Scoop


Maserati Milia

Menu sportif en perspective


Avec leur gabarit et leur poids de grande berline, les GranCabrio et GranTurismo n'ont pas fait l'unanimité. Maserati prévoit donc de lancer des sportives plus légères.
Avec cette Ghibli, présentée au salon de Shanghai 2013, Maserati propose une berline plus petite et accessible que la Quattroporte.
Avec un brin de mauvaise foi, on pourrait affirmer que la plus sportive des Maserati arbore un logo Alfa Roméo sur le capot. C'est en effet dans une usine du Trident que le Trèfle fabrique sa nouvelle  4C , un coupé poids plume en carbone, à moteur central arrière. Une fiche technique alléchante, qui donne des idées aux responsables de Maserati. D'après nos sources, ils envisagent en effet d'utiliser cette base pour l'un des futurs modèles de la marque, en remplaçant le "gentil" quatre-cylindres de 240 ch par un V6 Turbo nettement plus méchant, développé avec Ferrari. La puissance ferait évidemment un bond en avant, et la Lotus Elise  ne serait plus la cible : les Porsche 911 , Jaguar F-Type  ou Chevrolet Corvette  figureraient davantage dans le collimateur. Par la même occasion, le prix s'approcherait de la barre des 100.000 €.
Cette Alfa Romeo 4C Launch Edition est limitée à 1.000 exemplaires dans le monde.
Réservée à deux passagers, cette hédoniste pour égoïstes se déclinerait en coupé comme en roadster, et pourrait prendre le nom de Milia, protégé par la marque. Mais le retour d'une appellation déjà employée par la firme est également envisageable, comme l'a rappelé récemment la berlineGhibli . Une quatre-portes qui permet par ailleurs d'envisager une autre hypothèse pour les sportives du Trident. A la place de la 4C (ci-contre), voire en complément, elle pourrait en effet prêter ses soubassements. Le moteur serait alors installé à l'avant, et quatre personnes pourraient prendre place à bord. On se situerait ainsi davantage dans la continuité des GranTurismo  et GranCabrio  actuelles, à l'esprit grand tourisme affirmé. Les Jaguar  XK , BMW Série 6  et les versions haute de la Mercedes Classe E  Coupé seraient du même coup ciblées. Reste à patienter pour savoir quel choix sera opéré par Maserati, qui devrait trancher la question d'ici à 2015.

Mini 2014

Fini le treillis

Quand la prochaine Mini décide de prendre la fuite, elle fait les choses en grand. Plusieurs clichés permettent aujourd'hui de la découvrir sans camouflage. Ils confirment que l'évolution stylistique sera légère, même si elle risque de prêter à controverse.
Le porte-à-faux avant plus imposant va à l'encontre des habitudes de la maison.
Dans le groupe BMW, la maison-mère n'est pas la seule à être victime de fuites lors de séances photo. Après les Série 2  et Série 4  frappées de l'Hélice, la prochaine Mini vient de subir la même mésaventure grâce aux espions du site Carscoops . Alors que sa présentation ne devait avoir lieu qu'en fin d'année, ses lignes n'ont donc plus aucun secret. Si l'air de famille avec les précédentes générations saute aux yeux, on note quelques changements de taille. À commencer par un porte-à-faux avant plus imposant, qui va à l'encontre des gènes du modèle : c'est la fin du leitmotiv "une roue dans chaque coin" longtemps vanté par la marque. Une épaisse barre apparaît par ailleurs dans la calandre, alors que le pavillon semble plus fuyant.
C'est lors d'une séance photo officielle que la prochaine Mini a pu être surprise sans le moindre camouflage.
Quant aux phares ronds et aux feux arrière, à défaut de bouleverser leur aspect, ils s'agrandissent encore, tout comme l'emplacement de plaque d'immatriculation. Côté look, la Mini berline roule donc dans les traces desCountryman  et Paceman . Mais elle aura l'honneur d'étrenner des motorisations inédites, promises à un bel avenir dans le groupe BMW. En essence comme en diesel, la majorité de la gamme sera en effet composée de trois-cylindres 1.5 Turbo à injection directe. Seule exception notable, la sportive Cooper S devrait recevoir un quatre-cylindres 2.0, dépassant amplement les 200 ch. Tout en conservant son entrée d'air de capot factice et sa double sortie d'échappement centrale, déjà visibles sur ces premières images.

Future Porsche 911 GT3 RS ou GT2

Le doute est permis

Des ouïes latérales de version Turbo, une double sortie d'échappement centrale et un aileron qui font plutôt penser à une GT3... le dernier prototype de 911 découvert par nos espions entretient le mystère. Mais une chose est sûre : il annonce l'arrivée d'une variante extrême.
Joueurs, les ingénieurs Porsche aiment brouiller les pistes et compliquer la vie des journalistes. Le dernier prototype surpris par nos photographes en atteste. Ouïes latérales, élargisseurs d'aile, aileron XXL... pas de doute, c'est bien une 911 très musclée qui se prépare. D'après nos espions, il s'agirait même de la future GT2, la version la plus puissante de la gamme. Typiques des variantes suralimentées, les prises d'air implantées près des ailes arrière plaident pour cette hypothèse. Mais en l'absence d'images plus détaillées, impossible de savoir avec certitude si elles sont réelles... ou factices : Porsche avait déjà employé ce stratagème pour préparer les "placides" déclinaisons Carrera  de la 911 actuelle, en les faisant passer pour des Turbo . Ici, plusieurs éléments laissent penser que nous serions plutôt en présence de la prochaine GT3 RS.
La double sortie d’échappement centrale est d’ordinaire l’apanage des 911 à respiration naturelle, tout comme l’aileron dépourvu d’orifices. Le bouclier avant semble également repris d’une  GT3  "classique". Enfin, les GT2 ont pris l’habitude de figurer parmi les dernières versions commercialisées avant un restylage ou un changement de génération. Mais la perspective qu’il s’agisse d’une GT3 RS n’a pas de quoi décevoir. Si cette variante sera loin de dépasser la barre des 600 ch, contrairement à sa grande sœur suralimentée, elle devrait rester la préférée des pistards. Elle reprendra en effet la boîte à double embrayage PDK et les quatre roues directrices de la GT3 classique, tout en rajoutant un peu de piment supplémentaire à la recette. Toujours aussi avide de hauts régimes, son flat-six 3.8 atmosphérique devrait passer de 475 à 490 ch environ, alors que quelques kilos disparaîtront. Des voies élargies, une suspension optimisée et une aérodynamique encore plus poussée continueront par ailleurs à rehausser l’efficacité.

Lexus NX

Attaque par le bas

En Europe, le RX est le seul représentant de Lexus sur le vaste segment des SUV. Mais la marque japonaise ne veut plus regarder passer le train des 4x4 compacts : elle prépare un modèle plus petit pour 2014.
Depuis l'arrivée de la compacte CT, le SUV  RX  n'est plus le best-seller de Lexus en France. Mais l'an passé, il a encore représenté 40 % des ventes de la marque sur notre marché. Pas mal, sachant que les 4x4 les plus populaires affichent aujourd'hui un format bien plus compact que ce modèle, long de 4,77 m. Pour séduire un public plus large, la griffe luxueuse de Toyota va donc lui donner un petit frère. Présenté au dernier salon de Los Angeles , le RAV4  servira de base à cette nouveauté. La longueur s'établira donc aux alentours de 4,50 m. Mais la carrosserie ne se résumera pas à un simple copier-coller. Pour ce SUV compact, qui pourrait être baptisé NX et qui sera présenté sous forme d'étude au prochain salon de Francfort , Lexus ne reprendra donc pas la formule des grands GX et LX, simples clones des Land Cruiser  et Land Cruiser V8 vendus aux Etats-Unis.
À l'extérieur, le look fera davantage penser à un petit  RX , en particulier de profil, même si le mulet immortalisé par nos photographes se cache encore sous une coque de la compacte  CT . Le visage, lui, reprendra de nombreux éléments à la GS  et à la nouvelle  IS , comme la grande calandre en deux parties et les phares soulignés de diodes. Une parenté qui devrait s'étendre à l'habitacle, beaucoup plus cossu que sur le cousin badgé Toyota. En revanche, la plate-forme commune imposera quelques compromis. En particulier pour la version hybride, qui ne recevra plus de train arrière électrique, contrairement au RX 450h quatre roues motrices. Le V6 sera également chassé du compartiment moteur. À la place, cette Lexus NX fera confiance à des quatre-cylindres turbo essence à injection directe, plus sobres tout en restant plutôt performants.

Restylage Skoda Yeti

En attendant les renforts

Dans la jungle des SUV, le Yeti ne sera bientôt plus le seul représentant Skoda. Mais avant qu'il soit épaulé par deux autres baroudeurs tchèques, un petit lifting viendra l'aider à poursuivre sa belle carrière.
Depuis 2009, apercevoir un Yeti dans la rue n'est plus inhabituel. Dans ses meilleures années, le SUV Skoda a trouvé près de 100.000 acheteurs en Europe. Un succès qu'il compte bien faire perdurer, en suivant une cure de chirurgie esthétique. Plutôt légère, l'intervention est prévue pour cet automne, à l'occasion du salon de Francfort . Elle se concentrera surtout sur le visage, en cherchant à accentuer la parenté avec les dernières nouveautés maison, comme la Rapid  et l' Octavia 3 . Si le Yeti conservera ces deux antibrouillards ronds caractéristiques (cf modèle actuel, ci-dessous), il adoptera donc des phares plus anguleux, étirés jusqu'à la calandre. Par ailleurs, le logo du constructeur prendra place dans une échancrure du capot, et non plus sur une barrette chromée, alors que les boucliers et les feux arrière seront également retouchés. 
Sans être transfiguré, l'habitacle profitera de systèmes multimédia modernisés. Quant aux mécaniques, elles abaisseront leurs consommations grâce à un Stop & Start généralisé, tout en se mettant progressivement en conformité avec la norme antipollution Euro 6. Ce n'est cependant pas tout. Ambitieux, le Yeti se prépare aussi à investir la Chine, dans une version allongée de 6 cm environ. Insuffisant pour proposer sept places : cette caractéristique devrait être l'apanage d'un futur grand frère, qui pourrait prendre l'appellation de Smoov . Mais Skoda veut aussi attaquer le segment des SUV par le bas, avec un modèle plus proche de la barre des 4 m, qui pourrait s'appeler Polar .

BMW Concept Active Tourer Outdoor

Un air de baroudeur

BMW ne se contente pas de présenter bientôt son premier monospace. La marque prévoit aussi d'en dériver une version apte à quitter les sentiers battus.
Monospace : chez BMW, l'emploi de ce mot n'est plus prohibé. Bien au contraire, la marque bavaroise a désormais hâte de s'implanter dans ce segment et le démontre avec ce Concept Active Tourer, qui pourrait s'appeler GT1 dans la vraie vie.
Depuis sa naissance, l'automobile est bien plus qu'un outil de transport. C'est aussi un art de vivre, ou un accessoire très life style , pour le dire en bon franglais. Dans la "gadgetisation" de l'espèce, les SUV (acronyme que d'aucuns traduisent par "Sans utilité véritable") détiennent incontestablement la palme. Mais en croisant un baroudeur avec un monospace, on peut éviter de tomber dans les excès. Cela pourrait être le raisonnement des responsables de BMW, qui annoncent un "Concept Active Tourer Outdoor", qui sera révélé le 12 juillet, dans le cadre du salon Outdoor qui ouvrira ses portes un jour plus tôt, à Friedrichshafen (Allemagne). Pour l'instant, le communiqué n'est accompagné d'aucune image, mais il serait logique que cette étude soit basée sur le Concept Active Tourer , dévoilé au Mondial , en 2012.
Même si cette étude est un hybride rechargeable, elle n'a pas honte d'arborer deux belles sorties d'échappement.
Destiné à concurrencer la Mercedes Classe B , ce monospace au parfum premium pourrait se nommer GT1, pour compléter une lignée de vaisseaux spacieux actuellement composée par les GT3 et GT5. Avec quelques modifications, à l'image d'une Renault Scénic Xmod , il serait envisageable d'en faire un crossover  compact. Et ce sans sacrifier les atouts de sa matrice, à savoir, selon le communiqué, le confort, le design et la fonctionnalité. BMW évoque aussi les services Connected Drive, ainsi que les nombreuses possibilités de planifier des activités en plein air qu'ils offrent, y compris des parcours qui se passent de routes goudronnées. Dans ce contexte, on ne serait guère étonné d'apprendre que le concept soit aussi équipé de la transmission intégrale : sa plate-forme partagée avec la Mini Countryman peut être dotée de quatre roues motrices. Réponse le 12 juillet.

Mercedes SLC

La 911 dans le viseur


Une sportive utilisable au quotidien, facturée 100.000 € environ ? Voilà qui évoque forcément la 911. Fraîchement photographiée, la future Mercedes SLC n'hésitera pas à s'attaquer à la plus emblématique des Porsche.
Le camouflage est encore épais, mais ce mufle et ces proportions ne laissent pas de doute : c'est bien la future Mercedes SLC, rivale de la 911, qui se profile.
Avec sa carrière hors normes et ses ventes au beau fixe, la Porsche  911 fait des jalouses. On ne compte plus les modèles qui ont tenté de piétiner les plates-bandes de cette icône. Une liste qui s'enrichira de la Mercedes SLC, à l'horizon 2015, puisque cette supersportive débutera aux alentours de 100.000  €. C'est quasiment deux fois moins que sa grande soeur, la  SLS  (en bas), qui s'oppose plutôt aux Ferrari  458 , LamborghiniGallardo ... voire aux versions Turbo  de la 911. Pourtant, les dernières photos espion révèlent de nombreux points communs entre ces deux étoiles filantes : long capot plat, petit cockpit rejeté quasiment sur les roues arrière, grande calandre prête à accueillir le logo de la marque...




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Pour réduire les coûts, la SLC sacrifiera les portes papillon de son aînée. En revanche, elle conservera une structure en aluminium et des performances de haute volée. A la place du V8 6.2 atmosphérique de 571 ch, on devrait en effet retrouver un V8 4.0 biturbo de 500 ch. La présence du récent V6 3.0 biturbo est également envisagée, pour encore diminuer le tarif d'accès, alors qu'une version cabriolet viendra rapidement épauler le coupé. Fidèle aux roues arrière motrices, cette SLC semble donc avoir des arguments pour bousculer la  911 , déjà titillée par les Audi R8 , Jaguar  F-Type  et autres Chevrolet Corvette . Mais la GT de Zuffenhausen conserve un avantage sur toutes ses rivales, Mercedes comprise : ses deux places arrière d'appoint.

Le long capot et le cockpit reculé évoquent la SLS, mais cette SLC sera plus compacte... et largement moins chère.

Gamme BMW Série 4

Le club des quatre


Chez les familiales BMW, la gamme Série 3 n'est plus seule. Elle vient d'être rejointe par la Série 4. Si le coupé est le premier à débarquer, un cabriolet va rapidement débarquer, ainsi qu'une berline au profil élancé.
Pour se transformer en modèle de série, le concept BMW Série 4 a un tantinet édulcoré son aspect.

Si le chiffre porte-bonheur en Chine est le huit, chez BMW, ces derniers temps, c'est plutôt le quatre qui semble en odeur de sainteté. Longtemps réservé au roadster  Z4 , il va désormais s'étendre à toute une famille de modèles. À commencer par le coupé Série 4, remplaçant spirituel de la Série 3 Coupé, qui vient d'être dévoilé et fera ses premiers pas à Francfort . Le second représentant de cette nouvelle lignée devrait venir à la rencontre du public lors du même événement. Il s'agira cette fois du cabriolet  (ci-contre). Un modèle qui n'a pas encore été révélé, mais ne présente plus guère de secrets, tant les derniers prototypes sont peu camouflés. Très proche de celle du coupé, la fiche technique est également prévisible.

Les stylistes ont également sculpté davantage les flancs, avec un deuxième pli de carrosserie qui s'efface dans les feux arrière.

Avec son toit rigide rétractable en trois parties, cette découvrable vient se situer dans la continuité de la dernière génération de Série 3 Cabriolet. La véritable innovation de la gamme Série 4, ce sera donc la quatre-portesGran Coupé  (ci-contre), qui réserve ses premières images pour 2014. Pour faire la différence avec une "simple" Série 3  et justifier ainsi des tarifs plus salés, cette berline tablera surtout sur l'esthétique. Elle profitera d'un faciès proche de celui des coupés et cabriolets, d'un pavillon bas et d'une poupe fuyante. Quitte à sacrifier quelque peu l'habitabilité, comme le fera un lointain cousin de cette famille Série 4 : le "coupé-SUV"  X4 , dérivé du X3  et annoncé par un concept au dernier salon de Shanghai .




Restylage Opel Meriva

Dernier round en solo


Dans sa prochaine génération, le Meriva partagera ses soubassements avec le futur C3 Picasso. Mais pour l'heure, le monospace compact Opel se prépare simplement à connaître un discret restylage.
L'union fait la force. Aujourd'hui adversaires, malgré les 19 cm de longueur qui les séparent, les Opel Meriva et Citroën C3 Picasso  se préparent à associer leurs efforts. En vertu de l'accord signé entre PSA et General Motors, le groupe français fournira sa future plate-forme EMP1, destinée aux petits gabarits. Si les styles seront différenciés, la fiche technique comportera donc de nombreuses similitudes. Mais pour cela, il faudra attendre les remplaçants de ces deux modèles. En attendant, le Meriva actuel devra poursuivre sa carrière jusqu'en 2016, voire 2017. Avec l'aide d'un petit restylage, qui interviendra début 2014.
Subtil, ce lifting touchera surtout les phares, les boucliers, ainsi que la barre chromée de la calandre, qui devrait s'affiner. Pas de quoi transfigurer le look de ce monospace compact, toujours caractérisé par ses portières à ouverture antagoniste. Dans l'habitacle, le Meriva prendra exemple sur sa grande sœur Insignia . Il recevra donc un accès à Internet et abandonnera une bonne partie de ses boutons, en déléguant leur fonction à un écran tactile et à une commande vocale. L'autre progrès de taille concernera sa palette de moteurs diesel. L'horripilant 1.7 CDTi cédera la place à un 1.6 CDTi nettement plus moderne, étrenné par le Zafira  et décliné en 110 comme 136 ch. Mais il y aura aussi du nouveau en essence, avec l'arrivée du récent quatre-cylindres turbo 1.6 SIDI à injection directe, qui risque toutefois d'être marginal chez nous.

Future Mazda 3

La fuite finale ?

Même si elle fera ses débuts en public à Francfort, la prochaine Mazda 3 montrera ses premières images officielles dès le 26 juin. Mais nul besoin d'attendre cette échéance pour découvrir sa poupe.
Grâce à cette fuite, la poupe de la prochaine Mazda 3 n'a vraisemblablement plus de secrets.
Avec 890.150 voitures vendues dans le monde l'an passé, Mazda figure parmi les plus petits constructeurs japonais. Ce qui ne l'empêche pas de déborder d'activité. Après le lancement de son SUV compact  CX-5 , puis le renouvellement de la familiale 6 , la marque se prépare à remplacer sa compacte, la 3. La troisième génération de ce modèle clé sera en effet présentée à Francfort , cet automne, et une nouvelle fuite semble aujourd'hui révéler ses lignes. Elle coïncide en effet avec les dernières images qui s'étaient échappées dans un magazine japonais. Sauf que cette fois, il s'agit d'une seule photo qui ne montre que la poupe, nettement moins abrupte qu'auparavant.
Châssis et direction ont été légèrement retravaillés.

Cette Mazda semble en effet plus adepte des rondeurs que sa devancière (ci-contre), conformément au nouveau style maison. Elle profite également de feux plus travaillés et de surfaces vitrées bien plus effilées. Mais le format, lui, ne semble pas revu à la baisse : la 3 devrait rester proche des 4,50 m, et continuer à figurer parmi les plus longues de sa catégorie. Elle se montrera également plus portée que jamais sur la technologie, en accueillant un régulateur de vitesse actif, un freinage automatique d'urgence ou une alerte de franchissement de ligne. Sans parler de sa gamme de moteurs Skyactiv, qui promet une belle sobriété.

Ford Focus restylée

Premier coup de zoom


La Focus ne se contente pas de peaufiner une version RS adepte de musculation : elle veut aussi reconquérir le cœur du grand public, en préparant un lifting pour l'ensemble de la gamme, sous l'œil de nos espions.
Diffusée sur tous les continents, la Focus fait partie des voitures les plus vendues dans le monde. En France, elle reste toutefois plus discrète. Ses immatriculations se sont même effondrées de 52 % sur les quatre premiers mois de l'année, la reléguant en 10e position de sa catégorie, avec 3.240 unités écoulées. Une tendance qui devrait s'infléchir en début d'année prochaine, puisqu'un restylage sera présenté lors du salon deGenève . Esthétiquement, le dessin torturé des feux arrière ne sera pas bouleversé. Ford s'est surtout concentré sur le faciès, qui recevra une calandre au look très typé Aston Martin, comme sur les Fiesta , Mondeo  et sur la version électrique  de la Focus. Malgré son camouflage, le prototype surpris par nos espions laisse d'ailleurs deviner ce changement.
Dans l'habitacle, il ne faudra plus forcément se contenter d'une ergonomie complexe et d'un petit écran. Avec ses commandes vocales et tactiles, ainsi que son affichage cinq pouces, le système multimédia SYNC revu devrait simplifier la vie du conducteur. En revanche, les ceintures arrière gonflables  étrennées par la future Mondeo  ne figureront pas au programme, même en option. Déjà bien pourvue en technologie, la Focus préfère cette fois se concentrer sur le sport, en accueillant une radicaleversion RS  de plus de 300 ch. La parfaite antithèse de l'entrée de gamme 1.6 Ti-VCT 85, dont le 1.6 atmosphérique est en sursis : si son malus venait à dépasser les 100 € aujourd'hui imposés, il pourrait disparaître rapidement.

Nissan X-Trail 3

Bien dans son époque



Avec ses traits assez carrés, le X-Trail actuel paraît plus baroudeur que SUV. Un choix qui ne lui réussit pas vraiment. Révélé par une fuite, son successeur s'emploiera donc à arrondir les angles, sur le modèle du concept Hi-cross.
Avec le X-Trail premier du nom, lancé en 2000, Nissan avait effectué sa première incursion dans le monde des SUV. Avec succès. Mais désormais, ce 4x4 n'a plus la cote : il vit dans l'ombre des Qashqai  etJuke . Pour sa troisième génération, prévue pour 2014, il a donc décidé d'emprunter quelques traits de caractère à ses deux petits frères. Un changement annoncé dès le salon de Genève 2012 , grâce au concept Hi-Cross , et confirmé par quelques prototypes immortalisés lors de leur mise au point. Comme sur l'étude de style, on découvre en effet des lignes bien plus galbées qu'auparavant, ce qui atténue le côté baroudeur de la génération actuelle.
Si la forme change complètement, ce n'est pas le cas du fond. Les soubassements du X-Trail 3 dériveront de ceux de son prédécesseur, et le format ne sera pas bouleversé, passant de 4,64 m à 4,70 m environ. En revanche, le SUV Nissan exploitera mieux ce gabarit conséquent, en proposant d'accueillir sept passagers. De quoi mettre des bâtons dans les roues des nouveaux Mitsubishi Outlander  et Hyundai Santa Fe . Quant à la palette des mécaniques, comme sur leprochain Murano , elle s'enrichira d'un hybride. Une motorisation également anticipée par le concept Hi-Cross , et associant un 2.0 essence à injection directe à un bloc électrique, via une transmission à variation continue.

Future Mini Cooper S

Halte au downsizing !

Réduire la cylindrée sans sacrifier les performances : c'est la tendance de fond dans l'industrie automobile. En adoptant un quatre-cylindres plus gros que celui de sa devancière, la prochaine Mini Cooper S joue donc les rebelles.
Depuis sa naissance, la Mini "by BMW" revendique un certain esprit frondeur. Une philosophie qui se traduit par une palette de couleurs vives, un vaste choix de versions sportives, sans oublier une présentation intérieure atypique. Sur sa prochaine génération, la petite anglaise y ajoutera quelques originalités techniques. La majorité de la gamme sera en effet composée de trois-cylindres 1.5 Turbo. Seule la version Cooper S fera bande à part en adoptant un quatre-cylindres plus imposant qu'aujourd'hui, puisqu'il grimpera de 1,6 à 2 litres. De quoi snober les bombinettes des marques généralistes, à l'image des récentes Peugeot208 GTi , Renault Clio R.S.  et Ford Fiesta ST , qui ont opté pour des 1.6. Tout cela sans trop faire gonfler la consommation, grâce à une conception sophistiquée : levée variable des soupapes Valvetronic, distribution variable, turbo Twin Scroll et injection directe figurent notamment au programme.
Sur le papier, le nouveau trois-cylindres "B38" du groupe BMW aurait certes permis de dépasser amplement les 184 ch du modèle actuel. Il peut en effet atteindre 224 ch, soit six unités de plus que le bouilleur qui anime la série limitée JCW GP II . Mais la Mini a plus que jamais les dents qui rayent le bitume, malgré son gabarit et sa silhouette à peine modifiés. Si la version Cooper S "de base" restera proche des 200 ch, des exécutions autrement plus musclées sont probables à plus long terme. Dérivé du B38, le nouveau quatre-cylindres 2.0 B48 est le seul à permettre de dépasser les 250 ch. Histoire de détrôner la reine des bombinettes, l'AudiA1 Quattro  et ses 256 ch, tout en empiétant sur les plates-bandes des compactes les plus musclées, qui s'affichent souvent à des tarifs inférieurs à ceux de l'insolente puce anglaise

McLaren P1

Duo hors normes


Croiser une McLaren P1 ? Cela ne risque pas de vous arriver très souvent, car la production sera limitée à 375 unités. En photographiant deux exemplaires de cette supercar côte à côte, nos espions ont donc eu de la chance.
Dans la nouvelle bataille des supercars hybrides, la McLaren P1 a un argument qui peut faire mouche auprès d'une clientèle friande d'exclusivité : sa rareté. La firme britannique a en effet promis de limiter sa production à 375 exemplaires, alors que LaFerrari  sera fabriquée à 499 unités, et que la Porsche 918 Spyder  prévoit carrément de faire 918 heureux. Pour l'heure, cependant, aucun client n'a été livré. Pas même ceux qui ont déjà déboursé le million d'euros demandé. Présentée au dernier salon de Genève , l'hypersportive de Woking achève en effet son développement. Ce qui a permis à nos espions de surprendre deux exemplaires à 2.500 m d'altitude, dans une région désertique.
À cette hauteur, la P1 a sans doute perdu une petite partie des 737 ch de son V8 3.8 biturbo. Mais si la batterie est assez chargée, elle peut toujours pleinement compter sur les 179 ch de son moteur électrique. Même dans ces conditions particulières, les performances doivent donc rester spectaculaires. Ce terme convient aussi à la carrosserie en carbone de cette supercar, qui voue un véritable culte à l'aérodynamique. Avec ses multiples ouïes, son grand diffuseur et son aileron rétractable au format XXL, la P1 se révèle beaucoup moins discrète que son illustre ancêtre, la F1 des années 90. Reste à espérer que son homogénéité fasse autant l'unanimité... et que sa diffusion soit un peu moins confidentielle : à l'époque, McLaren avait écoulé une centaine d'exemplaires, loin des 300 unités initialement 

Restylage Volkswagen Touareg 2014

Midlife-crisis


Commercialisé depuis le début 2010, le Touareg entame la seconde mi-temps de sa carrière. Et ne rate pas l'occasion de se remettre en forme.
Pour l'instant, le Touareg  se défend encore bien : certes, le "Fullsize-SUV" de chez VW a enregistré une baisse des ventes en 2012, avec 20.484 immatriculations en Europe, contre 23.986 l'année précédente. Mais il ne compte pas se laisser faire par des concurrents plus jeunes, comme le  ML  de Mercedes ou le  X5 , fraîchement refait par BMW. Contre la vue qui baisse, il s'offre de nouveaux phares, dès 2014, ainsi qu'une nouvelle calandre. Et pour être mieux vu et reconnu, les feux arrière sont redessinés par la même occasion. Mais le Touareg ne s'arrête pas là : il travaille également ses valeurs intérieures, avec un habitacle qui hérite de nouveaux matériaux, les derniers assistants à la conduite et un système multimédia mis à la page.
Quant à ses motorisations, il est par ailleurs loin d'avoir tout donné. En effet, il manque un certain nombre de mécaniques pour étoffer le catalogue. Ce sera chose faite avec un nouveau turbodiesel d'entrée de gamme qui, comme dans les ML et X5 précités, n'aura que quatre cylindres, afin de réduire le poids et la consommation de l'engin. Deux candidats sont sur les rangs pour jouer ce rôle : il s'agit du 2-litres TDI de 184 ch qui œuvre également dans la Golf, et d'un bi-turbo de même cylindrée développant 231 ch, qui serait apte à remplacer le V6 3.0 de 204 ch. Pour l'instant, VW ne dit pas lequel des deux moteurs remportera la course… ou si les deux seront retenus. De plus, le Tourag hybride devrait se muer en hybride plug-in, à l'image de son clone Porsche Cayenne , qui subira le même traitement, vers la fin 2013.

BMW Série 4 Cabriolet

Confiance en toit

Même s'il a de moins en moins la cote, le toit rigide rétractable conserve les faveurs de BMW. Désormais quasiment dépourvu de camouflages, le couvre-chef de la Série 4 Cabriolet évoquera beaucoup celui de sa devancière, la Série 3.
Plutôt conservateurs, les cabriolets quatre-places des marques premium allemandes ont tous opté pour la capote en toile. À une exception près : la BMW Série 3, qui a préféré un toit rigide rétractable. Même si ce choix n'a pas été franchement couronné de succès, la marque a décidé de suivre la même voie pour la prochaine génération de sa découvrable familiale, désormais baptisée Série 4 (code F33) et lancée à la rentrée prochaine. Nos dernières photos espion peuvent même laisser penser que le couvre-chef du précédent modèle a été conservé : il se compose toujours de trois éléments, et la jonction avec le couvercle de malle demeure bien plus abrupte que sur le coupé  ou que sur la future berline effilée Gran Coupé . Pour certains, cela suffira à préférer la capote en toile des Audi  A5 , Mercedes Classe E  et future Classe C  cabriolet.
Il serait cependant injuste de parler d'un simple restylage. Longueur comme largeur seront revus à la hausse, et la planche de bord, plus cossue, sera partagée avec l'actuelle Série 3 , tout comme les soubassements. Cette Série 4 Cabriolet en profitera pour proposer de nouveaux équipements, à l'image du chauffage de nuque, idéal pour rouler décapoté en hiver. Tout en revisitant complètement sa palette de moteurs : désormais, les blocs essence seront majoritairement des quatre-cylindres turbo, hormis la 435i et la  M4 , propulsées par un six-cylindres. La 425d optera quant à elle pour un quatre-cylindres diesel de 218 ch, à la place du six-cylindres 204 ch de sa devancière. Une architecture à laquelle la 430d restera toutefois fidèle, mais avec 258 ch au lieu de 245.

Futures Mercedes S63 et 65 AMG

Double ration de démesure

Sage limousine en temps normal, la Classe S se transforme en méchante autoroutière assoiffée lorsqu'elle passe entre les mains d'AMG. Sa nouvelle génération ne dérogera pas à cette tradition, appliquée au V8 comme au V12.
Limousine" et "sportivité" sont deux termes qu'il est peu usuel d'associer. Pourtant, chez Mercedes, la Classe S a pris l'habitude de fréquenter les ateliers AMG. Elle est même devenue tellement accro aux produits dopants qu'elle en avale une double dose, avec deux versions musclées bien distinctes. Fraîchement dévoilée, la nouvelle génération de cette grande berline suivra d'ailleurs le même régime. Dès le salon de Los Angeles , fin novembre, on découvrira sa variante 63 AMG, toujours animée par le V8 5.5 biturbo. Il y aura tout de même une nette différence avec sa devancière : cette fois, une transmission intégrale sera proposée, comme sur les "petites" Classe E  (ci-dessous) et  CLS . Une petite cure de puissance figurera aussi au programme, avec 557 ch minimum, voire 585 ch pour la déclinaison S.
Pour son restylage, la E 63 AMG ne se contente pas d'afficher un faciès plus menaçant : elle joint le geste à la parole, en gagnant une bonne poignée de chevaux et...
Quant au châssis, il profitera de l'innovant Magic Body Control , sans doute optionnel. Une caméra se chargera donc de scruter la route pour adapter les réglages de la suspension pilotée en temps réel. De quoi espérer transformer ce poids lourd en ballerine, sans le priver de tout confort. Mais pour ceux qui préfèrent les lignes droites aux virages, il sera rapidement possible d'opter pour la S65 AMG. Plus lourde, en particulier sur le train avant, cette variante continuera à disposer d'un V12 6.0 biturbo, gratifié de 630 ch et 1.000 Nm au minimum. En revanche, nous ne savons pas encore si elle pourra profiter d'une transmission intégrale, qui lui serait bien utile pour éviter de transformer ses pneumatiques en fumée à chaque fois qu'un feu tricolore passe au vert.

Volkswagen Golf 7 R

Bataille rangée


Même si elle a renoncé aux six-cylindres depuis sa précédente génération, la Golf n'a pas abandonné la course à la puissance. Surprise par nos espions, la version R de sa septième mouture se montrera donc plus musclée que sa devancière.
Pour arpenter le Nürburgring, une Golf  ne semble pas vraiment être l'outil idéal. Pourtant, sur le célèbre circuit, l'exemplaire photographié par nos espions peut en remontrer à plus d'une sportive. Il s'agit en effet de deux prototypes de la future version R, la plus turbulente de la gamme, qui se livrent une belle bataille avec une Jaguar (voir vidéo). Une variante qui viendra chapeauter la traditionnelle GTI, à partir du prochain salon deFrancfort . Comme sa devancière, cette déclinaison recevra un quatre-cylindres turbo et pourra bénéficier d'une boîte à double embrayage en option. En revanche, elle devrait renoncer à la double sortie d'échappement centrale, un trait de style apparu sur la Golf 5 R32, en 2005. Cette fois, place à quatre tuyaux répartis de part et d'autre du bouclier, comme sur la cousine Audi  S3 .
Un point commun parmi beaucoup d'autres, car ces deux compactes partagent aussi la même mécanique, un 2.0 Turbo essence à double injection. Hiérarchie oblige, la Volkswagen devrait juste se satisfaire de 290 ch et 380 Nm environ, alors que son alter ego aux Anneaux bénéficie de 300 ch. Pas de quoi chambouler les performances, qui resteront de haute volée. D'autant que cette Golf 7 R promet d'être plus légère que sa devancière, tout en conservant une transmission intégrale. Ce système 4Motion évoluera d'ailleurs également : il revendiquera une réactivité accrue et sera associé au XDS, une extension de l'antipatinage capable de générer du Torque Vectoring pour améliorer l'agilité, en freinant les roues intérieures en virage

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