincoln ou Acura. 
Lorsque le faciès d'un Ram

Salon de Bruxelles

La Belgique à l’heure automobile


Salon international, usines d’assemblage, circuit de F1, musées, pilotes, designers… La Belgique est un condensé d’intense activité automobile ! A l’occasion du salon de Bruxelles, gros plan sur ce pays voisin qui, parallèlement, subit aussi les revers d’une actualité industrielle et sociale compliquée.
L'intérieur des phares et les boucliers ont été également redessinés.
Salon de Bruxelles
Si aucune n’a survécu, le pays compte toujours des acteurs majeurs de l’automobile. Le puissant groupe D’Ieteren, par exemple, distribue toutes les marques de Volkswagen (VW, Audi, Seat, Skoda, Bentley, Lamborghini, Bugatti), et s’octroie plus de 22 % du marché des voitures neuves à lui seul. Il est également propriétaire, entre autres, du célèbre réparateur de vitrages Carglass. À titre plus artisanal, mais tout aussi acharné, l’ex-pilote Tony Gillet a lancé, il y a deux ans, la cinquième génération de sa supercar Vertigo (ci-contre), dotée d’un V8 de 420 ch emprunté à Maserati. Imperia, lui, tente de ressusciter avec le tout récent coupé néo-rétro GP, qui a opté pour une motorisation hybride essence-électrique. Si la Belgique illustre, sur un territoire dix-huit fois plus réduit que celui de la France, la quintessence des activités automobiles en tous genres, il n’est aucune raison, hélas, pour qu’elle passe entre les mailles des crises que traverse cycliquement l’industrie européenne.
Si aucune n’a survécu, le pays compte toujours des acteurs majeurs de l’automobile. Le puissant groupe D’Ieteren, par exemple, distribue toutes les marques de Volkswagen (VW, Audi, Seat, Skoda, Bentley, Lamborghini, Bugatti), et s’octroie plus de 22 % du marché des voitures neuves à lui seul. Il est également propriétaire, entre autres, du célèbre réparateur de vitrages Carglass. À titre plus artisanal, mais tout aussi acharné, l’ex-pilote Tony Gillet a lancé, il y a deux ans, la cinquième génération de sa supercar Vertigo (ci-contre), dotée d’un V8 de 420 ch emprunté à Maserati. Imperia, lui, tente de ressusciter avec le tout récent coupé néo-rétro GP, qui a opté pour une motorisation hybride essence-électrique. Si la Belgique illustre, sur un territoire dix-huit fois plus réduit que celui de la France, la quintessence des activités automobiles en tous genres, il n’est aucune raison, hélas, pour qu’elle passe entre les mailles des crises que traverse cycliquement l’industrie européenne.
La tenue de route de cette Audi A1 se montre d'une rigueur irréprochable.
Renault, le premier, renonce à son usine historique de Vilvorde en 1997. Plus de 3.000 salariés, qui s’attellent alors à produire 140.000 Mégane par an, perdent leur emploi. Opel, en 2010, cesse à son tour d’assembler des Astra à Anvers. 2.600 licenciements. Enfin, à son tour, Ford a annoncé cet automne son retrait du pays d’ici à la fin 2014 : l’usine de Genk fermera alors ses portes, ce qui privera 4.300 personnes de leur emploi. Le site bruxellois de Volkswagen, qui produisait la Golf, a failli connaître le même sort à la fin des années 2000, jusqu’à ce que le groupe allemand ne décide de l’utiliser pour l’Audi  A1 . Les Anneaux n’ont toutefois conservé que 2.200 salariés, sur les 5.000 que comptait le site. Depuis, 300 personnes de plus ont été recrutées, grâce à l’arrivée de la version Sportback, mais aussi au succès que connait l'A1 (la capacité de production est ainsi passée de 100.000 à 120.000 exemplaires dès la première année).
Salon de Bruxelles
À l’époque, Alfons Dintner, qui dirigeait le site, nous avait expliqué le choix de la marque allemande, à l’heure où, pour assembler leurs petites voitures, la plupart des constructeurs préféraient l’Europe de l’est : "Nous avions besoin d’une nouvelle usine. Or, ici, les infrastructures existaient déjà. De plus, les Belges ont la réputation d’être flexibles, efficaces et multilingues". Peut-être une autre explication de ce qui fait que la Belgique résiste, malgré tout... Volvo, dont l’usine de Gand produit les  C30 , S40 , V50 , XC60  et S60 , connait la même vitalité. En 2006, le suédois a connu une année record, avec 260.000 voitures produites. Les 5.000 salariés se relaient en trois équipes pour assurer. Certes, on est encore loin des près des 1,3 million de voitures assemblés dans le pays en 1994 (dont 94 % étaient exportés), ce qui faisait de la Belgique le pays qui produisait le plus de véhicules pour 1.000 habitants au monde (soit 126, chiffre qui est tombé depuis à 50, avec moins de 600.000 véhicules fabriqués en 2011). Mais le royaume d’Albert II, aujourd’hui 23e dans le classement des pays producteurs d’automobiles, n’a pas dit son dernier mot.
Salon de Bruxelles

Rendez-vous à Brussels Expo, place de la Belgique, avenue de Miramar, 1020 Bruxelles.Ouvert au public du vendredi 11 au dimanche 20 janvier 2013, de 10 h à 18 h 30, avec nocturnes les 11, 14 et 18 janvier (jusqu’à 22 h).Tarifs : adultes : 13 €, enfants âgés de 6 à 12 ans : 7 €, enfants de moins de 6 ans : gratuit, groupes (cartes 10 entrées) : 80 €. Exposition Dream Cars : 7 € (du  18 au 20 janvier exclusivement, rendez-vous au palais 11 pour découvrir une cinquantaine de sportives et luxueuses, absentes du reste du salon).Autres renseignements : www.autosalon.be Rendez-vous à Brussels Expo, place de la Belgique, avenue de Miramar, 1020 Bruxelles.Ouvert au public du vendredi 11 au dimanche 20 janvier 2013, de 10 h à 18 h 30, avec nocturnes les 11, 14 et 18 janvier (jusqu’à 22 h).Tarifs : adultes : 13 €, enfants âgés de 6 à 12 ans : 7 €, enfants de moins de 6 ans : gratuit, groupes (cartes 10 entrées) : 80 €. Exposition Dream Cars : 7 € (du  18 au 20 janvier exclusivement, rendez-vous au palais 11 pour découvrir une cinquantaine de sportives et luxueuses, absentes du reste du salon).Autres renseignements : www.autosalon.be

Permis de conduire

Du nouveau... par petites touches et à long terme


Conformément à une directive européenne de 2006, le permis de conduire évolue à partir de 2013. Mais si vous faites partie des 38 millions de Français qui l’ont déjà obtenu, cela ne change rien pour vous... du moins pour le moment.
Permis de conduire
À compter du 19 janvier 2013, la France n’était plus censée délivrer que des permis plastifiés au format carte de crédit, équipés d’une puce électronique et valables 15 ans : les actuels l’étaient indéfiniment, du moins tant qu’ils étaient en un seul morceau et que la photo d’identité restait un tant soit peu ressemblante. Mais l’administration peine à mettre en place le nouveau fichier des permis qui va avec : FAETON… du nom d’un personnage de la mythologie grecque mort foudroyé après avoir perdu le contrôle d’un char – tout un programme ! L’introduction de ce nouveau permis a donc été reportée au 16 septembre 2013. Et entre ces deux dates, une solution transitoire consiste à revêtir notre bon vieux permis cartonné en trois volets des nouvelles mentions. Inutile de vous précipiter en préfecture à la rentrée de septembre, car les permis actuellement en circulation restent valables jusqu’à 2033 : il est néanmoins question de ramener cette limite à 2028, pour ne pas encombrer les guichets des préfectures, puisque c’est cette année-là que les premiers permis délivrés suivant la nouvelle procédure fêteront leur 15e anniversaire... et devront donc être renouvelés. Vous n’aurez pas à solliciter un nouveau permis au cours de ces prochaines années, à moins de le perdre, de vous le faire voler, de passer une nouvelle catégorie ou bien sûr... d’écoper d’une peine d’annulation.
Permis de conduire
Mais il n’y a pas que l’emballage qui change ! Ce nouveau permis comporte 15 catégories, contre 10 actuellement. Il y a tout d’abord le permis AM, pour les cyclomoteurs et les voitures "sans permis" (qui n’en ont donc plus que le nom), remplaçant l’attestation papier du BSR et ne comportant pas de points. Les règles pour les motards changent également, puisque, outre la catégorie A1 (jusqu’à 125 cm3), le permis A se voit adjoindre une catégorie A2 imposant aux moins de 24 ans un bridage à 48 ch pendant deux ans : avec l’ancien permis"A progressif", cette restriction ne concernait jusqu’ici que les moins de 21 ans, et fixait une limite de 34 ch. À la fin de cette période probatoire, il faudra désormais suivre une formation de 7 heures pour décrocher le vrai permis A et pouvoir chevaucher un gros cube. Il y a également quelques menues modifications en ce qui concerne les permis transport en commun et poids-lourd, désormais scindés en deux catégories chacun, en fonction du nombre de places ou du PTAC. Pour le permis B, la seule véritable nouveauté est la possibilité de tracter une remorque ou une caravane non plus jusqu’à un PTAC total de 3.500 kg, mais de 4.250 kg. Jusqu’à cette limite, il n’est plus nécessaire de passer un permis spécifique : une formation de 7 heures suffit.

Pollution à Paris

Une prime à la casse réservée aux Franciliens ?


Bertrand Delanoë, le maire de Paris, souhaite bannir les véhicules les plus anciens, supposés être les plus polluants, de la capitale. Pour cela, il propose de réintroduire une prime à la casse, tout en la réservant aux habitants de la petite couronne. Explication.
Pollution à Paris
"J'ai demandé au Premier ministre la constitution d'une Zone d'action prioritaire pour la qualité de l'air (ZAPA) sur un territoire étendu jusqu'à l'A86. Avec le soutien de l'État, nous accompagnerions sa mise en œuvre d'une prime à la casse pour l'ensemble des possesseurs de véhicules polluants vivant sur son ressort", a dit Bertrand Delanoë lors d'un débat au Conseil de Paris. Concrètement, le maire souhaite verser une subvention (dont le montant n'a pas été précisé) a tout acheteur d'un véhicule neuf qui, en échange, ferait détruire une voiture de plus de 17 ans, un poids lourd de plus de 18 ans, ou un deux-roues de plus de dix ans, et ce dès 2014. Ceux qui renoncent totalement à leur vieille voiture se verraient récompensés d'un abonnement gratuit au système d'autopartage Autolib .
Cette proposition intervient dans un contexte pour le moins compliqué : en effet, la France se trouve menacée d'une sanction de la Commission Européenne, qui reproche au gouvernement de ne se pas se conformer à une directive européenne qui a transformé le droit théorique de respirer un air pur en droit opposable. Or, à Paris comme dans de nombreuses autres agglomérations françaises, les seuils légaux de pollution sont fréquemment dépassés. Et le projet d'installer les fameuses ZAPA, mal ficelé par le précédent gouvernement , n'a pas abouti. De plus, le nouveau barème du bonus-malus prétendument écologique, qui attend encore le feu vert du Sénat, continue à favoriser les petites voitures motorisées par un diesel, plus polluantes que les essence. Si l'intention du maire parisien de limiter la pollution paraît louable, il faut aussi s'interroger sur la pertinence des catégories de véhicules retenues. En effet, bannir les voitures immatriculées avant 1997 revient à exiger au moins la norme de dépollution Euro 2, obligatoire depuis janvier 1996. Or, cette norme ne limitait pas les émission d'oxydes d'azote (NOx), l'un des deux polluants (avec les particules fines) les plus problématiques en zone urbaine. Les moteurs diesel étant les principaux émetteurs de NOx et de particules, il serait plus efficace sur le plan environnemental d'exiger au moins pour les diesel la norme Euro 3, en vigueur depuis janvier 2001. Évidemment, cela augmenterait de manière considérable le nombre de voitures concernées, et ce serait politiquement beaucoup plus difficile à imposer. Mais si l'on veut que cette mesure soit utile pour la santé publique, il n'y a guère d'autre choix.


Malus 2013

Toujours n’importe quoi !


Après avoir été assoupli par les députés vendredi dernier, le malus 2013 a finalement retrouvé sa configuration initiale. De quoi réjouir le gouvernement... et conforter le caractère pour le moins contestable de ce dispositif.
Sacré revirement. Les députés avaient voté un amendement pour assouplir le malus 2013, en le faisant démarrer à 141 g/km de CO2 au lieu de 136 g. Ils sont finalement revenus sur leur position, sous la pression du gouvernement, qui tenait à voir son projet adopté sans changement (voir tableau en bas). À moins d'un nouveau rebondissement au Sénat, cette taxe démarrera donc 5 g plus bas qu'aujourd'hui à partir du 1er janvier prochain. Une différence moins anecdotique qu'il n'y paraît, puisque la tranche 136-140 g concerne plus de 500 modèles sur notre base qui compte 7420 voitures disponibles sur le marché français. Dans le lot, une majorité d'élèves plutôt raisonnables, comme la plupart des Citroën  C3  etDS3  essence, les Volkswagen Polo  1.4 85 ch et Touran  2.0 TDI 140, la Toyota Verso  126 D-4D, le Duster  dCi 110 4x4 de Dacia, la PeugeotPartner  1.6 HDi 115 ou encore les Renault Modus  et Grand Modus 1.2 TCe 100. Autant de modèles qui risquent de voir leurs ventes affectées, même si la taxe dont ils écopent reste limitée à 100 €.
Plus longue de 9 cm que l'ancienne version, la deuxième génération de Citroën C3 reste cependant sous la barre des 4 m (3,94 m). Sans prendre de poids, selon la marque aux Chevrons.
L'essentiel n'est cependant pas là. Que les seuils de bonus-malus soient abaissés de 5 g/km au 1er janvier 2013 n’est pas vraiment une surprise. Mais que le gouvernement envisage de presque doubler le malus en est une... et c’est surtout une erreur ! Fatigués de toujours payer plus de taxes, les automobilistes refusent d’acheter les modèles malussés, même faiblement. D’où un déficit chronique du bonus-malus de plusieurs centaines de millions d’euros par an, qui va encore s'aggraver. Sans oublier la perte de rentrée fiscale en matière de TVA, non négligeable pour ces véhicules coûteux. Financièrement inefficace, cette politique s'avère également mauvaise sur le plan de la pollution, car ces véhicules, souvent haut de gamme, intègrent le meilleur de la technologie, et sont donc parmi les plus propres, comme nous l’avions montré lors de notre grandeenquête pollution . Malusser à partir de 136 g/km de CO2 revient aussi à condamner les moteurs essence au-delà de la catégorie des compactes. Dangereux car, hors d'Europe, la majorité des ventes se fait en essence. Si les constructeurs français ne parviennent pas à en vendre à domicile, un de leurs plus gros marchés, rentabiliser l'investissement sera plus difficile, ce qui compliquera encore leur tâche face à leurs rivaux. Pas malin.
Pour un monospace, fût-il
Autre effet pervers, en poussant les acheteurs vers des voitures de plus en plus petites majoritairement fabriquées à l'étranger, on accroît notre déficit commercial. Tout en rendant plus hypothétique la survie de nos usines, difficiles à rentabiliser avec ces véhicules moins chers et à plus faible marge. Enfin, le bonus quasiment doublé pour les faibles émissions de CO2 depuis juillet dernier continue de favoriser les petits diesels, trop souvent utilisées en ville, et dont les émissions de NOx vont encore dégrader les niveaux de polluants déjà au-dessus des maximums autorisés par l'Europe. Calamiteux ! Alors, que faire ? Laisser le malus, déjà bien assez pénalisant, et ne plus accorder de bonus aux diesels, tant pour les aspects émissions polluantes que pour nos finances publiques, qu’à la condition qu’ils respectent la norme Euro 6, synonyme d’émissions presque aussi réduites que celles d'un moteur essence. Un tel système coûterait beaucoup moins cher à la collectivité, et motiverait les constructeurs à proposer des diesels bien plus propres, le surcoût technique réel étant, cette fois fort justement, compensé par le bonus.

Fréquentation Mondial 2012

Le salon limite la casse


Même si le secteur automobile n'est pas au mieux de sa forme, le Mondial ne se porte pas trop mal. Malgré une légère baisse, sa fréquentation reste très proche des chiffres annoncés en 2010.
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Le Mondial de Paris se targue d'être le salon le plus visité du monde. Ses chiffres de fréquentation sont donc scrutés avec attention, et le service de communication n'a pas tardé à les faire connaître. Sitôt l'évènement terminé, nous avons ainsi appris que 1.231.416 visiteurs sont venus à la Porte de Versailles.
 Ce sont 32.051 personnes de moins qu'en  2010 , soit environ 2,5 % de baisse, une diminution raisonnable dans un contexte aussi peu favorable. D'autant que le prix d'entrée a été augmenté de 12 à 13 €, et que les nouveautés majeures étaient assez peu nombreuses. Il faudra maintenant surveiller la fréquentation du prochain salon de Shanghai, en avril 2013, pour savoir si le Mondial  garde sa pole position.

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Fallait pas l'énerver...

Histoire cochonne


"Smoog" est un garçon plutôt rancunier : pour protester contre une amende qu'il estime injustifiée, cet Américain a plié 127 billets de 1 $ en forme de petits cochons. Autant dire que ce paiement a été accueilli avec quelques sourires... et quelques grincements de dents.
Fallait pas l'énerver...
Les 127 petits cochons : non, ce n'est pas un nouveau conte. C'est simplement l'histoire d'un automobiliste américain, qui blogue sous le pseudonyme de "Smoog". Un homme dont les forces de l'ordre risquent de se souvenir trèèèèès longtemps. Énervé par le PV de 137 $ qui lui a été adressé, pour un feu rouge qu'il affirme ne pas avoir grillé, ce conducteur a en effet décidé de payer... en billets de 1 $, pliés en forme de cochon selon les règles de l'art. Une vengeance qui a nécessité un peu de patience, vu qu'il a fallu près de 6 heures pour cette partie d'origami. Envie de savoir comment ce règlement un peu particulier a été accueilli par la police ? Vous saurez tout en visionnant la vidéo...

Malus 2013

Coup de massue en vue


Après avoir augmenté le bonus CO2 cet été, le gouvernement s'attaque maintenant au malus. Avec un sacré tour de vis, pour tenter d'atteindre l'équilibre financier de ce dispositif toujours très contestable sur le plan environnemental.
Comme la berline, la Peugeot 308 SW a droit à un restylage assez marqué, à l'occasion du salon de Genève 2011.
En donnant un coup de pouce à tous les bonus CO2 au mois d'août dernier, le gouvernement a voulu jouer les pères Noël en été. Mais les fêtes de fin d'année s'annoncent beaucoup moins joviales pour bon nombre de modèles. Le projet de loi de finances pour 2013 prévoit en effet un copieux durcissement du malus (voir tableau en bas). Si le texte est voté en l'état, la taxe s'appliquera déjà à partir de 136 g/km, au lieu de 141 aujourd'hui. Des tranches supplémentaires ont également été ajoutées. Mais c'est surtout au-delà des 150 g/km que les choses se corsent, car les montants sont bien souvent doublés. Pour l'achat d'une voiture rejetant entre 151 et 155 g/km, il faudra ainsi s'acquitter de 1.000 €, au lieu de 500 aujourd'hui. Mauvaise nouvelle pour la Peugeot 308 SW  1.6 VTi, par exemple.
Entre 156 et 175 g, c'est 1.500 € qu'il faudra débourser. Un changement qui concernera même des modèles qui n'ont rien de déraisonnables, comme les Dacia Lodgy  1.6 MPI, Volkswagen Touran 1.4 TSI 140 ou Citroën  C4  VTi 120 BVA. Encore une fois, l'essence se retrouve donc pénalisée face au diesel. Quant aux modèles rejetant plus de 200 g/km, ils écoperont carrément d'une taxe de 6.000 € à l'achat. Sale temps pour ceux qui sont concernés, il est vrai peu nombreux sur le marché français. En revanche, les enseignements de notre enquête pollution  n'ont toujours pas été tirés : seul le CO2 continue à être pris en compte, au détriment des véritables polluants, bien plus nocifs à court terme pour votre santé.

Le barème du malus 2013

Malus 2013

Le rover Curiosity

À mission extraterrestre, véhicule extraterrestre


Après avoir parcouru des millions de kilomètres en 36 semaines de voyage, le rover Curiosity a posé ses roues sur Mars. Le baroudeur hors pair s’apprête désormais à arpenter la planète rouge à la recherche de traces de vie.
Après 36 semaines de voyage, le rover Curiosity a posé ses six roues sur Mars.
Avec une longueur de trois mètres et un poids de 899 kg, le rover martien Curiosity pourrait presque chasser sur les terres des SmartFortwo  (2,69 m pour 820 kg) et Toyota  iQ  (3 m pour 845 kg). D’autant que ses six roues motrices de 20 pouces, dont quatre directrices permettant notamment à l’engin de tourner sur lui-même, seraient bien utiles en ville. Véritable véhicule tout terrain, il est capable de gravir des pentes inclinées de 45° (plus qu’un Range Rover  !) et franchir des obstacles de 65 cm grâce à ses suspensions réalisées par Litespeed, un constructeur de VTT. Heureusement, car en cas d’obstacle, il faudra que les ingénieurs soient réactifs, puisque les commandes mettent une dizaine de minutes à parcourir les quelques trois cents millions de kilomètres séparant actuellement la Terre de la planète rouge.
Il a fallu un dispositif spécial pour freiner la chute de l'engin. En heurtant la planète rouge à sa vitesse de croisière de 21.000 km/h, le rover aurait éclaté en mille morceaux.
Évidemment, cette voiture télécommandée pas comme les autres est cher. Son expédition sur Mars a coûté au gouvernement américain la bagatelle de 2,5 milliards de dollars. Et sur Terre, il ne serait d'une utilité limitée. En effet, il ne faudra pas être pressé si vous comptez aller faire vos courses avec. Si votre supermarché se trouve à 3 km de chez vous, il faudra compter quatre jours pour y parvenir, car le Curiosity se déplace à une vitesse de 0,03 km/h. Et le rover n’est conçu pour parcourir que 20 km en environ 2 ans. De plus, il n’est pas sûr que vous saurez vous servir des 17 caméras, du spectromètre à rayons X ou encore du détecteur de radiations. Mais il faut avouer qu’un véhicule à générateur nucléaire peut être tentant, bien que potentiellement dangereux pour la santé. Ce générateur thermoélectrique, produit par Boeing, embarque pas moins de 4,8 kg de plutonium 238 radioactif. La chaleur dégagée par la matière fissile alimente deux batteries lithium-ion qui fournissent l’électricité aux moteurs installés dans le moyeu des six roues. L'autonomie ferait rêver les constructeurs de voitures électriques : la NASA annonce 14 ans.

Nouveaux bonus

Changements à la marge


De nouveaux bonus plus aguicheurs : c'est la principale mesure du plan de soutien à l'automobile. Mais ces changements concernent essentiellement les modèles électriques et hybrides, dont la diffusion devrait rester limitée.
Peugeot n'a pas ménagé ses effets pour métamorphoser sa sage 508 SW en baroudeuse patentée : calandre spécifique, phares diurnes à diodes façon sapin de Noël, élargisseurs d'ailes...
Échafaudé dans l'urgence, suite aux milliers de suppressions de postes annoncées par PSA, le plan de soutien à l'industrie automobile est désormais bien concret. Sa mesure phare prend la forme d'un décret, qui fixe de nouveaux montants pour le bonus "écologique". Une incitation financière qui porte toujours aussi mal son nom : comme sous le gouvernement précédent, seul le CO2 est pris en compte. Les véritables polluants (NOx, CO, HC, particules...) figurent donc toujours aux abonnés absents, malgré les conclusions éloquentes de notreenquête exclusive ... Le véritable changement, c'est le coup de pouce bien plus conséquent offert aux motorisations alternatives. Pour les voitures électriques (ou émettant moins de 20 g de CO2 au km), l'aide atteint en effet 7.000 €, à condition que cette somme représente au moins 30 % du tarif, coût de la batterie inclus si celle-ci est en location
Dans sa version Hybrid4, le 3008 est le premier modèle de série à combiner diesel et moteur électrique.
Une bonne nouvelle pour la Renault  ZOE , qui est désormais accessible dès 13.700 €. Mais ce n'est pas vraiment cette mesure qui va sauver l'industrie automobile française. Handicapés par leur manque de polyvalence, les modèles électriques ont représenté à peine 2.271 immatriculations sur les six premiers mois 2012, en incluant les 1.383 Bolloré Bluecar  du programme Autolib (source autoactu.com). Un véritable essor commercial semble donc peu probable. Même chose pour les hybrides rechargeables, encore plus marginales, et qui conservent un bonus de 5.000 € si leurs émissions de CO2 se situent entre 21 et 50 g (4.500 € entre 51 et 60 g, ce qui ne concerne que la Fisker Karma ...). Quant aux modèles à motorisation conventionnelle qui émettent entre 61 et 90 g, ils passent de 400 à 550 €, alors que la tranche 91-105 g grimpe de 100 à 200 €.
Le plus spectaculaire des nouveaux bonus concerne néanmoins les hybrides classiques, qui peuvent bénéficier de 4.000 € d'aide au maximum, au lieu de 2.000 auparavant. Mais inutile de rêver d'une Toyota Yaris hybride  encore plus accessible. L'incitation est en réalité plafonnée à 10 % du prix du modèle, avec un minimum de 2.000 €. Même si elle est fabriquée dans le Nord de la France, la petite japonaise ne connaît donc aucun changement. Tout le contraire des hybrides PSA, qui profitent nettement plus de cette mesure : 4.000 € de bonus pour les Peugeot  508 RXH  et Citroën  DS5 , 3.920 pour la508 Hybrid4  et 3.760 pour le  3008 . De quoi booster les ventes de ces modèles, même s'ils resteront trop onéreux pour le grand public, avec un tarif qui demeure bien au-delà des 30.000 €. Quant aux malus, pour financer ces nouveaux barèmes, ils devraient doubler à partir de 181 g/km, mais uniquement à partir de janvier 2013 : un maigre répit pour les acheteurs de Porsche  911 , de BMW  X5 ... ou de Renault Laguna  Coupé V6, par exemple.

Crédit conso ou crédit auto ?


Pas toujours facile de choisir entre un prêt à la consommation et un crédit auto spécifique. Pour faciliter votre décision, voici un petit tour d'horizon des avantages et inconvénients de ces deux formules.
Achat
Pour financer votre prochaine voiture, vous serez peut-être tenté d'effectuer un prêt à la consommation. Par exemple parce qu'il offre, comme c'est généralement le cas, des taux d'intérêt inférieurs à ceux d'un prêt automobile. Ou parce qu'il vous permet d'emprunter une somme supérieure au prix de vente, pour financer les frais d'immatriculation, l'assurance, des accessoires... Mais l’autre solution, le crédit auto spécifique appelé "prêt affecté", offre de nombreux autres avantages. Il est lié à la jouissance effective de la voiture : vous ne versez donc la première mensualité qu'au moment de la livraison chez le concessionnaire. Si, pour une raison ou pour une autre, vous décidez d'annuler la commande (retard de livraison, non-conformité), le crédit est annulé en même temps, cela sans pénalité. Idem si, ultérieurement, la vente est "résolue", que ce soit au titre de la garantie de conformité ou d'un vice caché. En outre, les mensualités peuvent être modulées plus facilement, et prennent souvent en compte les périodes d'immobilisation en atelier. Enfin, ne vous précipitez pas si votre concessionnaire vous propose un "pack" comportant un crédit, une extension de garantie, une assistance "premium" et parfois même un contrat d'entretien : ils sont rarement rentables. Autrement dit, comparez toujours avec la concurrence.

Les hôtesses du salon de Pékin 2012

Charme de Chine


Sur un salon automobile, les hôtesses sont quasiment aussi incontournables que les voitures elles-mêmes. Petit tour d'horizon à Pékin, en charmante compagnie.
Donfgeng SUV
BAIC C90L

FAW V5


Exposition L’Art sur la Route

Festival d'originales


Les expositions automobiles ne manquent pas, mais rares sont celles, à l’image de"L’Art sur la route", qui parviennent à réunir en un même lieu autant de modèles exceptionnels, voire uniques. Qui plus est présentés dans un lieu enchanteur, que nous ne saurions trop vous conseiller de visiter.
Exposition L’Art sur la Route
"Je suis tombé sous le charme de l’endroit et j’ai tout de suite eu envie de exposition." Xavier de Nombel, photographe automobile spécialisé dans l’ancienne, fonctionne au coup de cœur. Que ce soit, comme ici, lorsqu’il a découvert l’abbaye cistercienne de Cercanceaux, à Souppes-sur-Loing (77) ou pour les sujets de ses reportages. Au cours de sa carrière, il a tissé de nombreux liens avec les propriétaires de merveilles à quatre roues qu’il a fixé sur pellicule ou carte-mémoire. Que l’abbaye de Cercanceaux devienne un écrin pour quelques-unes des plus belles automobiles lui a paru une évidence. L'idée a aussi séduit Bernard Jamet, le propriétaire des lieux. Ainsi est née cette exposition temporaire et éclectique, puisqu’elle abrite une trentaine d’automobiles hors normes, allant de 1925 aux années 1960. 
Exposition L’Art sur la Route
Vous y découvrirez les courbes sensuelles des modèles d’avant-guerre, comme les Alfa Romeo 1750 Zagato (1929), Renault Reinastella (1929), Auburn 8-98A (1931), Bugatti Atalante (1936) ou Cord 812 cabriolet (1936). , Parmi les plus récentes, notons la présence des rares Alfa Romeo TZ (1963, en bas), De Tomaso Mangusta (1967), Porsche 904-6 (1964)… Et comment ne pas citer les modèles uniques qui seront de la partie, Delahaye 135 M Chapron (1948), Kurtis Roadster (1939, ci-contre) ainsi que les Pegaso Z-102 Thrill (1953, image 1) et Lamborghini Flying Star II (1966) de la Carrozzeria Touring. Sans oublier, enfin, l’Etoile Filante de Renault (ci-dessous), voiture de record qui, avec sa turbine à gaz, a atteint, en septembre 1956, les 308,85 km/h sur le Lac salé de Bonneville, aux États-Unis. 
Exposition L’Art sur la Route
Une exposition incontournable, donc, où l’art automobile rencontre l’art contemporain, puisque des sculptures de Jean-Bernard Susperregui, ainsi qu’une sélection des plus belles photographies de Xavier de Nombel ponctueront ce voyage au pays du savoir-faire et de l’artisanat.

L'expo en pratique

Du 30 mars au 9 avril 2012 à l’abbaye de Cercanceaux, rue Antoine-Herouët, 77460 Souppes-sur-Loing. Du mercredi au vendredi de 14 h à 18 h, week-end et lundi de Pâques de 11 h à 18 h. 10 € (gratuite pour les moins de 18 ans).


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